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L’aventure de Gmail offline

Le off-line, c’est une nouvelle fonction du web, qui permet d’avoir une application web qui fonctionne avec ou sans réseau.

En mode connecté, l’application a un comportement web classique.

Quand le réseau est coupé, l’application doit continuer à fonctionner, à partir de données stockées dans l’ordinateur.

Initialement, Google a proposé Google Gears. Ce module permettait d’ajouter la fonction de stockage local aux navigateurs.

L’un des sites à utiliser Google Gears fut GMail. Cela marchait, à peu près bien.

Mais la stratégie de Google est de généraliser cette approche, et de l’intégrer au future HTML 5.

Google a donc arrêté le développement de Gears, pour ce réintégrer cette fonctions nativement dans Chrome.

Côté Gmail off-line, on a donc eu une interruption de service, qui a duré quelques mois.

Aujourd’hui, on peut de nouveau réactiver la fonction off-line de GMail.

Chose étonnante, il ne s’agit pas de la même interface que celle de GMail « classique » :

Pourquoi Google a-t-il du développer une nouvelle application ?

Plusieurs hypothèses :

  • Google en profite pour redévelopper, « from scratch » son application de messagerie : l’actuelle version est devenue une usine a gaz.
  • La fonction « off line » est trop impactante, et ne peut pas être intégrée si facilement que ça dans une application web déjà complexe.

A suivre. On verra bien comment les choses vont évoluer.

En tout cas, le off-line est une fonction tout à fait fondamentale pour l’avenir du web en général et du e-commerce en particulier.

Intégration verticale ou horizontale ?

Olivier a fait un billet que je trouve passionnant, sur les stratégies d’intégrations, verticales ou horizontales.

(re)Prenons les exemples cités par Olivier :

Apple a clairement une stratégie verticale : ils veulent tout maîtriser, depuis le hard jusqu’au soft.

Sauf que, sauf que toute l’intelligence du modèle est d’avoir une dernière couche ouverte : ils auraient pu pousser la logique un cran plus loin, et se garder la main sur les applications… et tout perdre.

Donc, le modèle est vertical, avec une ouverture très très bien faite au dernier niveau. Bien faite car il y a tout ce qu’il faut : rémunération, environnement de développement top, API complète, …

Bon, c’est vrai qu’Apple « déborde » sur la dernière couche. Exemple, les applications les plus mises en avant sur l’App Store, c’est à 90% des applications Apple (Lion, …). C’est dangereux pour Apple de pousser trop loin dans ce sens…

Un autre exemple intéressant en ce moment est bien sûr Google.
Google a certains axes horizontaux : Google se développe sur la recherche, la géolocalisation, « office en ligne », …

Mais Google cherche également à se développer verticalement :

Sur le PC, Google s’étend verticalement en développant son OS, son navigateur, et ses services.
Google essaye même d’aller « presque » jusqu’au Hard, avec les Chromebook.

Sur le mobile, Google se développe clairement verticalement : rachat de Motorola (donc maîtrise du Hard), OS Androïd, Applications mobiles.

Sur le mobile, même si l’intégration verticale peut sembler très proche, entre Apple et Google, elle est en fait très différente, ne serait-ce que par la différence de culture en Apple et Google.

Google, c’est « don’t be evil » alors qu’Apple, ça serait plutôt « keep it secret » 😉

Bon, dans notre monde du e-commerce, il y a aussi des mouvements, verticaux ou horizontaux.

Exemple d’intégration horizontale : IBM, qui achète différentes briques autour du e-commerce, de manière a couvrir le besoin le plus large possible, et être l’unique point d’entrée chez des clients « bleu ».

chez IBM, il y a aussi une intégration verticale : du hard au service, en passant par l’hébergement.

Autre exemple : eBay, avec l’élargissement de l’offre, horizontalement : petites annonces, vente aux enchères, …

eBay est également à suivre au niveau de l’offre pour les e-marchands, avec la future plate forme X-Commerce, dont on doit avoir plus de news bien vite.

