Certains professent de grandes idées, de grands concepts. Les détails pourront être réglés par des ‘petites mains’…
Oui, pour avoir une vision stratégique, il faut savoir s’abstraire des détails. C’est complètement nécessaire…
Mais dans le même temps, il ne faut pas perdre de vue les détails, qui font la réalité d’un service, d’une application.
En effet, entre un site e-commerce super bien fait, et un « machin » qui fonctionne comme il peut, il y a très peu de différence.
Pas simple tout ça…
A mon sens, un manager doit s’intéresser aux détails « externes » :
- Le Front, ce qui est visible pour le client, sous plusieurs angles (ergonomie, design, service bien sûr, temps de réponse, …) ;
- Les éventuels interfaces avec les autres entreprises, ou autres entités.
Ensuite, les équipes internes doivent prendre le relai pour « mettre en musique » le service.
Si je prends mon exemple préféré, je suis persuadé que Steve Jobs fait plus ou moins comme ça :
Il ne doit pas connaitre les détails techniques, du développement de tel ou tel module… Par contre, il est intransigeant sur l’expérience utilisateur, sous tous ces aspects : touché de l’objet, temps de réponse, ergonomie des applications, …
Il c’est également forcément intéressé à la mise en oeuvre de l’écosystème pour le développement des applications.
Réflexion très intéressante!
Le client ne se préoccupe que du front. Google Search a beau être un service hyper complexe, le Front est très simple et c’est ce qu’attend le client.
C’est donc bien le rôle du leader de s’assurer que le front apporte l’expérience attendue au client (même si le back a bien entendu souvent un impact fort sur le front).
dans ma jeunesse, j’ai aprris une chose : « il n’y a que les choses simples qui fonctionnent » (je rajoute « … dans le temps »)
le détail est important, certes mais s’il prend plus de place que le coeur d’un concept/projet/appli, …. alors on en perd le sens.
Ca me fait penser a ce que disais un architecte : Dieu est dans les détails.