Manager en aveugle ?

Pour manager, que ce soit des équipes internes ou des prestataires, on peut se trouver dans deux situations :

  • Soit on en sait autant, voir plus que l’autre ;
  • Soit pas ;).

Si on en sait autant que celui qu’on manage, d’une certaine manière, c’est facile. On sait ce qu’il doit faire, comment on le ferait. On saura fixer les objectifs, valider que le travail est fait, et bien fait.

Bref, dans ce cas, on est à l’aise… L’autre peut être moins 😉 : on risque dans cette situation de ne pas vraiment déléguer, de garder le sentiment : « j’aurais mieux fait » et ça se sent…

Et puis, on ne peut pas toujours être dans cette situation. Sinon, ça veut soit dire qu’on sait tout faire (bravo !), soit qu’on se limite, en refusant de travailler sur des sujets qu’on maîtrise moins bien, voir pas du tout.

Donc, fatalement, on va se retrouver à gérer des équipes sur des sujets qu’on maîtrise mal.

On se sent aveugle : comment fixer les objectifs ? Comment savoir si le travail est bien fait ? Comment savoir si le prix proposé par un prestataire est le bon ?

OK, ok, mais il y a une autre question à se poser : pourquoi certains y arrivent ? Et surtout, comment font ils ?

Voici, dans le désordre, quelques éléments de réponse :

D’abord, on doit toujours savoir fixer les objectifs. Effectivement, si a un moment donné on ne sait pas faire ça, c’est qu’on n’est pas prêt pour faire faire le job.

Savoir fixer les objectifs, ça ne veut pas dire savoir faire le travail, ça veut dire savoir mesurer la qualité du travail réalisé.

Exemple, pour la technique :

Je veux un site qui s’affiche correctement sur tous les navigateurs ;

Je veux que toutes les pages s’affichent avec un temps de réponse inférieur à XXX ms ;

Je veux …

Ce sont bien des objectifs, qui pourront être vérifiés, et qui sont important pour la réussite du projet.

Autre règle : il ne faut pas être complexé par rapport à son « incompétence ». On doit être à l’aise, avec le fait de gérer des équipes qui en savent plus que vous. Au contraire, on doit valoriser ces équipes, qui en savent tant…

Par contre, on doit se mettre en phase sur un langage commun. Un gars qui, pour expliquer la non atteinte d’un objectif, vous donne une explication incompréhensible ne joue pas le jeux. C’est à vous de lui dire que vous comprenez pas la réponse, et à lui de s’adapter.

Enfin, nécessairement, il faut « trianguler », croiser les informations.

Exemple : vous faites faire par une société un développement. Il est indispensable de faire faire plusieurs devis.

C’est un point délicat mais important :

Délicat parce que les devis peuvent être complètement différents, avec des budgets très éloignés, sans qu’il y ai arnaque.

Donc, cette approche peut être déstabilisante.

En fait, il faut rester zen, et creuser pour comprendre.

Une société ne vous donne pas d’explications claires ? C’est mauvais signe pour la suite, cela montre son incapacité à s’adapter à vous.

Bref, que ce soit un prestataire ou une personne en interne, la règle est simple : on doit se comprendre.
Donc, « l’autre » doit être fort dans son domaine, mais en plus, il doit être capable de communiquer clairement avec vous.

Bon, à suivre probablement dans d’autres billets, il est tard 😉

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