Troisème exemple de notre domaine, exemplaire : Amazon bien sûr.
Amazon a clairement une stratégie horizontale en élargissant le catalogue au maximum.
Mais Amazon a aussi une stratégie verticale, en vendant ses propres produits (Kindle), et en ayant une maîtrise complète de pratiquement toutes les couches du système e-commerce (hors hardware et transport).

Pour un site e-commerce, la question se pose, de ce qui doit être maîtrisé par la boite, et ce qui ne doit pas l’être.

La priorité peut être :

  • De développer l’offre, la plus large possible (développement horizontal), c’est bien toute la logique des stratégies actuelles de place de marchés.
  • D’offrir un service le plus complet possible, de l’avant vente jusqu’au service après vente (développement vertical)

Pour offrir son service, le e-marchand doit il complètement maîtriser les « couches du dessous » ?
S’il est évident que le hard et les couches basses (OS, serveur HTTP) n’ont pas grand intérêt, la question est légitime pour les éléments « au dessus ».

Autre question : que doit il maîtriser, au niveau service ? Doit il externaliser la logistique, la relation client ?

Que des bonnes questions, avec des réponses spécifiques, pour chacun ! Pas de recette magique, désolé 😉

En tout cas, déjà, mettre ces questions sur la table, et y réfléchir, c’est déjà pas mal !

Le navigateur permet d’exécuter des applications natives !

Ce titre ne vous évoque peut être rien, mais pourtant, c’est un changement fort !

Au début, le navigateur, c’est pour afficher des documents Web en HTML.

Mais la tendance, depuis pas mal de temps en fait, c’est de « tout faire passer par le navigateur ».

C’est une « guerre », que j’avais appelé, il y a quelques années, la guerre des pixels.

La question est : qui contrôle les pixels sur les écrans des clients ?

Normalement, quand on achète un PC, c’est le système d’exploitation qui « règne » sur les pixels.

Mais si on fait tout passer par le navigateur, le système d’exploitation est « masqué », et celui qui a la main, c’est le navigateur.

C’est bien l’enjeu du Chromebook…

Et c’est aussi comme cela que j’analyse l’annonce de Google, de permettre de faire tourner des applications C ou C++ directement dans le navigateur.

En fait, le navigateur se comporte comme une sorte de machine virtuelle, dans laquelle il est possible d’exécuter du code natif.

Natif ? Natif pour le processeur. Il faudra donc compiler une version différente pour chaque type de processeur.

Par contre, le navigateur recouvre l’ensemble des accès du système d’exploitation. Il n’y a aucun lien entre l’application et ce système, ce qui permet au code généré de tourner sur n’importe quel OS.

C’est, de mon point de vue, une étape majeure, qui permet de renforcer le « pouvoir » du navigateur par rapport au système d’exploitation.

Au fait, ça sert à quoi de faire tourner des applications natives ?

Avec Javascript, on peut déjà faire à peu près tout ce qu’on veut. C’est vrai, mais ça rame. ça rame forcément, par rapport à un code natif, parce que Javascript arrive dans l’ordinateur au format texte, qu’il faut analyser, compiler à la volée et exécuter. Tout cela étant bien plus lent que l’exécution d’un code natif. Pour s’en convaincre, il suffit de faire tourner de belles démos HTML5, et de surveiller la consommation CPU… Le résultat est clair : Javascript est terriblement gourmand en ressource CPU. L’exécution d’un code natif devrait régler ce problème.

Tient, au fait, pour mémoire, cette idée n’est pas si nouvelle que ça… Microsoft avait proposé de faire tourner des applications directement dans IE (ActiveX). ça marchait bien mais c’était basé sur une techno propriétaire et n’offrait aucune sécurité. Si l’application voulait reformater le disque, cela ne posait aucun problème.

