Mega Upload vient de renaître de ses cendres. Le gars à tout compris à l’ergonomie incitative.
No comment 😉
François Ziserman : un entrepreneur à l'aire Post Carbonne
Mega Upload vient de renaître de ses cendres. Le gars à tout compris à l’ergonomie incitative.
No comment 😉
Pour un site comme Fab.com, la gestion des abonnés est juste un élément fondamental.
Quand on clique sur le lien pour se désabonner, on arrive sur la page suivante :
Je n’avais jamais vu ce type de page aussi bien faite :
On est en même temps dans le plus grand respect de ce que souhaite l’internaute, et en même temps, on cherche des solutions, on pousse des options.
Ainsi dans cette page, le premier bouton, bien clair, permet de faire ce pourquoi on est venu : se désabonner.
Mais juste en dessous, la page propose plutôt de mieux régler les options d’abonnements, bien riches d’ailleurs.
Si on insiste, et qu’on clique sur le bouton pour se désabonner de tout, on arrive sur la page suivante :
Là encore, le message est assez juste. Le désabonnement est bien pris en compte, et la page le confirme.
Mais le bouton incitatif propose de se réabonner.
Encore une fois, tout cela doit être fait de manière subtile :
En premier lieu, on respecte les demandes et les choix de l’internaute. Rien de pire que de chercher à lui forcer la main.
En deuxième lieu, on cherche des solutions pour garder le lien, et proposer un service adapté.
Well done 🙂
Prenons les plus gros sites e-commerce (d’après le classement de la Fevad, et en enlevant les sites étrangers) :
Je m’arrête là.
Ces sites mettent ils en place les principes de l’ergonomie incitative ?
Pour rappel, les principes de l’ergonomie incitative sont assez simples.On peut résumer de la façon suivante :
L’idée est de proposer à l’internaute un « chemin unique », balisé par un code graphique sans ambiguïté.
Concrètement, sur les sites marchands, il s’agit bien sûr de baliser le chemin, depuis l’ajout au panier jusqu’à la confirmation de commande.
Donc, le bouton auquel on veut associer l’ergonomie incitative doit avoir la même forme, la même couleur, les mêmes codes graphiques, sur toutes les pages.
De plus, la couleur doit trancher, par rapport à l’ensemble des autres couleurs du site.
Petit plus appréciable : le bouton est encore plus incitatif s’il change au survol et au clic.
La référence dans le domaine, je ne vais pas vous étonner, c’est Amazon bien sûr, avec son code graphique bien connu :
(on verra, sur un autre billet, la différence entre ergonomie et ergonomie incitative)
Allons voir sur les sites en tête du classement ce que ça donne.
Le bouton d’ajout au panier est bien sur un code couleur qu’on ne retrouve nul part ailleurs.
Sur la page panier, les choses se gâtent :
…
Le bouton qui devrait être incitatif, c’est le bouton « passer commande », tout en bas de la page.
La bande verte au dessus « mon panier » reprend les codes couleurs incitatifs. On n’est donc plus avec de l’ergonomie incitative, le bouton est noyé dans la page (et tout en bas en plus).
On n’a pas d’ergonomie incitative : la couleur du bouton est bien trop proche de la couleur du logo, et de la couleur du bouton Rechercher.
Sur les pages suivantes, le bouton principal devient rouge, puis bleu sur la page d’après…
Donc, on est bien loin d’une ergonomie incitative.
La couleur du bouton est celle du logo, et cette couleur est reprise un peu partout sur le site.
Dommage, car sinon, d’après ce que j’ai vu, ce site a fait un véritable travail de fond pour avoir une vrai cohérence sur les boutons, dans les différentes pages.
La aussi, il y a eu un vrai travail d’armonisation des boutons, mais la couleur ne ressort pas du tout : bleu sur bleu…
Bon, vous aurez compris l’idée : même les plus grands sites ne mettent pas en place certains principes de base de l’ergonomie incitative.
Vous pourrez me dire : et alors ? Ils ne s’en sortent pas plus mal.
Et bien ça se discute 😉
Bien sûr ces sites font de beaux chiffres. Mais ils pourraient faire mieux… Améliorer le taux de transformation, sur de tels sites, c’est super important, comme sur n’importe quel site en fait.
Mais les sites sont gros, les chemins de décisions pas toujours linéaires… Et les sites s’en ressentent.
Le côté positif, c’est que ça montre qu’on a du chemin à faire, des marges de progression 😉
Cet article est écrit par Julien Chaumond, auteur du livre Social commerce et CEO de Productism. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.
