Le terrain de jeu

La plupart des gens sont « bien câblés ».

Ils ont un « espace » de compétence, et sont heureux de pouvoir les mettre en pratiques.

Un architecte technique ne sera jamais plus heureux que quand il peut concevoir une belle architecture, qui donnera satisfaction à tout le monde (quelle reconnaissance !)

Un responsable SEO aura à coeur de faire du bon boulot : faire remonter son site sur Google.

Ect… Vous avez compris l’idée 🙂

Mais bien sûr, les choses ne se passent pas toujours comme ça, ça serait trop simple !

Au delà du savoir faire « technique » ou métier de chacun, on doit tous comprendre quel est le terrain de jeux sur lequel on joue.

Le terrain de jeu, c’est défini par ce qu’on peut faire, et surtout ce qu’on ne peut pas faire.

La plupart du temps, on apprend sur le terrain (justement 😉 ) quel est le réel terrain de jeu sur lequel on peut opérer.

Il peut même y avoir un sacré écart entre ce qu’on vous dit et la réalité !

Les limites du terrain, ce sont des histoires de territoire (tu ne peux pas faire ça, c’est de la responsabilité de l’équipe machin), d’égo (si tu dis ça, bidule va mal le prendre), de management « décalé » (le chef a dit Truc, on va faire Truc, même si on prend conscience que c’est pas ce qu’il faudrait faire).

Il y a aussi bien sûr des critères très objectifs : moyens financiers, humain, techniques en particulier.

Autant dans une petite boite, tout cela doit être plutôt simple, autant il faut vite apprendre à naviguer avec ces paramètres, explicites et implicites, dans une grosse boite.

tout cela est vrai en général, et est particulièrement fort pour les métiers liés au software, parce que ces métiers sont encore jeunes, et pas forcément bien maîtrisés par les décideurs.

Alors, c’est quoi votre terrain de jeu ?

5 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *