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Pourquoi ni Nokia ni aucun opérateur mobile n’a l’équivalent de l’App Store ?

L’App Store, c’est la place de marché, mis en ligne par Apple, permettant :

  • Aux joyeux possesseurs d’iPhone d’installer des applications sur l’iPhone ;
  • Aux éditeurs de logiciels de distribuer leurs solutions.

Les logiciels sont soit gratuits, soit payants.

Si les logiciels sont payants, il y a partage des revenus, entre l’éditeur et Apple (je crois que la commission est de 30%). Rien pour l’opérateur donc…

Les logiciels bénéficient de la puissance de l’iPhone :

  • Puissance graphique, y compris 3D, et accès aux fonctions d’animations (type flash, mais pas en flash…) ;
  • Accès aux capteurs internes (accéléromètre et inclinaison) ;
  • Accès aux fonctions de communications (Wifi ou Edge/3G) ;
  • Accès au GPS interne ;
  • Accès à l’appareil photo interne ;

Les logiciels peuvent couvrir à peu près tous les usages :

  • Utilitaires ;
  • Jeux ;
  • Musique ;
  • …et très bientôt, tout pleins d’applications pour le e-commerce !

Je dois vous dire que je suis très impressionné par cette solution, qui fonctionne très bien, dès le début, avec déjà pleins de logiciels, dont certains sont très sympa.

Alors bien sûr il y a des réglages à faire (un jeu retiré ici ou d’autres limites montrées là), mais le bilan est à l’évidence très positif, et je suis près à prendre le pari que le succès sera au rendez-vous.

Ce qui est impressionnant, c’est qu’il n’y a pas l’équivalent, ni chez les opérateurs, ni chez d’autres constructeurs.

Pour les opérateurs, le principal problème vient du fait qu’ils commercialisent pleins de terminaux différents. Difficile dans ces conditions de proposer une plate forme avec des applications qui ne pourront pas fonctionner sur tous les terminaux.

Pour les constructeurs, il y a différents cas de figures, mais globalement, ils en sont loin :

  • Certains constructeurs font des terminaux qui n’ont pas de solution pour développer des applications (pas d’API).
  • D’autres (Motorola par exemple) font des terminaux avec tous les OS mobiles (Symbian, Linux, Windows Mobile). Résultat : ils ne font rien à fond.
  • Enfin il y a Nokia, plutôt avancé avec ces terminaux Symbian, mais qui n’a pas du tout pris le chemin pour développer une telle plate-forme.

Alors, pourquoi Apple a pu faire ça, et pourquoi les autres ne l’ont pas fait ?

Pour les opérateurs, on l’a vu : il aurait fallu faire un choix fort, de développer une telle infrastructure, sur un terminal donné. Un terminal ? Oui, mais lequel ?

Pour Nokia (puisque c’est le plus « crédible »), il n’ont pas fait ça parce qu’à mon sens, il se sont mit des « oeuilleres » en considérant que leurs clients sont avant tout les opérateurs.

Voilà, c’est là ou je voulais en venir : c’est un problème de paradigme et de culture d’entreprise !

L’avantage stratégique d’Apple, c’est d’avoir compris que le software est au coeur des nouveaux enjeux !

De mon point de vue, les autres éléments clés, pour Apple sont de :

  • Considèrer que ces clients, ce sont directement les utilisateurs et garde un lien très direct avec eux (Apple Store, e-commerce) ;
  • Laisser les logiciels, les applications tierces, prendre la place « qu’elles méritent » : on peut places ces applications ou l’on veut sur l’écran de l’iPhone, et si on veut, on peut tout à fait les mettre ‘devant’ les applications proposées par défaut par Apple.

Nokia rachète Symbian : analyse

Vous l’avez surement lu : Nokia rachète Symbian.

Symbian, c’est un OS plutôt orienté pour les mobiles. Pour la petite histoire, Symbian, à l’origine, c’est l’OS des Psion (si je me laisse aller, je vais vous parler de mon Psion 5mx : que c’est énervant que cette boite ait loupé le virage de la convergeance PDA / Mobile…).

Ce que je lis, c’est que Nokia aurait racheté Symbian pour réagir à Android.

Peut être…

Moi, aujourd’hui, celui qui m’impressionne, ce n’est pas Android mais Apple avec son iPhone.

J’entends déjà les objections :

  • Tu es un inconditionnel d’Apple,
  • L’iPhone est un truc de Geek, réservé à une poigné de parisiens branchés,

Sur le premier point, c’est un procès d’intention ( 😉 ).

Sur le deuxième point, on verra, on verra… Quand les centaines d’applications vont débarquées sur l’iPhone, ça va faire mal… J’en fait le pari (qui veut jouer ?).

Android ? android n’est pas encore installé dans un mobile… et l’histoire à montré que c’était complètement différent, de faire un OS indépendamment du hard ou de faire un OS spécialisé pour un matériel donné.

C’est là toute la force d’Apple : ils maîtrise la chaîne complète (hard + soft), et peuvent ainsi avoir un OS plus léger et plus performant, parce que l’OS sait sur quoi il tourne : il ne doit pas avoir dix mille configurations…

Voilà, elle est là mon analyse :

Je pense que Nokia a (enfin) compris que pour augmenter la valeur de ses terminaux, il doit investir plus et mieux dans le logiciel.

Dans ce milieu, le logiciel, c’est le maillon faible, et depuis longtemps.

Motorola gère par exemple plusieurs OS (des terminaux linux, Windows Mobile, Symbian, plus, je crois, un système maison, et se disperse.

Les terminaux de Nokia ont une richesse fonctionnelle incroyable, mais la navigation dans les applications est très loin derrière « l’expérience iPhone ».

Maintenant, être capable de faire ce qu’à fait Apple, au niveau de la qualité de l’interface, ça va demander vraiment du temps à Nokia (et aux autres) : très probablement plus d’un an. Si pendant ce temps apple avance bien, ils peuvent vraiment bousculer ce marché.

Et oui, cette maîtrise du logiciel, à ce niveau de complexité, de richesse, c’est pas un travail qui se fait en 5 minutes.

Nokia a compris ? Peut être. D’autres acteurs devraient également se poser des questions et comprendre : l’avenir passe par la maîtrise du logiciel !

iPhone 2 : bonnes news ou pas ?

Ouriel est un peu deçu par les annonces d’Apple pour l’iPhone :

  • Pas grand chose de plus de ce qui avait été annoncé sur les sites de « rumeurs » ;
  • Il manque des fonctions fondamentales, comme le copier-coller (!) ;
  • Il n’y a pas d’application vraiment killer, et même le GPS, présent dans le nouvel iPhone, n’a pas d’application à la hauteur ;

Peut être, peut être, mais je pense qu’Apple a surtout construit les fondamentaux pour préparer la suite.

D’ailleurs, si l’annonce a eu lieu pendant une conférence qui cible les développeurs n’est à mon avis pas un hasard !

Pour réussir sur les services mobiles, Apple met en place, brique par brique, l’ensemble de l’environnement :

  • Environnement complet de développement : API et outils ;
  • Plate-forme de distribution ;
  • Modèle économique.

La vidéo que j’ai regardé, de la conférence est très explicite : tous les éléments sont en place pour booster les développements.

L’enjeu actuel est bien là : mettre en place l’infrastructure pour que les industriels investissent et développent des applications, et booste ainsi la demande et les usages.

Deux exemples montrés hier :

Démo d'un jeu sur iPhone

Cette copie d’écran montre une démo d’un jeu, développé par Sega.

L’iPhone sera une super console de jeux, cela apparait comme évident quand on voit cette démo : l’écran est très bien, la forme de la console est parfaite (proche de la PSP) et les capteurs intégrés dans l’iPhone (inclinaison, accéléromètres) permettent de développer des jeux ou on interagit « comme avec la Wii » : en bougeant l’iPhone.

Démo d'une application ebay sur iPhone

Deuxième exemple, avec une application ebay. L’utilisateur peut consulter le catalogue, poser des enchères, …

Moi, ça me rappel l’aventure du Minitel…

Orange aurait il roulé Apple dans la farine ?

C’est la question que je me pose en ce moment.

Logos Apple & Orange

Reprenons :

Apple cherche des opérateurs pour distribuer son iPhone.