Depuis quelques mois j’utilise ce screenshot d’un dashboard e-commerce dans des présentations et je le cite en exemple d’une interface claire avec un design réussi et une présentation des données qui les rend exploitables (« actionnables« ) facilement.
Problème, je ne me rappelle plus quel service a implémenté ce dashboard : est-ce que ça dit quelque chose à l’un d’entre vous ? Boutique open source, ou service en SAAS ?
Il existe plusieurs solutions, permettant de créer un site e-commerce en quelques clics, de manière complètement gratuite.
TinyPay.me est l’une de ces solutions.
Voici un exemple de boutique, avec moins de 10 produits en vente :
Un clic sur un produit :
La présentation est simple et de bon gout, avec un bouton « Acheter » qu’on ne peut pas ne pas voir ;).
Un clic sur ce bouton permet d’entrer dans le processus achat :
Le format du formulaire est particulièrement bien fait :
Quand un champ a le focus, une bulle d’aide s’affiche au dessus.
C’est une très bonne idée, bien complémentaire par rapport au format choisi : les champs ne sont pas présentés par un texte extérieur. Ce texte est collé à l’intérieur du champ. Avantage : gros gain de place. Inconvénient : quand l’internaute a commencé à taper quelque chose, il ne voit plus ce texte. Ici, la bulle bleue règle ce problème.
Le processus est en deux étapes : une fois ce formulaire rempli, on est envoyé sur la page de paiement Paypal.
Simple et efficace.
Bon, après, il faut bien avoir en tête qu’une telle boutique ne permettra de vendre que si on fait venir du trafic !
ça ne vous aura pas échappé, Google est en train de déployer de nouvelles interfaces.
Ce qui m’a intéressé et marqué, c’est le travail sur l’ergonomie des services, et l’usage de ce qu’on appelle l’ergonomie incitative.
L’ergonomie incitative, c’est, sur les pages du site, mettre en avant une seule action.
Pour un site e-commerce, c’est particulièrement important de mettre ce type de pratique pour le processus achat.
GMail :
L’ergonomie incitative, c’est le gros bouton rouge « COMPOSE MAIL ». On ne peut pas le louper.
Dans cette page, Google définit plusieurs types de boutons :
Après avoir vu plusieurs écrans d’identifications, proposant finalement une vision plutôt symétrique : « J’ai déjà un compte » ou « je suis un nouveau client », je vous propose de regarder maintenant une autre solution, qui vise à dé-symétriser les choses.
L’idée, c’est de faire « comme si » tous les internautes devaient créer un compte.
Donc, la page affiche directement le formulaire de création de compte.
Pour les internautes ayant déjà un compte, on propose un lien ou un bouton, en haut de la page.
Exemples :
Salomon :
Vous voyez : on a un lien pour se connecter en haut à droite (assez discret) et sinon, on arrive directement sur le formulaire de création de compte.
Autre exemple sur Ela Stone :
Très bien fait cette page :
C’est le même principe que pour salomon sauf que l’identification passe par un bouton plus visible.
(je pense qu’on pourrait mettre un bouton plus « incitatif » pour valider)
Au final, je pense que cette présentation, si elle est bien réalisée, doit être plutôt efficace.
Pour un nouveau client, on gagne une étape, et une question inutile.
Pour un client existant, le plus souvent, il a déjà un cookie sur son ordinateur, on peut donc le reconnaitre et s’en servir pour orienter l’identification.
Sinon, le client existant connait la boutique, et il devrait trouver le bouton pour s’identifier.
Vous pensez que tous les sites se ressemblent : catalogue, fiche produit, gestion du compte et du processus achat… Du standard je vous dis !
Erreur !
Petit exemple avec la page d’identification.
On se dit, c’est pas compliqué : après avoir validé son panier, l’internaute est dans trois situations possibles :
Je suis tombé sur cette boutique :
Tout y est :
On est quand même bien bête de s’embêter avec tout un tas de pages, non ?
Je suis invité, le Café-Croissance, à parler paiement et performance.
Un beau sujet…
Vaut il mieux avoir le paiement sur le site e-commerce ou pas ?
Comment optimiser cette page clé ?
Je suis parti de pas mal d’exemples, pour discuter de tout ça de manière concrète.
Au fait, c’est le 17 Novembre, au Fouquets (et alors, c’est pas bien le Fouquets ? 😉 )