Interruption Marketing versus Permission Marketing ?

Je suis donc en train de lire « Permission Marketing ».

Je n’ai pas tout à fait fini, mais voici, à chaud, ce que j’en retire.

Seth Godin oppose deux types de marketing : l’interuption marketing et le permission marketing.

L’interruption marketing

C’est la pub telle qu’on la connaît, partout, tout le temps : les pubs à la télé, dans les journaux, sur Internet, sur les murs…

On (consommateurs, cible) ne nous demande pas notre avis, on est passif, et les publicitaires cherchent à nous « prendre » notre temps, pour pousser un produit, une offre.

Ces méthodes ont fait leurs preuves, et les dépenses marketing de ce type représentent des sommes colossales (réalisation de clips, diffusion « prime time », …), avec de vrais résultats.

Forcément, c’est l’escalade, car notre temps et notre « espace cerveau disponible » est limité : on assiste donc à une surenchère de moyens, sans avoir une surenchère de résultats.

Le permission marketing

Le permission Marketing, c’est un peu l’opposé de l’interruption marketing.

Dans le cadre du permission marketing, le client a exprimé son intérêt pour un produit, un service. Il est donc dans une démarche positive, choisie. Il est acteur de la relation.

Exemples ? La carte à « miles » des companies aériennes. Cet outils de fidélisation offre un tel intérêt pour le client, que celui-ci est directement motivé pour venir chercher le service de cette carte (service internet pour suivre les points, bien entrer le numéro de carte quand on fait un achat, …).

Pour que le permission marketing soit performant, il est fondamental d’avoir une relation personnalisée avec le client.

C’est évidement là qu’Internet et les outils informatiques jouent un rôle clé. Ils permettent de viser une relation extrêmement personnalisée, en masse, en automatisant le « profiling ».

Une autre façon de comparer ces méthodes marketing, c’est de comparer une prospection « à froid », sur des prospects qui ne connaissent pas le produit (c’est donc la recherche de nouveaux clients) et la « culture » de clients déjà acquis (vendre plus aux clients déjà conquis).

Les deux méthodes sont naturellement complémentaires, avec un bon vieux « interruption marketing » pour démarrer et avoir des clients, puis du « permission marketing » ensuite, pour cultiver la base des clients.

A ce stade, je pense que le permission marketing réussi, vécu par le client comme une relation riche, personnalisée, n’est pas encore bien aboutie. Si le vecteur de communication de ce marketing est le mail, on est face au problème du spam (plus de 90% des mails mondiaux je crois ?).

Bon, j’en suis au 3/4 du livre… Je vous en reparlerais sans doute !

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