Une autre alternative, c’est Java, avec les Applets. Cela fonctionne, mais c’est moins performant, puisque le java n’est pas natif par rapport au processeur. Et puis, c’est comme ça, Java n’a pas su s’imposer comme langage universel client (cela reste une solution pro côté serveur).

La proposition de Google semble corriger tous ces problèmes. Maintenant, pour que ça soit une techno vraiment intéressante, il faut qu’elle soit mise en oeuvre sur les autres navigateurs.

Voici une vidéo de présentation par Google :

(via ReadWriteWeb)

Référencement payant : ça devient hors de prix !

Cet article est écrit par Christophe Davy, dirigeant de Brand Online Commerce, qui est « l’invité permanent » de François sur ce blog.

Google requête Mutuelle Santé

Cela n’a échappé à personne dans le milieu du référencement payant : l’afflux régulier de nouveaux acteurs dans le e-commerce donne lieu à une surenchère permanente pour l’achat des mots-clés sur Google.

A tel point, que la notion même de ROI (retour sur investissement) positif est en danger, et que certains grands comptes finiraient par alléger leurs budgets d’achats de mots-clés, faute de tenir leur niveau de ROI à périmètre constant…

Dernier exemple en date que je viens de glâner à l’occasion d’un déjeuner : la requête « mutuelle santé », qui coûtait entre 4 et 5 euros le clic en septembre 2009, coûte aujourd’hui 11 euros ! Et encore, sans garantie d’être en première position sur certains horaires clés !

Du coup, il est de plus en plus difficile aujourd’hui pour un nouveau e-commerçant d’aller chercher des clients par le biais du référencement payant, et surtout de manière rentable.

D’ailleurs, reste-t-il des mots-clés génériques rentables, en dehors de super niches ?

Les grandes ruptures pour Google

Quels sont les ruptures auxquelles Google est confronté ?

Des pages multi média

Les pages contiennent de plus en plus de médias.

C’est un sujet sur lequel les grands acteurs travaillent depuis longtemps, mais qui n’a toujours pas de réponse satisfaisante…

Dernière actualité, connectée à ce sujet : la volonté de Facebook d’intégrer un moteur de reconnaissance automatique de visages.

De véritables applications en ligne

C’est un sujet dont j’ai déjà pas mal parlé…

Regardez GMail par exemple : c’est une véritable application interactive.

L’indexation, la recherche sur de tels sites n’a pas grand rapport avec l’indexation de pages de contenus.

La pression du « google spamming »

Le métier de Google, pour la recherche, c’est de proposer, aux internautes, les sites correspondant au mieux à ce que cherche l’internaute.

Mais pour tous les sites ayant un enjeu commercial par rapport au web, être bien référencé par Google, c’est juste fondamental.

D’ou le développement du SEO, avec des pratiques plus ou moins clean, pour remonter, coute que coute, dans les pages de Google… et, quoi qu’on en dise, ça marche.

Donc, d’une manière ou d’une autre, les pages de Google se remplissent de liens, qui remontent parce que leur référencement naturel a bien été travaillé…

Le web mobile

Les usages se développent très vite maintenant.

Pour google, il s’agit bien d’une rupture, parce que les usages sont bien différents en mobilité, par rapport à l’usage du web « traditionnel ».

Et puis, le modèle de revenu de Google, c’est avant tout la publicité. Hors, le modèle de publicité change sur mobile. regardez par exemple ce que propose Apple sur mobile avec iAd ;).

Et c’est pas prêt de s’arrêter, avec la multiplications des modes d’accès à internet (iPad aujourd’hui, et quoi demain ?)

Le web temps réel

Google, historiquement, fait remonter une page qui a « pleins de liens » entrants. La logique est simple : si une page a pleins de liens entrant, c’est que son contenu est apprécié par pleins de mondes.

Cette logique est mise à mal, par les points précédents, et par le développement d’un web temps réel, bien représenté par Twitter.

Une info, reprise très très rapidement, fait un « buzz », en quelques minutes.

Google ne pouvait pas ignorer ce type d’information, et c’est donc logiquement intéressé à ce type d’info.

Mais comment faire cohabiter ce type d’information (l’info temps réel donc) avec l’info « de fond », qui a pris de la valeur dans le temps ?

C’est un sujet d’autant plus délicat que l’accord, qui permettait à Google d’utiliser les résultats issus de Twitter a pris fin début Juillet….

Le web social

Le développement de Facebook est forcément un bouleversement majeur pour Google…

Le bouton Like est une rupture à lui tout seul 😉

Dans la logique social, ce qui est important, c’est ce que « disent mes amis ». Et si mes amis me disent que telle page est « cool », c’est probablement une bonne idée que j’aille voir par moi même.

Demain, sur Google, peut on imaginer que l’impact des boutons type +1 devienne plus important que tout le reste ?

Ceci dit, attention. Les enjeux du « Google spamming » restent bien présents, et si les actions de type +1 prennent du poids, on verra forcément se développer des boites pour influencer ce classement…

Et puis là encore, il faut s’intéresser à la publicité : si les internautes passent leur temps dans Facebook, ils ne voient plus les publicités de Google !

Alors ?

Tout ça fait pas mal de changements, à prendre en compte par Google.

Bien sûr, google est acteurs sur pas mal de sujets (Androïd, Google+, …).

Mais il n’empêche : ce sont bien des révolutions, qui secouent le modèle.

Le stockage local, enjeu majeur du HTML 5 et de l’avenir du Web

Quelle sont les différences entre une application « lourde » et un service Web ?

Heu, ces différences sont de plus en plus difficiles à identifier.

C’est d’ailleurs bien la vision de Google, qui va proposer, dans les prochaines semaines, des ordinateurs portables Chrome.

L’OS a fusionné avec le navigateur.

C’est une tendance lourde, qu’on vie tous, tous les jours.

Par exemple pour le mail, en ce qui me concerne, j’ai mis quelque temps à résister, puis j’ai basculé sur une utilisation complètement web du mail (gmail en ce qui me concerne).

Pourquoi ?

Parce que j’ai estimé, à un moment donné, que les avantages du web mail étaient supérieurs aux inconvénients.

Principal avantage : j’ai accès aux mails depuis plusieurs appareils, ordinateur, mobile, avec des données toujours à jour.

Mais, c’est la limite, j’ai un service très dégradé en mobilité, quand le réseau est mauvais ou inexistant (train, avion, …).

Je suis convaincu que l’enjeu majeur, pour que cette nouvelle recette prenne, est le stockage local.

Le stockage local permet de développer des services qui fonctionnent même quand le réseau n’est plus là.

C’était bien le rôle de Google Gears.

Pour revenir à mon exemple Mail, quand Google Gears fonctionnait, l’usage était réellement bluffant : on accède à ses mails, avec ou sans réseau : rechercher dans la base des mails, écrire de nouveaux mails, …

Mais alors, pourquoi Google a arrêté le développement de ce module ?

Parce que cette fonction est nativement intégrée dans le HTML 5 ! Cela veut dire que les nouveaux navigateurs devraient intégrer nativement cette fonction de stockage local.

Si les choses se passent bien à ce niveau là, on devrait donc voir, dans les prochains mois, l’aboutissement de cette mutation, cette véritable révolution !

Révolution parce que cela change l’écosystème, avec la disparition de l’OS tel qu’on l’a connu depuis plus de 20 ans.

