Les degrés de la personnalisation

Souvent quand je parle de personnalisation, on me dit : « Mais c’est déjà présent dans les plate formes e-commerce »

Alors je demande : mais c’est quoi la personnalisation ?

Et je me rends compte que les choses ne sont pas si claires que ça.

J’ai donc imaginé une règle : vous allez voir, c’est simple 🙂

Degré 0 : rien n’est fait pour améliorer les ventes en proposant le bon produit au visiteur.

Degré 1 : des liens manuels permettent de proposer d’autres alternatives par rapport aux produits vues.

Degré 2 : les liens sont en parti calculé automatiquement, par exemple pour retirer les produits qui ne sont plus en stock ou proposer les meilleures ventes.

Degré 3 : les suggestions sont faites à partir des actions de l’internaute, en temps réel

Jusqu’au degré 2, rien n’est fait spécifiquement par rapport au visiteur !

au degré 1, c’est l’enfer pour mettre à jour les liens… Et cela doit être mis à jour en permanence.

Au degré 2, tout dépend des algos, mais en général c’est pas « méga top » car pour bien associer les produits entre eux, il est important de se baser sur… ce que font les internautes sur le site.

Vous l’avez compris, la personnalisation, c’est uniquement à partir du degré 3 !

 

3 commentaires

  1. Parfaitement d’accord avec toi François, le secret de l’augmentation de la valeur du panier et du taux de transformation, c’est la personnalisation.
    Bien sur les actions « temps réel » sont importantes et notamment ses recherches qui vont très « riches en information », mais il y a aussi les infos de « profil » de l’internaute (identification par un moyen ou un autre – je pense ici à l’Open Graph évidemment) ainsi que l’historique de ton client (au moins à 2 niveaux -a Il est deja venu il a ton cooky, -b il a déja passé commande).
    Personnalisation, Personnalisation, Personnalisation…

  2. Bonjour François,
    j’ai suivi votre conférence très intéressante sur la personnalisation des sites en e-commerce. Pour en revenir à l’échelle que vous proposez je suis effectivement d’accord sur le fait que la personnalisation n’intervient réellement qu’au degré 3. Toutefois la mise en place de ces solutions implique pour les boutiques de petite ou moyenne taille des frais potentiellement assez lourds. Même si cela fait augmenter le taux de transfo et le panier moyen, il faut être conscient que la rentabilité de tels systèmes est surtout à envisager sur du moyen terme (et selon le type de produits, la profondeur du catalogue,… ça peut même ne pas être rentable du tout). Je crois énormément dans la personnalisation notamment via filtrage collaboratif, et opengraph qui permettent de faire profiter l’internaute d’une expérience de navigation qui gagne en pertinence. Cependant les ecommerçants sont souvent débordés par la masse des leviers marketing et commerciaux qui sont désormais à leur disposition. Je pense qu’il est très important de prendre le temps de faire une analyse minutieuse de ce que la personnalisation peut apporter à son business par rapport aux autres leviers et de définir des axes de priorités clairs (service client, qualité du tunnel d’achat, produit, réassurance,…). La personnalisation a sa place sur l’ensemble de ces points, encore faut il que les fondamentaux soient suffisamment solides pour que la personnalisation puisse porter ses fruits.

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