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3D Secure intelligent

Bon 3DSecure, vous voyez ce que c’est :

C’est le système qui permet de fiabiliser les paiements, avec authentification du porteur de carte.

Concrètement, c’est une option, que vous activez, ou pas, quand vous êtes e-marchands.

si vous l’activez, vous avez moins de risque de fraude, mais votre taux de transfo risque de baisser.

Pourquoi ? Parce que pour authentifier l’internaute, ça passe par des « processus », pas si évidents que ça, et pas homogènes d’une banque à l’autre.

Bon, mais le jeu en vaut la chandelle, et on sait bien, même si on ne se dépêche pas, qu’on va devoir y aller ;).

L’offre évolue, avec la possibilité d’activer de manière assez subtile 3DSecure.

En effet, puisque 3DSecure permet de gérer la fraude, on peut tout à fait choisir les moments ou on active l’option, et ceux ou on la désactive.

Exemples de stratégie :

  • N’activer 3DSecure que pour les commandes à plus de XXX €. Ce sont les commandes comportant le plus de risque.
  • N’activer 3DSecure que pour le premier achat. Le client qui revient, on a une relation de confiance avec lui. Vous avez déjà vu un fraudeur fidèle 😉 ?
  • N’activer 3DSecure que pour certaines commandes, jugées risquées…

Je sais pas vous, mais je pense que ça va dans le bon sens.

Autres articles sur 3D Secure :

Le m-Paiement en septembre avec Buyster ?

Les principaux opérateurs de teléphonie, Orange, SFR et Bouygues, se sont associés, avec Atos, pour créer Buyster.

Buyster a pour but de proposer une solution de paiement mobile plus simple.

On n’a pas encore les détails de la mise en oeuvre.

Ce que j’ai compris, c’est que le système permettra d’associer un n° de CB à un n° de portable.

On pourrait donc utiliser l’authentification du mobile (code PIN) pour valider son achat.

Cela devrait permettre un achat depuis le mobile facilement.

A suivre, une communication est prévue début septembre : tout dépend de la capacité de nos chers opérateurs à bien coopérer…

 

Le paiement en ligne – les acteurs en présence

Quand on vend en ligne, il y a toujours un moment ou on doit « passer à la caisse ».

Quoi que, sur certains sites, on a bien l’impression qu’on joue à « chercher charlie », mais c’est un autre sujet.

Donc, le paiement…

Comment ça marche ?

Comment se fait le lien entre la page HTML, le serveur de la boutique en ligne, et la banque ?

Le réflexe « naturel », c’est d’aller voir la banque, pour en discuter avec elle.

La banque va chercher son « expert » (en généal, à l’agence, ils ne connaissent pas trop) et vous proposer une solution.

Vous pensez donc que vous avez choisi la bonne solution en discutant directement avec votre banquier.

Et bien, pas forcément.

Pour le paiement en ligne, il y a un acteur, qu’on ne voit pas toujours : le PSP (Paiement Service Provider).

Cet acteur apporte une double prestation technique et service : c’est lui qui a développé la solution, en ligne, permettant d’insérer réellement le paiement dans un site marchand. Les transactions vont donc passer par sa plateforme.

Les PSP du marché sont, par exemple : Paybox, Payline, Ogone, Atos SIPS.

En fait, ce que vous ne savez pas forcément, c’est que, en allant voir votre banque directement, vous donner l’occasion à votre banque de gagner un petit peu plus d’argent, puisqu’elle va aller chercher un PSP, et vous refacturer la prestation, avec une petite marge.

Donc, mon conseil est le suivant :

C’est très bien d’aller en discuter avec la banque, c’est même indispensable.

Mais c’est bien d’en discuter aussi avec les PSP, directement.

en fait, là ou ça devient compliqué, c’est qu’il existe tout un tas de solutions qui compliquent cette vision du marché :

Cetains PSP sont en fait adossés à une banque (c’est le cas de Bibit).