Orange est la cible privilégiée en France, c’est le plus gros opérateur.

Comme l’iPhone fait « un buzz d’enfer », Orange ne veut pas le laisser passer, et accepte, pour la première fois, de signer un contrat avec partage des revenus sur les services.

Mais Orange a-t-il signé pour vendre l’iPhone ou pour bloquer le marché ?

Pour bloquer le marché ? Oui, signer avec Apple, uniquement pour ne pas que ce soit les concurrents qui signent, mais sans vraiment mettre en oeuvre les actions marketing permettant réellement aux ventes de décoller.

On peut se poser la question, quand on voit à quel point Orange n’a pas poussé les ventes sur l’iPhone.

Téléphone mobile et « Form Factor »

Un ami et ancien collègue d’Orange (Hello Yves !) me disait que, pour qu’un mobile ait du succès, il faut que sa forme extérieure, son « form factor » comme disent les pros, soit proche de la forme « naturelle » d’un téléphone mobile.

Cela semble évident ? Pas à tout le monde ! Regardez le form-factor du N-Gage de Nokia. Mi-console de jeux, mi téléphone. Et pour téléphoner, il faut le prendre… sur la tranche.

Les constructeurs de mobiles cherchent toujours à ajouter plus de fonctions dans le mobile : MP3, appareil photo, lecteur vidéo, mail, Internet, GPS, console de jeux, …

Dans le même temps, il y a toujours la discussion dite du « couteau suisse » : l’utilisateur cherche-t-il à avoir un « tout en un », un couteau suisse donc, ou préfère-t-il autant d’appareils que de fonction ?

La réponse me semble aujourd’hui évidente : les 2 ! Pour être plus précis, un utilisateur préfère avoir évidement un seul appareil qui remplit plusieurs fonctions, si ces fonctions ne « déforment » pas trop l’usage de base de l’appareil.

De plus, un utilisateur peut tout à fait avoir plusieurs appareils pour la même fonction.

Ces deux assertions ne sont pas contradictoires !

Exemple : c’est entré dans les usages d’avoir un petit appareil photo intégré dans le mobile. Dans le même temps, le marché des appareils photos numériques se développe à une vitesse vertigineuse. Les deux usages sont complémentaires.

Donc, oui, un utilisateur sera très heureux avec un mobile intégrant tout un tas de fonctions, pour peu que le résultat final soit suffisamment intégré dans un appareil permettant de téléphoner simplement. Le petit appareil photo derrière est discret, la fonction MP3 s’intègre également très bien…

Maintenant, cette question peut être posée dans d’autres sens. Est il raisonnable d’intégrer un téléphone dans un appareil photo ? Et un lecteur MP3 ?

Je pense que le point de Yves peut être généralisé : on peut enrichir un appareil en ajoutant des fonctions, mais il ne faut pas perdre de vue l’usage premier de l’appareil.

iPhone : les offres Orange

C’est donc sorti :

On peut avoir un iPhone, pour 400 €, plus un abonnement à partir de 50 € par mois.

J’ai essayé de faire un comparatif entre l’offre spéciale iPhone et les autres offres d’Orange.

Je laisse tomber : trop complexe. C’est quand même incroyable ces offres des opérateurs, ou l’on n’arrive pas à avoir le prix des options que l’on souhaite…

Juste un indicateur : si on prend l’offre actuelle d’Orange « spécial Noël », on a 3h + 3h pour 40 €. Ce forfait monte à 60 € avec l’iPhone. Sur un engagement de 24 mois, ça fait quand même 480 € de différence.

Pour ce prix là, on a surtout l’accès Internet en illimité, et je n’ai pas trouvé le prix de cette option avec les autres forfaits…

iPhone : jusqu’où irons nous ?

Vais-je craquer pour l’iPhone ?

iPhone, again !

Bien sûr que j’ai envie de me l’acheter : il est beau, comme dit Eric, son interface est « sensuelle », …

Ce qui me fait hésiter, ce n’est pas le prix d’achat, mais le prix du forfait.

Jusqu’où suis-je prêt à aller ? 40 € par mois ? 45… Beaucoup plus ?

Pour ma part, je ne suis pas prêt à aller bien loin… Et vous ?

m-commerce ?