Les principales forces en présence sont les suivantes :

  • Microsoft : est pris entre deux contraintes opposées : défendre son business actuel, et donc chercher à protéger le marché actuel, avec une licence pour Windows, et des licences pour chaque application acheté.
  • Google : à fond pour que l’avenir de l’ordinateur soit 100% web, et 100% via le navigateur. C’est le principal moteur de cette révolution.
  • Apple : est dans une situation différente des autres. D’un côté, Apple est constructeur d’ordinateurs, avec un OS spécifique. De l’autre, Apple travaille, comme Google, pour « transformer l’expérience utilisateur » et proposer une interface mieux intégrée, moins technique, avec toute la gamme des terminaux mobiles iOS : iPod, iPhone, iPad.

La vision d’Apple et de Google ne sont pas si différentes que ça, sauf que Google propose de passer par des technologies ouvertes, alors qu’Apple propose cela au travers des technologies propriétaires.

Tout cela promet d’être passionnant !

Quand Panda fait trembler le Web…

Panda, pour ceux qui seraient partis ces derniers jours sur la lune, c’est une mise à jour de l’algo de recherche de Google.

Cette mise à jour fait parler d’elle, puisqu’elle secoue pas mal les index de Google.

Secouer ?

Oui, cela veut dire que, avant Panda, vous êtes par exemple présent en première page de recherche sur 100 mots clés, et vous vous retrouvez en 2ème ou 3ème page après Panda sur ces mêmes mots clés.

ça peut être la catastrophe complète.

Pour un e-marchand, ça peut remettre en question des mois de travail en SEO, et un bon tier du trafic entrant.

Mais pour certains sites, l’enjeu peut être bien plus grave, bien plus fondamental.

Quels sites ?

Les sites pour qui le référencement naturel Google est juste fondamental… Exemple : les moteurs de shopping.

J’y reviendrais…

Mais pourquoi Google fait-il cela ?

Pour une raison simple… C’est le paradoxe « fondamental » de Google :

Si Google ne change pas ses méthodes d’indexations très régulièrement, les pros du SEO « apprennent » comment les algos de Google fonctionnent, et, avec le temps, et de manière plutôt empirique, finissent par trouver le moyen de se hisser aux premières loges : faire qu’une page soit affichée en tête des réponses pour les mots clés qui vont bien.

Et en quoi est-ce un problème pour Google ?

Parce que ce n’est plus Google qui décide qui remonte, se sont les sites eux même…

Il y a une expression que j’aime bien pour décrire cela : le Google Spamming. Les pages de Google se remplissent de réponses, qui ne sont pas forcément pertinentes par rapport à la recherche de l’internaute, mais qui ont bien travaillés leur SEO.

Mon avis, qui ne va pas plaire à tout le monde, est qu’effectivement, certains sites apportent très peu de valeur à l’Internaute…. Exemple : certains moteurs de shopping n’apportent en fait aucune valeur pour le client (pas de contenu spécifique, pas de vrai comparaison…). Pour ce type de site, on est en plein dans le Google Spamming, et ces sites ont du souci à se faire par rapport aux mises à jours de Google.

Maintenant, il faut être juste, une telle mise à jour à des « dommages collatéraux ». On est sur des algos, pas de l’humain. Le risque de se faire « later » par Google, alors qu’on apporte un vrai service au client est évidemment un risque bien réel…

Autre point, sur le sujet : on peut également croire à « la théorie du complot » : Google ferait ça pour pousser les sites à utiliser plus Adwords.

Ceux qui pensent ça sont clairement dans la catégorie « Parano », ce qui est « mal » ( 😉 ), et n’oubliez pas, la « base line » de Google est : « D’ont be evil ».

On est rassuré 😉

Au fait, Penda doit arriver ces jours ci chez nous…

Le déclin à venir d’Apple – quand l’histoire va se répéter

Apple a inventé, en 1977, le micro ordinateur, avec l’Apple II.

Par la suite, en 1984, Apple a sorti un ordinateur incroyablement innovant pour son époque : le Mac.

Il a complètement révolutionné l’ordinateur, en rendant l’interface a peu près utilisable par tout le monde, avec la souris et l’écran graphique.

