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Les nouvelles Pages marques Facebook : c’est parti !

Cet article est écrit par Julien Chaumond, auteur du livre Social commerce et Fondateur et CEO de Productism. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Ca y est ! C’était attendu depuis le lancement officiel de Timeline, le nouveau profil de Facebook pour les pages utilisateur. Facebook a lancé hier, lors d’un grand événement orienté Marketing, les nouvelles Pages, également basées sur Timeline.

Concrètement, l’expérience utilisateur est donc à nouveau cohérente entre les pages profils et les pages marques (la différence de design et d’ergonomie devenait de plus en plus étrange). Comme pour les profils personnels, les marques ont maintenant beaucoup plus de possibilités d’expression visuelle, avec des photos beaucoup plus grandes, notamment tout en haut de la page (« Cover picture »), et une vue chronologique permettant de « remonter dans le temps ».

C’est vrai que certaines pages mises en avant par Facebook sont très réussies visuellement :

Ce qui est intéressant, c’est que contrairement à la Timeline pour profils, le déploiement de ces nouvelles pages va être très rapide : toutes les pages y seront passées dès le 30 mars.

Si le lancement de Timeline pour les marques était à prévoir, les annonces d’hier ont tout de même apporté pas mal de surprises, et les marques/commerçants et leurs agences vont avoir du boulot d’ici le 30 mars 🙂 :

  • Il ne sera plus possible de définir un « Welcome Tab », c’est-à-dire un onglet affiché aux utilisateurs de Facebook qui ne likent pas encore votre marque, et leur demandant de le faire (« Like Gate »). Est-ce que cela va marquer la fin de la « course aux Likes » ?
  • En parlant de ces « Page Tabs » (des onglets où les marques peuvent ajouter des applications à leur page) : ils vont quasiment disparaître, en tout cas sous leur forme actuelle : la présentation en onglets au-dessous du logo de la marque disparaît, au profit des petites vignettes que l’on avait déjà pour les applications sur la Timeline. Et la page tab proprement dite, a un layout complètement différent (plus de colonne de gauche, et une largeur beaucoup plus élevée).
Ce qu’on peut dire, c’est que la distinction entre applications Canvas et Page tabs va donc fortement diminuer. Et pas mal de marques ou fournisseurs de solutions de page tabs vont devoir modifier sensiblement leurs offres (et rapidement !) pour les adapter au format et à l’ergonomie des nouvelles pages.

Dans l’ensemble, les changements semblent positifs pour l’utilisateur, et je pense que ces évolutions ont été faites vraiment en pensant d’abord à l’utilisateur. Reste aux marques à s’y adapter ! En parallèle à ces évolutions, ce qui est clair, c’est que Facebook met aussi de plus en plus la pression aux marques pour qu’elles annoncent sur la plateforme, avec de nouveaux outils publicitaires comme le Reach Generator pour augmenter la visibilité des Pages.

Pour finir, un film sympa présenté par Facebook : http://vimeo.com/37605266

Facebook Pages from Strike Anywhere on Vimeo.

Twitter lance (timidement) ses pages marques

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Twitter les avait dévoilées en décembre dernier pour une poignée de partenaires US, ce sont maintenant une vingtaine de marques britanniques qui ont ce privilège à leur tour : entre autres Asda, Cadbury, Sky, et Lynx (le nom anglais du déo Axe, qui a aussi fait récemment une appli Facebook très réussie pour le lancement de son dernier produit) :

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les pages marques sur Twitter ne sont pas fondamentalement différentes des pages personnelles… :

  • Un peu plus de customisation graphique (la bannière en haut de la page, au-dessus des Tweets, mais qui n’est pas cliquable)
  • la possibilité de garder en permanence en haut du flux un message particulier, un « Promoted tweet » — et lorsque celui-ci contient une photo ou une vidéo, celle-ci est « dépliée » par défaut.

Pour avoir accès à la bêta de ces pages marques, il faut déjà être annonceur sur la plateforme, ce qui n’est pas très facile, car la mise initiale se situe autour de 25,000 $… 🙂

A votre avis, quelles seront les prochaines fonctionnalités Twitter spécifiques pour les marques ? Est-ce que ces pages vont se généraliser rapidement ?

Facebook Open Graph: des applis, pas des boutons !

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

Nous parlions de la Timeline il y a quelques semaines, et ça y est, Facebook vient de lancer officiellement l’Open Graph 2.0, sa composante la plus emblématique et la plus innovante.