Un sujet dont je n’ai presque pas parlé jusqu’à présent, c’est le m-commerce : m comme Mobile bien sûr.

C’est quoi le m-commerce ?

C’est l’idée qu’on peut utiliser le téléphone mobile pour faire du e-commerce.

Aujourd’hui, cet usage n’existe pratiquement pas…

Mais quels sont les usages que l’on peut imaginer ?

Les achats liés à la mobilité

Réserver sa place de cinéma en se promenant dans la rue : voila un scénario d’usage qui a vraiment du sens ! Les mobiles ont de plus en plus souvent des puces GPS. Donc, le service peut très bien proposer les salles les plus proches, puis il suffit de sélectionner la salle, et hop, le billet est acheté.

Comparer les prix : « je me balade dans un magasin, je vois un produit qui me semble très bien mais avant d’acheter, je voudrais savoir à quel prix je pourrais le trouver chez les concurrents, physiques ou on-line ». Ici, le service est donc un comparateur de prix sur mobile. L’identification du produit peut se faire en prenant en photo le code barre du produit : pas besoin de chercher le produit dans une longue liste !

On peut évidement imaginer tout un tas d’autres usages : Acheter son billet de train, chercher et réserver un hotel, un restaurant…

Le contexte…

Développer un service vraiment utilisable sur le mobile est vraiment un exercice difficile !

Il faut tout d’abord imaginer une interface très simple, très intuitive, avec un petit écran et 9 touches.

Cette interface doit être adaptée aux différents « formats » de mobiles : ceux qui ont un écran large, ceux qui ont un écran tactile, … (Wokup, le retour…).

Ensuite, si le service est parfaitement « basique », on peut alors développer un service WEB « classique », simplement allégé pour s’adapter à la taille du mobile.

Mais dans la plupart des cas (comme dans les exemples ci-dessus), on a besoin de faire plus : d’accéder à une fonction de paiement, de géolocalisation, on souhaite interagir avec la caméra intégrée… Bref, dans ce cas, le Web ne marche plus. Le premier réflexe dans ce cas est de compter sur Java.

C’est un bon réflexe, sauf que dans le monde mobile, ça ne marche pas bien. Les fonctions de base Java sont très réduites, et quand on veut accéder à des fonctions plus avancées, les mobiles compatibles se comptent sur les doigts d’une main…

De plus, quand on installe une application Java, la répétition d’écrans d’alertes rend l’usage de ses services plus difficile.

On se retrouve donc rapidement à devoir faire une application « native », développée pour un système particulier. Sur les mobiles, il y a Symbian et Windows Mobile (ok, il va y avoir également Mac OS mobile). Mais les mobiles qui utilisent ces systèmes ne représentent qu’une toute petite partie des mobiles du marché (moins de 10%).

Au delà de ses aspects techniques, il y a la situation « business ». Concrètement, comment fait on pour créer un service, qui sera accessible simplement depuis le mobile ?

Sur le mobile, encore plus que sur le PC, l’application doit être accessible avec le moins de clics possibles.

Qui décide quelles sont les applications sur le mobile ? Aujourd’hui, ce sont les opérateurs, qui achètent les mobiles, et les « customisent » pour mettre des applications « maison ». Cet équilibre est en train de changer, on le voit bien avec l’iPhone, ou le maître du jeu, pour les applications, c’est le constructeur.

Dans ce contexte, le m-commerce ne décolle pratiquement pas. Il y a quelques exceptions notables, comme les services d’achats de sonneries pour mobile et les services « roses » sur Mobile (en particulier sur Gallery).

Quel avenir pour le m-commerce

A mon sens, le m-commerce est promis à un bel avenir, mais il faut que le contexte change : que la technologie s’armonise et se simplifie, que les équilibres de l’écosystème changent.

Tout cela va arriver, nécessairement. La seule vrai question est : quand ?

C’est une question essentielle !

Update – Jeudi 18 Octobre, 22h

Yann m’a envoyé le lien vers cet article. Intéressant !

iPod Touch : ça bouge fort chez Apple !