Que c’est il passé ensuite ?

Apple est devenu un acteur secondaire, de niche, parce que le coeur du marché a été pris par le PC, qui a repris l’essentiel des innovations poussées par Apple.

Pourquoi ? Principalement parce que Apple a toujours défendu un modèle fermé.

Pourquoi je vous raconte ça ?

Parce que je me dis qu’il va se passer la même chose.

Apple a réinventé l’ordinateur, avec l’iOS et les terminaux associés : iPod, iPhone et iPad.

Génial, avec en plus la mise en place d’un écosystème très intelligent, qui génère beaucoup de cash.

Oui mais…

Ce monde là est très fermé, très propriétaire.

Pendant ce temps, Google accompagné par de très gros constructeurs propose une solution bien plus ouverte.

D’autres acteurs tentent d’avancer sur leur propre environnement propriétaire (HP, Samsung).

Aujourd’hui, Apple est leader sur ces marchés, mais je pense que d’ici quelques années, l’histoire va se répéter : Androîd va devenir l’OS leader.

On parie ?

A voir, plein écran sur la concurrence de l’iPad :

Aux US, Google Instant fait augmenter le CPC !

Cet article est écrit par Christophe Davy, dirigeant de Brand Online Commerce, qui est « l’invité permanent » de François sur ce blog.

photo AFP

Avec une filiale au USA, Brand Online Commerce est très présente sur le e-commerce US, et notamment sur l’activité d’achat de mots-clés. Nous n’avons donc pas manqué de regarder si Google Instant avait un impact sur ce marché.

Et bien après une semaine d’observation du marché des liens commerciaux sur Google, nous pouvons vous dire que nous constatons une augmentation du coût par clic des adwords Google USA.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que les annonceurs ont déporté leurs investissements sur des requêtes à un ou deux mots, et délaissent les requêtes « long tail » à trois mots et plus. Il y a donc une plus forte concurrence sur ces adwords courts, et les prix augmentent forcément…

Présenté comme une innovation pour l’utilisateur, ce qui reste à confirmer sur le moyen terme, Google Instant est en tout cas en passe de booster le chiffre d’affaires du moteur de recherche sur les liens commerciaux.

En Europe, nous n’avons pas encore noté un tel mouvement, en tout cas pas dans ces proportions. Y a-t-il des gros acheteurs de Google Adwords dans la salle qui peuvent nous donner une tendance pour l’Europe ?

Google Adwords : fin de la protection des marques en France !

Cet article est écrit par Christophe Davy, dirigeant de Brand Online Commerce, qui est « l’invité permanent » de François sur ce blog.

Google trade markSous le sobre titre Changement pour les marques en Europe, le Directeur de la stratégie commerciale Google France, Sébastien Badault, vient d’annoncer que dès le 14 septembre prochain, plus aucune marque ne sera protégée en France pour ce qui est de l’achat de mots-clés dans Google Adwords.

Il s’agit là de l’application d’une mesure déjà en place dans certains pays européens depuis 2008/2009 (notamment le Royaume-Uni et l’Irlande) et aux USA et au Canada depuis 2004 ; Google tient d’ailleurs à jour la liste complète des zones géographiques dans lesquelles il « n’enquête pas sur l’utilisation des marques en tant que mots-clés ».

Concrètement, n’importe qui pourra désormais acheter les mots-clés « dior », « chanel » ou « hermes » sur Google Adwords en France.

Alors, les marques doivent-elles avoir peur de ce changement en France pour leur image ? Risque-t-on de voir sur certaines marques une forte augmentation des coûts au clic ? Les boutiques officielles des marques risquent-elles de perdre du business au profit de revendeurs achetant le mot-clé de la marque ?

L’avenir proche nous le dira. Ce qui est certain dès aujourd’hui, c’est que le business de Google ne s’en portera que mieux à court terme…