Certaines banques ont développé leur propre solution de PSP. C’est, je crois, le cas e Cybermut.

Enfin, certains acteurs sont un peu des ovni, avec une offre très différente des autres : c’est le cas de Paypal bien sûr.

Page de paiement – jusqu’où peut on personnaliser la page ?

Doit on intégrer le paiement sur site, ou bien déléguer cette partie sur un site tier, géré par la banque ou par une plateforme de paiement (Paybox, Ogone, SIPS…) ?

Déjà : que font les autres ? Voici quelques réponses, au hasard de mes analyses :

  • Fnac : paiement intégré, n° de carte stocké
  • Amazon : paiement intégré, n° de carte stocké
  • CDiscount : paiement intégré, n° de carte non stocké
  • Voyage-SNCF : paiement intégré, n° de carte non stocké
  • Air-France : paiement intégré, n° de carte non stocké
  • Avis : paiement intégré, n° de carte stocké
  • Kiabi : paiement externe, page customisée
  • Vente Privée : paiement externe, page customisée

Clairement, le paiement intégré est plutôt réservé aux gros sites, et ce, pour plusieurs raisons :

C’est cher, et c’est cher 😉

C’est cher 1) parce que l’intégration technique est un peu plus complexe : il faut mettre en place des échanges avec des web-services.

C’est cher 2) parce que dans ce cas, le marchand prend une part de la responsabilité sur le plan de la sécurité. Il faut donc mettre en place une solution sécurisée, devant respecter la norme PCI-DSS.

Je pourrais rajouter que c’est cher 3) parce que, lors du passage au 3D SEcure, il faut retravailler le truc… Faisable, mais pas si simple.

Mais alors, pourquoi intégrer le paiement ?

Une seule raison : pour avoir une page paiement bien intégrée dans le processus achat : même codes couleurs, mêmes boutons, … Cela permet d’offrir une expérience d’achat complètement fluide, et donc plus performante.

Mais, au dela de ces éléments de « décor », on peut vouloir afficher des éléments dynamiques dans cette page. Exemple : rappeler quels sont les produits du panier.

En fait, quand on creuse le sujet, on se rend compte qu’il n’y a pratiquement pas un seul argument qui tienne, puisqu’on peut réellement pratiquement tout faire avec un paiement sur site tier.

Le mieux est de regarder cet exemple : télé-shopping :

Je n’avais jamais vu une page aussi bien personnalisée :

On est bien sur un site tier (Ogone en l’occurence).

Tout est personnalisé : les couleurs, les images, le fond, …

Mais regardez à droite : on a même le détail du panier.

Donc, pour faire simple : je pense que dans 99% des cas, on peut choisir le paiement sur site tier. Reste à bien choisir sa plateforme, et à bien la configurer, pour offrir une expérience d’achat fluide et performante !

Café Croissance – quelques notes

C’était donc le Café Croissance, ca matin, ou j’avais la chance d’être invité, pour parler de performance et de processus de paiement.

Quelques points, notés de ci de là :

Les plateformes de paiements (PSP pour les intimes) sont bien plus personnalisables que ce qu’on croit bien souvent.

Exemple « choc » avec Ventes Privées :

tout est personnalisé, les images, le fond, …

Jusqu’au style des boutons !

Autre fonction mise en avant sur cette image : on peut stocker son n° de carte bleue, et donc facilité le réachat. Cette fonction est supportée par le PSP !

Enfin, il existe également la possibilité de renvoyer, dès la page de paiement, sur le site marchand, qui aura donc la responsabilité de présenter le ticket.

C’est une option importante, qui permet de faire du marketing juste après l’achat, et de mieux tracker les ventes.

Sur l’évènement en tant que tel : j’ai trouvé le format sympa, il y avait du monde, de bonnes questions. C’est donc un évènement à recommander !