Sauf que… les retours qui sont faits sur cette annonce par pas mal de blogs (y compris Le Figaro) sont un peu à côté de la plaque (ou en tout cas ne sont pas assez clairs) : Facebook n’a PAS lancé des nouveaux boutons Like tels que « Read », « Watch », ou dans le cas du e-commerce, « Want » ou « Buy ». Ce sont les développeurs d’application qui peuvent créer, dans leurs applis, ces actions et les associer à des boutons — ou plutôt d’ailleurs les publier automatiquement.

La différence est vraiment majeure : dans le cas du bouton Like, l’internaute doit explicitement cliquer sur un bouton. En contrepartie, si je mets un bouton Like sur mon site, mon contenu va pouvoir être partagé sans avoir à installer une application Facebook (car le bouton Like, c’est directement un bout de Facebook sur mon site). En revanche, dans le cas des applications utilisant l’Open Graph 2.0, l’utilisateur doit installer l’appli (et donc passer par l’écran d’autorisation, qui vient d’ailleurs d’être mise à jour également). Mais une fois qu’il a l’installée, celle-ci peut publier automatiquement des actions sur son profil (notamment dans le Ticker).

Il n’y aura donc pas un bouton « Want » ou un bouton « Buy », mais autant de boutons (ou de publications automatiques) que d’applis.

Facebook a mis en avant hier un premier batch d’une centaine d’applications, que vous pouvez retrouver ici ou sur le visuel ci-dessous. Pinterest, RunKeeper, Dailymotion ou Cinemur rejoignent ainsi les « précurseurs » notamment Spotify et le Washington Post (qui ont gagné tous deux plusieurs millions d’utilisateurs en quelques semaines grâce à Facebook !).

Benjamin, de Presque Parfait, nous parle de Facebook

Je lis un peu partout que le f-commerce c’est nul, que ça marche pas….

J’ai proposé à Benjamin un échange sur ce sujet.

Voici les notes que j’ai prises suite à cet échange :

Déjà, il faut dire que Presque parfait est une marque. Les produits que propose la boutique, on ne les trouvent que chez moi.

La situation est donc différente pour un revendeur, pour qui les produits ne sont pas exclusifs, et qui doit pour exister se battre sur les prix, les services.

Presque parfait existe maintenant depuis un an.

J’ai tout misé sur le bouche à oreille.

Le bouton « Like » sur les pages produits est plutôt bien utilisé.
Exemple : sur un produit comme ce body, on est à plus de 450 like.

Chaque fois qu’une personne clique sur ce lien, l’info remonte dans son flux Facebook, et ces amis reçoivent cette info.

15% du trafic arrivent sur la boutique directement par ce moyen.

Pour les ventes, j’ai deux scénarios :

1) L’achat impulsif :

  • Découverte de la boutique sur Facebook,
  • Arrivée sur le site
  • Achat

2) L’achat « multi couche » :

  • Découverte de la boutique via Facebook,
  • Visite « de courtoisie », pour voir
  • Achat plus tard, en retrouvant la boutique via Google

Pour arriver à ce résultat, j’ai mis en avant les éléments de Facebook sur le site :

Sur la page produit, il y a deux boutons biens visibles : le bouton d’ajout au panier et le bouton like.

Il y a aussi l’encart Facebook associé à la boutique, en bas des pages.

Le bouton Like de cet espace là est bien plus fort, puisque là, le client dit : j’aime la marque.

Après, la question est : comment communiquer sur Facebook.

Il faut bien voir que les gens ne sont pas sur Facebook pour travailler. On est dans le fun, le loisir.

Il faut donc être très attentif à communiquer de manière adaptée.

En particulier, il faut se garder d’une communication trop « push » commercialement.

Je communique plutôt sur l’actualité des produits, ou sur des choses « fun », en rapport avec la marque :

Attention aussi à ne pas trop publier ! Il faut bien voir que par rapport à un blog, Facebook, c’est du push : les personnent qui aiment la marque reçoivent, sur leur mur, les publications. Si ils ont le sentiment d’être spammés, ils vont se désabonnés.

Je conseille 3 communication par semaine, pas plus. Par contre, il est très important de répondre, de réagir en temps réel.

Bien sûr, de temps en temps, je peux également envoyer une information commerciale :

Au début, je communiquais de la même manière entre le blog et Facebook. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, parce qu’il s’agit en fait de deux cibles différentes.

Sur le blog, il s’agit principalement de personnes qui suivent l’activité e-commerce de la marque. Alors que sur FaceBook, il s’agit de personnes qui aiment la marque.

Tout cela fonctionne, mais je suis dépendant de Facebook.

Facebook gère un « espèce de quality score » à la Google.

