Stratégie d’Apple pour les films et la musique

A la base de cette réflexion, on discutait, avec Christophe, sur les usages de l’iPad.

Certaines activités sont bien autonomes :

  • Surfer sur Internet
  • Lire et écrire les mails
  • Choisir une application, l’installer et l’utiliser

Par contre, c’est moins évident pour d’autres activités :

  • Ecouter de la musique : Bien sûr, on peut écouter de la musique depuis l’iPad, mais comment peut on copier les morceaux de musiques ? Il faut passer par iTunes, et un autre ordinateur donc.
  • Voir des photos : Bon, on peut voir les photos, mais comment les transférer depuis l’appareil photo vers l’iPad ? Impossible sans passer par l’ordinateur, et ça me semble une limitation très forte.
  • Voir des films : Là encore, même punition : on peut voir des films sur l’iPad, mais il faut soit acheter les contenus, soit passer par iTunes. Et si on a une bibliothèque de films sur un disque dur ? Non seulement il faut passer par iTunes, et donc un autre ordinateur, mais en plus il faut convertir les films au format MP4. Cela freine sérieusement cet usage…
  • Lire des livres : ça sera très probablement le même scénario que pour les films ou la musique. ça ira bien pour les livres achetés sur la boutique en ligne, mais ça sera pas si simple pour récupérer des livres venant d’autres sources.

Alors, pourquoi Apple met en place de tels limitations ?

Quand on y pense, la raison est assez évidente : Apple caresse dans le sens du poil les acteurs clés des différents médias : majors, producteurs, …

Objectif : signer des accords avec eux, pour amener du contenu sur ces terminaux.

Pas question donc que ces équipements apparaissent comme des outils pour pirates.

Steve Jobs met donc des barrières pour limiter l’usage de contenus « libres ».

C’est un choix, très structurant. Pour l’usager, c’est une sorte de deal qui est proposé :

Tu as un terminal beau, agréable à utiliser, … Mais tu ne pourras pas y faire ce que tu veux, la vie ne sera pas si simple pour certains usages.

Ce pari est un succès sans appel pour l’iPhone. En sera-t-il de même pour l’iPad ? J’en doute pour ma part, le contexte de l’iPad est sans rapport avec celui de l’iPhone.

5 commentaires

  1. Il y a un accessoire pour transférer ses photos directement depuis un APN via un port USB où même un lecteur SD pour l’iPad.
    Sans parler de l’accès à une partie du système de fichier de l’iPaq depuis un PC/Mac sans passer par iTunes.
    Visiblement c’est un peu plus qu’un gros iPod touch 😉

    Sur le fond, si demain Apple nous propose des formules à la Spotify (via le rachat récent de Lala ?) sur la musique, les séries, … je pense qu’on a un carton potentiel.

    En attendant il faudra se contenter de Spotify sur iPad.

  2. Bonsoir François,

    J’ai une autre vision de la chose, je pense que l’ipad est avant tout un terminal graphique donc volontairement restreint en lecture. Pour ma musique, mes vidéos, mes photos, mon Ipad s’interface donc directement avec mon ordinateur (Itunes, IPhoto, de la meme manière qu’Apple TV finalement qui utilise la Télé comme interface graphique.

    Apple TV est un échec, aucun contenu disponible en Europe pour la VOD, impossible de lire un Divx, un DVD sans cracker le système ( ce que tout le monde fait).

    Et là je te rejoins complètement, si c’est une galère pour lire un DVD, une galère pour télécharger ses photos ou pour lire de la musique, alors cet appareil est voué à un échec certain.

    Thibaud

  3. Il ne faut pas oublier chose je pense la plus importante : la cible. L’IPad s’adresse a la cible très très grand public, pour qui l’informatique est une horreur et qui appelle ses proches à la rescousse pour imprimer en mode paysage ou autre. Ce segment fait plus qu’exister. Télécharger des films en torrent ou par rapidshare/megaupload, n’est pas un besoin grand publique. La valeur de l’iPad est justement dans son aspect basique et intuitif.
    C’est une tablette interactive récréative et domestique. Je garde le contact avec mes proches, je partage des photographies, je lis du multimédia et, oui, je consomme légalement. C’est la manière de fonctionner de cette cible. Mais il se trouve que cette cible, pour une fois, ce n’est pas nous, personnes des nouvelles technologies. La cible, ce sont les personnes qui se moquent de tout ça et qui veulent quelque de chose de simple et qui marche.
    Pour les geeks, il sera forcément jailbreaké.

  4. Comme le dit Julien, l’ipad ne répond pas au cahier des charges d’un ordinateur classiques et aux besoins de ses utilisateurs avancés, il ne faut donc pas comparer les deux produits.
    Il y aura bien entendu des améliorations à apporter au produit, mais toujours dans le cadre d’une utilisation simplifiée.
    Apple doit maintenant savoir conquérir sa nouvelle cible, et l’enjeu est de taille !

  5. N’importe quoi cette article,
    Transferez les photo sur l’ipad sont possible via bluetooth , wifi, via le lecteur SD ou usb fourni en accessoir

    voir des video de n’importe quel format est possible car l’IPAd supporte le format
    mkv:
    Le format MKV

    Le format MKV (Matroska Video) est un format vidéo entièrement libre. Plus exactement il s’agit d’un conteneur (d’où le nom Matroska, en référence aux poupées russes) permettant de contenir de la vidéo (DivX, Xvid,RV9, etc.), du son (MP3, MP2, AC3, Ogg, AAC, DTS, PCM), ainsi que des sous-titres (SRT, ASS, SSA, USF, etc.) dans un même fichier.

    Le format MKV est basé sur une structure dérivée de XML, appelée EBML (Extensible Binary Meta Language). Ainsi grâce au format Matroska, il est notamment possible de réaliser des fonctions de chapitrage, de créer des menus, de faire des recherches dans le fichier, de sélectionner une source sonore ou bien de choisir un sous-titrage.

    J’ai envie de dire qu’il ne lui manque rien, vous avez pas assez d’espace, la tendance aujourd’hui est de tout transferez sur le cloud est donc d’éviter de surcharger sont terminal surtout s’il est mobile !

    Désolé de dire sa mais pour un « Consultat e-commerce: c’est pas du génie.
    Pourtant il suffit de ce renseigner un peu et éviter d’écouter les journaliste

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