Programmer

J’ai commencé dans la vie professionnelle comme développer.

« Programmateur » comme m’avait dit un gars rencontré à qui j’expliquais ce métier, il y a 25 ans 😉

programmateur

J’ai fait ce boulot à fond, pendant 10 ans, en 4D, C++, Java, plus tout un tas de langages que j’apprenais par plaisir (comme H d’Objecteering 😉 )

Puis j’ai bossé à la R&D de France Télécom, et paradoxalement, cela m’a éloigné de la programmation : il fallait monter les projets, les encadrer, les présenter… et j’ai perdu petit à petit le contact avec la programmation… en apparence. En fait, j’ai gardé un contact étroit avec cet « art », a lire beaucoup, discuter, tout regarder…

En montant Araok, je n’avais plus l’occasion de programmer, puisque le travail de consultant n’est clairement pas sur ce plan là.

Et puis je suis reparti sur une startup, dont je vous parlerais bientôt.

Au sein de la petite équipe, Thomas m’a « subtilement » convaincu que ça serait bien si je pouvais participer aux développements.

J’étais réticent au début, pensant qu’en tant que patron je ne pourrais pas tout faire.

Je travaillais avec les équipe en mode « coatching » : assi derrière eux, à regarder ensemble le code, à le commenter.

Et puis j’y suis allé.

oldrevolver

Et j’en suis très heureux 🙂

C’est, j’en suis convaincu, bien pour la boite.

Bien sûr cela me donne un surcroit de travail assez énorme.

Mais quel plaisir de « faire du légo ».

Finalement, j’ai arrêté de programmer pendant quasiment 15 ans.

On s’y remet très très vite 😉

Et les fondamentaux n’ont pas changés.

Bien sûr, il y a des nouveautés. Les outils pour développer (en Java en l’occurrence) ont fait d’énorme progrès. Par exemple, sous éclipse, la compilation est pratiquement transparente et les erreurs remontent en temps réel.

Et je dois encore creuser les annotations, et sans doute pleins de choses.

Et par rapport au job de patron, cela me semble tout à fait compatible. Je ne dis pas que ça durera comme ça longtemps, mais là, ou l’on construit les bases, cela rend il me semble les choses plus simples, plus naturelles.

Bon, je vous laisse, j’ai un programme sur le feux 😉

6 commentaires

  1. 4D 🙂 un très bon souvenir, c’est ce soft qui m’a permis de commencer à programmer… Un vrai OVNI à l’époque, avec la définition visuelle des relations, le tout traduit, et une réussite française plutôt méconnue.

    ça me rappelle de bons souvenirs !

  2. Très bonne initiative. C’est toujours quand on sait de ce qu’est fait le coeur.en tout cas bonne continuation.

  3. Excellent témoignage. Pour moi, le retour à la programmation a été comme un retour aux sources après 8 ans d’arrêt. L’opportunité de me lancer dans un projet neuf m’a donné des ailes. Etre patron et programmeur, c’est un métier de rêve !

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