Cette expression, cœur de métier, est bien souvent utilisé par des dirigeants pour piloter l’entreprise, faire des choix.
– On peut faire ça ?
– Non, c’est pas dans le cœur de métier.
Ils ont raison ces managers, de chercher la focalisation.
Pour réussir, une entreprise doit choisir « sa niche » et se concentrer dessus, pour être la meilleure sur ce domaine. On ne peut être bon partout.
Mais ce management a également un risque : le risque de figer artificiellement l’entreprise, alors que le monde bouge, très vite.
Les exemples sont nombreux de boites qui ont changé radicalement de cœur de métier !
Exemples :
Danone, passé de la fabrique de verre à la distribution de produits laitiers (et plus largement encore aux produits alimentaires aujourd’hui.
Apple, qui a certe gardé la fabrication / distribution d’ordinateur, mais qui fait aujourd’hui une bonne partie de son chiffre d’affaires avec des lecteurs MP3 et des téléphone.
Alors, c’est quoi votre cœur de métier ?
La diversification n’est pas pour autant tjs néfaste si elle est maitrisé, mesuré et réaliste
Une composante importante d’un cœur de métier : le savoir-faire, les compétences en jeu dans l’entreprise.
Des outils issus de la gestion de connaissances (Knowledge Management – KM) permettent de cartographier les savoir-faire d’une organisation. Chacun de ces savoirs peut alors être caractérisé, notamment à partir de critères comme l’ exclusivité(par rapport à la concurrence), le niveau d’obsolescence, la spécificité par rapport au domaine d’activité, le potentiel d’innovation…
Cette démarche permet donc de saisir le cœur de métier effectif d’une entreprise et de la guider dans l’éventuelle redéfinition de celui-ci. Les évolutions organisationnelles liées à cette redéfinition peuvent également être réfléchies grâce aux outils de KM.
Cette démarche fait partie du cœur de métier des gestionnaires de connaissances ou cogniticiens. Elle peut être intégrée dans une démarche plus globale d’intelligence économique.