Voici ma présentation :

Café croissance – araok

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Merci aux organisateurs : Atos Worldline et Cofidis

Parlons paiement au Café Croissance

Je suis invité, le Café-Croissance, à parler paiement et performance.

Un beau sujet…

Vaut il mieux avoir le paiement sur le site e-commerce ou pas ?

Comment optimiser cette page clé ?

Je suis parti de pas mal d’exemples, pour discuter de tout ça de manière concrète.

Au fait, c’est le 17 Novembre, au Fouquets (et alors, c’est pas bien le Fouquets ? 😉 )

Pour s’inscrire, c’est par ici.

Nouveauté – Paypal Intégral Evolution

Paypal vient de sortir une nouvelle offre : PayPal Intégral Evolution.

La promesse est donc en trois volets :

  1. Plateforme de paiement complète, qui accepte une large gamme de cartes
  2. Un mécanisme de protection contre la fraude
  3. Une page complètement personnalisable

Le service est déjà intégré à plusieurs solutions e-commerce : 42stores, PowerBoutique, Prestashop et Store Factory.

Voici une copie d’écran de la page de paiement :

Au niveau de la détection des fraudes :

Le système analyse chaque transaction, et propose trois états : accepté, refusé, ou mise en attente.

Le prix de se service est :

  • Pas de frais de setup
  • 25 € d’abonnement mensuel
  • 0,25 € de frais fixe par transaction
  • De 2,3 à 1,4% du montant de chaque transaction

Points clés, à suivre :

  • Pourcentage des transactions qui vont entrer dans les 3 catégories : bien valider que le nombre de transactions rejetées n’est pas trop important
  • Voir comment sont traités les clients, en cas de mise en attente de la transaction.

Paypal sort sa carte bleue !

J’ai eu la chance de déjeuner ce midi avec une partie de l’équipe de Paypal, dont Emmanuèle Attali qui s’occupe du e-commerce, et Marc Jaugey, de la communication.

Bon, je reviendrais plus longuement sur cet échange, avec pas mal de news, mais je ne peux pas résister à l’envie de vous montrer ce que Marc m’a montré :

Paypal sort, aujourd’hui si j’ai bien compris, une carte bleue.

Bon, désolé, mais j’ai masqué le numéro de cette carte ;).

Le on et le off se mixent bien 😉

3DSecure. La paix pour les e-marchands, l’enfer pour les clients ?

Cela fait un bout de temps qu’on parle de 3DSecure.

Jusqu’ici, je pensais quelque chose comme :

Le positif, c’est que le marchand ne paye plus pour les fraudes.

Le négatif, c’est un risque de baisse du taux de transformation

Suite à un billet sur capitaine, et à un commentaire de notre ami Alban, je me pose des questions.

La thèse d’Alban, c’est que la responsabilité passerait non pas du e-marchand vers la banque, mais du e-marchand vers… le consommateur.

Son explication est la suivante :

Puisque, pour acheter avec la carte 3DSecure, il faut utiliser le « code secret », l’utilisateur est responsable des usages frauduleux de la carte.

Et comme le « code secret » est la date de naissance, disponible sur en 3 clics sue internet…

Alors, ça serait ça la raison de l’empressement des banques à basculer sur 3DSecure ?

Messieurs les banquiers et spécialistes des paiements en ligne, rassurez moi, dite moi vite que c’est complètement faux !

(merci Christophe pour l’inspiration 😉 )

3DSecure – Enfin !

J’ai enfin pu réaliser mon premier vrai paiement avec 3DSecure :

3DSecure

Donc, en achetant mon prochain billet d’avion, sur le site d’Air France, j’ai pu voir en action 3D Secure.

Le point qui m’a semblé intéressant, c’est que sur ce site, le paiement est intégré au site (on n’est pas redirigé vers un site de banque).

C’est bien la preuve par l’exemple qu’on peut tout à fait intégrer 3DSecure et avoir un paiement intégré au site !