Exit

Quand on crée une startup, on doit être schizophréne.

On doit en même temps construire, avoir l’âme d’un bâtisseur, voir loin.

Et dans le même temps, on doit penser à « la sortie ».

Pourquoi ? Parce que si on fait venir des investisseurs, il faut leur ménager une sortie.

Eux, ils viennent pour gagner de l’argent.

Et ils gagnent de l’argent en revendant les actions qu’ils ont achetés.

C’est donc ce qu’on appelle la sortie, l’exit strategie.

En fait, la sortie, c’est assez simple : soit on revend la boite, soit on l’introduit en bourse. Dans les deux cas, les investisseurs revendent leurs actions.

Dans 90% des cas, la sortie, c’est en fait un rachat par un industriel.

La sortie est plus ou moins réussi.

Pour les investisseurs, et c’est normal, le critère clé, c’est la valo (valorisation) de la sortie.

Les investisseurs sont venus à une valorisation donnée (disons 5 M€ par exemple) et ils gagnent de l’argent en fonction de la valeur de rachat. 10 M€ de rachat, et ils font X2, 20M€ et ils font x4, …

Pour les fondateurs, et pour l’équipe, c’est différent. Bien sûr, l’argent est également un critère, surtout pour les fondateurs, mais la « logique » de l’acquisition est également un facteur : l’équipe va-t-elle continuer ou va-t-elle être disloquée ? La boite acheté va-t-elle pouvoir se développer, ou est-ce un achat pour « dépecer la bête » ?

Bon, après, il y a la communication.

Au niveau communication, il faut bien le dire, on est bien souvent dans le « story telling ».

Dans la réalité, c’est pas toujours aussi rose ;).

Après, c’est normal de positiver : une startup, c’est une aventure, et même si la sortie n’est pas celle dont on rêvait, c’est normal, c’est même très bien, de voir les aspects positifs, le chemin parcouru, les étapes réussies.

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