Quand on publie sur la page, l’info n’est pas systématiquement relayée sur les murs des fans. Plus un message est commenté, plus le quality score monte, et plus les billets seront diffusés. Cela marche aussi dans l’autre sens : si un message n’a pas de commentaire, le quality score baisse, et les prochains messages seront moins diffusés…

Le fonctionnement de Facebook n’est pas du tout transparent, c’est une sorte de « boite noir ».
Des fois, j’ai un buzz qui monte, mais je ne sais pas forcément d’ou cela vient. Facebook ne propose pas de moteur de recherche !

Au final :

Facebook est très bien pour se faire connaitre.
Je conseille de rester sur quelque chose de simple : le bouton « Like », j’aime, est très bien, très simple.

Spread-Button

 

Spread-Button se propose de faire le lien entre un site e-commerce et les réseaux sociaux :

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a là un positionnement stratégique, une opportunité, un besoin…

Maintenant, la question est : comment faire ce lien ? Que proposer, tant pour le marchand que pour le client ?

L’approche de Spread Button est intéressante :

Il s’agit de connecter les deux mondes via une base client.

Une fois cette connection réalisée, c’est gagné : la base a accès aux données de chaque univers, et peut les exploiter.

Les fonctions proposées sont :

  • Segmentation : Segmenter la base, à partir de données du e-commerce croisées avec des données sociales
  • Acquisition : Lancer des opérations virales, pour capter de nouveaux clients et de nouvelles commandes
  • Tracking : Suivre et mesurer les opérations réalisées grâce aux opérations d’acquisitions
Petit exemple illustré :
Un site intègre un bandeau « attractif » (gagnez un bon de réduction de 10%)
Un clic sur la pub, et l’internaute rentre dans le « tunnel » permettant de se connecter sur l’un des réseaux sociaux (prenons Facebook) :
L’internaute clique donc sur le logo Facebook :
Après avoir renseigné ses identifiants, il doit valider l’utilisation de l’application SpreadButton :
Retour sur la boutique pour l’étape suivante :
Encore un clic, pour arriver sur le code tant recherché 😉 :
Un clic sur partager, permet d’arriver sur la page suivante :
A cette étape, Facebook redemande une autorisation :
Bon, si on valide, on arrive au bout :
Petite copie d’écran du back office, pour montrer à quoi ressemble un « client connecté » :
Je trouve l’idée d’Olivier très intéressante, mais je pense qu’il est indispensable de raccourcir ce chemin !

 

 

Identité numérique, avis clients et réseaux sociaux

J’aurais du rajouter « et choucroute garnie », non ? 😉

Plus sérieusement, je crois que ce billet est tout à fait fondamental, sur l’avenir des réseaux sociaux, et du e-commerce.

Je m’explique !

On sait bien que pour le e-commerce, les avis clients représentent juste une dimension fondamentale.

Les études, les résultats concordent : les clients écoutent les avis de leurs « frères ». Ces avis ont plus de valeurs que tout ce que pourra dire le marchand.

C’est vrai, et cela a pour conséquence que les faux avis se développent.

Comment pourrait il en être autrement ? Avoir des avis riches, cela fait vendre, cela représente donc rapidement de gros enjeux. Cela devient vite très rentable de « fabriquer » des avis bidons.

Cette offre, des avis bidons, se professionnalise.

Avant, on avait des trucs de bas niveau : des stagiaires, avec la doc technique sous les yeux, qui « récitaient » la doc dans les avis clients par exemple.

Cela a bien changé aujourd’hui, avec des boites qui proposent un travail plutôt qualitatif : Ip variés, commentaires travaillé, qui font « plus vrai que nature ».

Sauf que, pour beaucoup de monde, c’est « pas bien » :

Cela tue le modèle des avis clients, il ne faut pas s’y tromper. Ces offres déforment le modèle.

Et puis, un pro ne fera jamais le même retour d’expérience qu’un vrai client.

Un élément de solution, c’est ce que fait déjà Amazon : c’est faire la différence, entre un avis « anonyme » et un avis d’un utilisateur identifié, connu. Chez Amazon, ils parlent de « Trusted User ».

Je parle de tout ça parce que Google, avec Google+, propose qu’on puisse jouer avec son réseau social à condition qu’on avance avec sa vraie identité.

Cela n’a peut être l’air de rien, mais cela change tout !

Sur les autres services, on peut « avoir un faux nez » : Facebook, Twitter. Je peux être « celui que je veux ».

Pour Google, je trouve cette stratégie incroyablement intelligente et différentiante.

Parenthèse : pour Google, savoir qui s’exprime, c’est une façon d’intégrer les avis des Internautes sur les résultats de recherche, et de minimiser le biais des faux avis… Google a finalement le même problème qu’un e-commerçant !

Cela veut dire que sur le réseau de Google, on sait vraiment à qui on parle, qui s’exprime.

Et maintenant, vous voyez le lien entre les trois éléments du titre ?

Google propose un service ou on ne peut être que ce qu’on dit être. Les réseaux sociaux sont évidement un vecteur clé pour les avis clients, sur site ou déportés sur les réseaux sociaux.

Sans doute comme vous, je vais suivre cela de très près, et j’espère que Google va réussir cette percée là, qui est, à mon avis, porteuse de valeur, à tous les sens du terme !

 

Au secours, Facebook mange le web !

On sait tous que Facebook est un « gros truc », que pas mal de monde y est, et y passe pas mal de temps…

Mais, avant de lire cet article, je n’avais pas conscience, en fait, de l’ampleur du « machin ».

L’article part de l’analyse suivante :

Ce que dit ce diagramme, c’est que

  • Le temps passé, sur l’ensemble du web, décline de 9% en 1 an
  • Alors que ce temps explose, pour Facebook, avec une progression de 69%

Si ce diagramme est juste (ça reste à vérifier !), cela veut dire que Facebook devient, est devenu « le » web, pour pas mal d’internautes.

Est-on passé d’un « web ou l’on cherche » à un « web ou on est en relation » ?

Qu’en pensez vous ?

(merci Benjamin !)

 

La guerre des boutons

Normal, indispensable même, quand on fait du e-commerce, de s’intéresser aux réseaux sociaux.

Et une façon simple d’avancer, c’est de mettre un bouton « like » sur la page produit.

Bonne idée.

Et si l’internaute veut parler du produit sur Twitter, pourquoi ne pas l’aider ?

Au fait, Google vient de lancer son propre bouton :

Mais pourquoi s’arrêter là ? Et si…

Vous voyez l’idée ?

Clairement, ce n’est pas la bonne solution.

Les internautes sont avant tout sur le site pour acheter. Tous ces liens, vers des réseaux sociaux, c’est très bien, mais ce sont des distractions, des éléments qui font partir les internautes, sans garantie qu’ils reviennent.

C’est bien de proposer des fonctions liées aux réseaux sociaux, mais bon, proposer trop de choix n’est pas une bonne idée.

Mon avis est que cela montre bien la non maturité de ce sujet 😉

Il reste à inventer le lien « soft » entre les sites e-commerce et ces espaces « sociaux » !

Facebook et e-commerce. Bon, on fait quoi ?

Le développement des réseaux sociaux en général et de Facebook en particulier change la donne.

Quand on fait du e-commerce, on se dit que nécessairement, on doit s’intéresser a ce qui se passe sur Facebook.

Et c’est vrai 😉 !

On doit s’y intéressé, parce que les internautes, les clients, y passent du temps, et que c’est un moyen, parmi d’autres, de faire du e-marketing : d’échanger avec les clients, de voir ce qui se dit sur votre marque, …

Mais mon sentiment, partagé par plusieurs collègues avec qui j’ai échangé sur le sujet, est que certaines idées ne sont pas forcément les bonnes.

En particulier, je ne suis pas convaincu par l’idée de vendre directement sur Facebook.

Bon, comme toute généralité, on pourra trouver des contres exemples. Et on peut effectivement se dire que, pour certains produits, très « sociaux », ce type de mise en vente peut avoir du sens. Un « La Fraise » sur Facebook, c’est vrai que ça peu se défendre.

Mais pour les autres, non !

Pourquoi ?

Pour plusieurs raisons !

La première est qu’il n’y a pas de raison de faire ça !

Les internautes passent du temps sur FaceBook, mais ils n’ont aucun problème à cliquer sur un lien et aller sur un site marchand, qui pourra proposer une expérience d’achat bien plus riche (sans jeu de mots).

Deuxième raison : c’est une erreur stratégique ! Ceux qui font ça se privent simplement de toutes les données autour de l’acte d’achat. Ces données sont généreusement transférées à FaceBook !

D’ailleurs, j’ai l’impression que Julien Codorniou est en phase avec ça.

Enfin, il y a pleins d’autres choses, bien plus maline, à faire avec Facebook ;). Petit teasing…

Julien nous parle de sa startup et de social commerce

Julien Chaumond, l’auteur d’un très bon livre sur le social-commerce, était à e-commerce 121, et y a fait une présentation.

La voici :

Social Commerce – E-Commerce One to One Monaco

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