Refaire le monde ou s’y adapter ?

J’essaye d’y voir clair sur les dernières évolutions du Web… Pas si facile : ça bouge vite, et pas dans des directions toujours très cohérentes…

Il me semble qu’on peut classer les comportements des boites en deux catégories :

  • Celles qui veulent refaire complètement le monde ;
  • Celles qui s’y adaptent.

Le très bon exemple en ce moment, c’est Facebook.

Facebook refait complètement le monde !

Facebook, c’est :

  • Un blog ;
  • Un flickr ;
  • Un twitter ;
  • Une messagerie ;
  • Une messagerie instantanée ;
  • Une plateforme pour développer des applications ;
  • Une régie de publicité.

J’en oublie probablement…

Et tout ça en interne, sans réutiliser les services tiers.

A l’opposé, je viens, comme tant d’autres, de créer un lien entre Twitter et mon compte Likedin. Linkedin a donc ajouter la possibilité de faire vivre son compte, à partir de twitter.

Ils auraient pu réinventer « l’eau chaude », mais non, leur logique, c’est de s’appuyer sur le service existant et de plutôt focaliser l’énergie sur ce qui fait leur différence.

Si je devais parier sur l’avenir, je parierais plus volontier sur une boite qui utilise intelligemment des services tiers plutôt que sur une boite qui réinvente tout…

9 commentaires

  1. Facebook refait le monde vraiment? si une partie de la refonte facebook c’est largement inspiré de Twitter (cf dernière refonte de Facebook avec le superbe fil d’actualités)

  2. Je suis généralement d’avis de ne pas « refaire » le monde en effet. (Combien de clients veulent parfois mettre en place des choses qu’ils ont vu à droite à gauche… au point de quasiment vouloir refaire un Facebook…)
    Cependant, et c’est à mon avis l’une des différences entre Facebook et d’autres services « réinventant l’eau chaude », Facebook a su mettre à disposition les clés à son service pour permettre un lien avec les services existant.
    Pour ne prendre que mon exemple personnel, j’utilise peu les services Facebook eux-mêmes, me contentant du service pour me tenir informé de l’actualité d’amis plus ou moins perdus de vus, etc.
    La quasi-totalité de mon activité sur Facebook est quasiment uniquement basée sur de l’agrégation de contenus existant ailleurs :
    – Billets de mon blog
    – Photos Flickr
    Et encore, je n’y fais pas remonter mon statut Facebook.
    C’est là un grand point fort de Facebook, qui permet tant à l’internaute lambda de gérer « de A à Z » sa vie digitale en un seul espace qu’à un utilisateur avancé de poursuive à utiliser ses services préférés tout en en faisant bénéficier ses proches grâce à une agrégation sur Facebook.

  3. Google wave à l’air de vouloir réinventer le monde, et quoi que je ne l’ai pas essayé, ça à l’air vraiment pertinent. Tout faire autour d’une seule plateforme, permet de n’avoir à apprendre qu’une seule interface, et présente l’information de façon plus synthétique.

  4. @Francis> Oui, c’est vrai… Mais c’est Google, et l’exercice me semble un brin différent : il veulent remettre à plat le protocole de communication, qui a 20 ans…

    @Clément> Oui et non… de focalisation aussi. Mon point est qu’il peut être malin de pousser une innovation, et de s’appuyer sur l’existant pour la développer.

  5. 3 points intimement liés pour réfléchir autour de cette question.

    1) effets de réseau:
    profiter des effets de réseau existant (l’utilité d’un individu à utiliser un service augmente avec le nombre d’utilisateur déjà présents) ou en développer de nouveaux? Ce qui amène au
    2) niveau envisagé du verrouillage des internautes:
    Veut-on des internautes « captifs » ou joue-t-on la complémentarité des services?
    3) rapidité de développement du service:
    Quelle est la politique du site? Veut-il se développer rapidement en utilisant l’existant ( ce qui implique d’être lier à Twitter)? Ou alors prendre plus de temps (en perdre?) en restant indépendant comme Facebook?

    En l’occurrence ici, Linkedin fait le choix de profiter des puissants effets de réseau de Twitter pour les combiner aux siens, rendant les deux services mutuellement avantageux, ce qui peut amener de nouveaux internautes à s’inscrire à l’un ou l’autre. Et ça c’est très bien vu

  6. Mon ex Boss dans tous ses courriels signait un truc court à l’américaine, c’était :

    « Don’t surf, make wave’s » 😉

    Je trouvais ça court et concis non ?

    /Olivier
    « surfeur »

    PS : Google – Facebook – LinkedIn – Paypal – Skype – Meetic – Free (j’essaie de trouver des frenchies) ont fait des waves non ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *