Premiers retour du salon Ad-Tech

Donc, comme prévu, je suis allé ce matin sur le salon ad:tech. Voici quelques retours à chaud.

J’ai voulu me connecter en arrivant… Et quand j’ai vu le prix du Wifi (10€ de l’heure), je suis parti en courant ! Quand ensuite je me suis baladé sur le salon, les gars m’ont tous dit qu’en plus, le Wifi, il ne marchait pas !

Mais un tel salon, c’est surtout l’occasion de rencontrer des gens intéressants.

Portrait de Jacob ShareJ’ai par exemple rencontré Jacob Share, un drôle de gars, qui a pas mal d’expérience dans le développement de sites marchands (Amazon, ça calme !). Si vous le croisez, vous pourrez pas le rater, il a une kippa orange sur la tête ! Et sous la kippa, il y a plein d’idées de business…

J’ai également assisté à la conférence d’ouverture, avec Marc Simoncini et Kevin Ryan.

Marc Simoncini et

(J’ai trouvé l’image sympa, avec les deux speakers en ombre chinoise devant le slide de la conférence)

Portrait de Kevin RyanKevin Ryan, je connaissais pas. Il est bien le gars. D’abord, il a un « track record » impressionnant : c’est le fondateur de DoubleClick, et il a dirigé la boite pendant pas mal d’année, jusqu’à son introduction en bourse. Il dit que maintenant son truc, c’est de lancer des startups, de diriger la boite pendant les premiers mois, jusqu’au premier tour de table (4 ou 5 millions $), puis il part sur autre chose…

Son discours, c’est de dire qu’Internet, ça reste le bon endroit pour faire du business. On est encore au début, et il reste de très bonnes années devant nous : ça nous assure de 5 à 10 ans de très forte croissance.

Son autre point, confirmé par Marc, c’est à quel point les acteurs des médias traditionnels n’arrivent pas à se développer sur Internet, laissant la place à des nouveaux acteurs malgré l’érosion continue de leurs marchés (papier, radio et maintenant la télé). Les problèmes des grands groupes seraient la vitesse de décision et d’exécution d’une part, et l’incapacité à prendre des risques d’autre part.

Ils (Marc et Ryan donc) ont également parlé IPO, pour expliquer que c’était vraiment l’enfer. Marc a ainsi parlé d’une boite américaine, faisant plusieurs dizaines de millions $ de CA, devant dépenser 10% du chiffre d’affaires et 50% du temps pour du reporting (Sarbanes-Oxley quand tu nous tiens…). Donc, « l’exit strategy », c’est plutôt des acquisitions. Et ça tombe bien, il y a des acheteurs !

Marc, qui aime toujours raconter des anecdotes sympa, nous a parlé de la réussite en France. Il nous a ainsi raconté qu’à la suite d’un bel article dans Libé, il se retrouve avec simultanément 6 organismes de contrôle (de mémoire : les impôts, l’URSAFF, la DGCCRF, des associations de protection des consommateurs, …) !

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