Apple vient de l’annoncer, lors de son « special event » : ils sortent un nouvel iPod, qui est en fait un iPhone « sans phone » :

Premières images de l'iPod Touch

C’est un iPod Wifi, avec grand écran, 8 ou 16 gb, et toutes les fonctions de l’iPhone, mais donc sans la téléphonie

Apple annonce également un deal avec les cafés Starbuck, pour qu’ils mettent des bornes permettant de télécharger de la musique depuis les cafés.

Je pense que ce nouveau terminal va vraiment faire un malheur, parce que cet ensemble est vraiment cohérent : le grand écran pour voir de la vidéo, le wifi pour internet ou télécharger de la musique, et quand même pas mal d’espace mémoire, pour stocker tout ça (16 Go, ça commence à devenir raisonnable !), plus une incroyable interface « sensuelle » comme le dit Eric.

Si j’ai bien compris, l’iPod touch n’a pas de micro, et ne permet donc pas de se « skyper ». Si c’est vrai, ça se comprend (car Apple est en pleine négociation avec les opérateurs mobiles) mais c’est évidemment une étape intermédiaire, l’iPod touch + skype est inévitable !

(via news.worldofapple.com)

Pourquoi ce n’est pas Nokia qui a sorti l’iPhone ?

Depuis que j’ai eu l’iPhone entre les mains, je suis convaincu qu’il va faire un malheur.

iPhone

Mais pourquoi Nokia ne l’a pas sorti, ce mobile ?

N95

Ils investissent beaucoup en R&D, ils sont axés sur l’ergonomie et les services, et ils sont leaders mondiaux des mobiles. Ils ont parfaitement anticipé l’enrichissement des services sur les mobiles, en allant très vite sur les fonctions Internet, photo et musique…

De son côté, Apple n’a aucune expérience dans le secteur de la téléphonie.

Bien sur, on parle « d’iPhone killer » mais cette expression parle d’elle même : cela veut dire qu’Apple est devant, et que les autres courent derrière (vous connaissez la courbe du chien ?).

Que s’est il donc passé ?

Je n’ai pas d’info « secrètes », mais voici quelques pistes :

Nokia n’a pas une vraie culture du logiciel

Ils ont eu du mal à maîtriser la complexité grandissante des applications mobiles. Symbian est finalement un système lent, et qui n’offre pas une ergonomie extraordinaire. De plus, le fait que ce système soit géré indépendamment (symbian, qui édite les OS des mobiles Nokia est une société indépendante) ne simplifie pas les choses : pour ses mobiles haut de gamme, Nokia doit négocier avec une autre boite.

Nokia a fait une course à « l’intégration technologique » au dépend de la qualité globale des produits

Les nouveaux Nokia intègrent plus de fonctions que l’iPhone. Le N95 est 3G, intègre un GPS, mais au final, ce mobile fait beaucoup moins envie que l’iPhone : son ergonomie est beaucoup moins avancée.

Nokia sort trop de mobiles, dans tous les axes pour tous les marchés, et s’y perd

Nokia se retrouve à faire le grand écart, entre les téléphones d’entrée de gamme, qui représentent la majeure partie des revenus de Nokia, et les smartphones.

A contrario, Apple se focalise sur très peu de produits

Une des grande force d’Apple est de savoir se focaliser sur très peu de produits. La focalisation est la solution pour atteindre l’excellence.

Steve Jobs a l’obsession du produit

Je crois que c’est l’une des très grande force de ce gars, et d’Apple : Steve Jobs a une vraie obsession du produit, mais pas sous l’angle ‘ingénieur’ (les caractéristiques techniques) mais sous l’angle de l’usage (ce que ça permet de faire). C’est également ce que dit Nicolas Hayek : le produit, toujours le produit…

Steve Jobs a l’obsession de l’ergonomie « minimaliste », orientée service

Steve Jobs a une culture « ZEN » qui le pousse a chercher toujours plus simple, toujours plus dépouillé.
A son sens, tout bouton est comme une verrue…

Steve Jobs est très autoritaire, limite « caractériel »

Un avantage ? Surement pas dans toutes les situations, mais cela permet, pour sortir des produits, de garder la focalisation nécessaire. Dans les boites ayant un management trop consensuel, on arrive facilement à des situations de « non management » ou « management mou », qui ne permettent pas d’arriver à des très bons produits.