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(vidéo) Sarenza monte en puissance et s’équipe pour automatiser la préparation des commandes

Super vidéo, je trouve, sur Sarenza.

Le début est très « TFI » ( 😉 ) mais si vous êtes un peu patient, vous verrez pleins de choses intéressantes, dont l’équipement qu’a choisi Sarenza pour automatiser le picking et augmenter la capacité de traitement des commandes : ils sont passés de 100 commandes heure max à 10 000 commandes par heure :

Amazon se paie Kiva, les robots logisticiens

Comment faites vous pour faire le picking des produits, commandés par les clients ?

Vous vous déplacez, pour aller chercher les produits dans leurs étagères.

Avec Kiva, c’est différent, puisque ce sont les étagères qui se déplacent.

J’avais déjà vu une démo de ce truc, mis en oeuvre par Zappos.

Et bien Amazon vient de racheter cette boite, pour 775 M$.

On se posait la question, de savoir si la techno est vraiment une bonne idée, ou si c’est une usine a gaz. Amazon a probablement pensé que c’est une bonne idée ;).

(source)

UPS : Sa stratégie pour Kiala

Cet article est écrit par Augustin GUELDRY, fondateur de COLICOACH et du blog Livrezfacile

Après l’annonce par UPS il y a quelques jours du rachat du réseau KIALA, l’intégrateur américain expose à présent sa stratégie en Europe. UPS indique qu’il souhaite par ce rachat prendre une position forte en Europe sur le marché B to C. Cette acquisition permet évidemment de gagner du temps puisque cela évite de construire un réseau. En effet cette démarche est toujours longue, fastidieuse et pas toujours couronnée de succès :

– recruter des commerçants.

– mettre en place les outils technologiques pour les échanges d’informations.

– créer et imposer la notoriété d’une marque.

En reprenant Kiala, ces étapes sont déjà bien engagées et permettent à UPS de se concentrer sur le déploiement du réseau en Europe. UPS se rapproche ainsi progressivement de l’attente des e-marchands  pour une solution paneuropéenne complète comprenant (livraison à domicile, en point relais, en express etc..)

Les conséquences de ce mouvement stratégique :

– Le marché B to C a pris une telle ampleur que tous les acteurs du transport se doivent aujourd’hui de clarifier leur stratégie : se cantonner uniquement dans le B to B ou aborder le B to C mais avec des moyens et une stratégie appropriée aux spécificités de ce marché.

– L’arrivée d’un acteur comme UPS (C.A + de 5 fois supérieur à celui de GEODIS ou TNT) montre que :

* la crise économique engagée en 2008 puis renouvelée en 2011 a une incidence directe sur le volume de fret à transporter. La guerre tarifaire engagée entre les transporteurs pour conserver des parts de marché se fait souvent au détriment des marges et fragilise fortement de nombreux transporteurs.

* le marché du B to C est en pleine mutation et que le contexte n’est pas encore stabilisé. Il va y avoir de nombreux mouvements de ce type dans les années à venir.

* que les moyens financiers à mobiliser pour être présent sur ce marché sont en train de changer.

Des opportunités à saisir pour les e-marchands :

Comme toute période de bouleversements, cette phase va être appréhendée par les acteurs directement concernés, les e-marchands, de différentes façons. Certains vont probablement essentiellement subir les conséquences et rester des spectateurs sur la défensive cherchant dans l’urgence une solution alternative en cas de difficulté d’un acteur par exemple. D’autres saisiront ce contexte pour accroître la compétitivité de leur offre commerciale.

Je m’explique :

Les e-commerçants vont avoir progressivement moins de choix pour différencier leur offre standard de livraison avec la réduction progressive du nombre de transporteurs. Il reste cependant encore des pans entiers de l’activité B to C à optimiser et donc des opportunités pour les e-marchands de se démarquer de leurs concurrents :

– la livraison aux particuliers restent encore peu exploitées par les grands réseaux de transport sur certains créneaux (produits encombrants, livraison à deux personnes, livraison sur RDV, livraison écologique etc…). Il y a donc encore des moyens de se démarquer de ses concurrents sur ces volets.

– la logistique reste un vrai levier de compétitivité et de différenciation à condition d’être bien conduite.

– les outils de communication avec les transporteurs et les destinataires d’un côté et de pilotage des flux expédiés de l’autre sont encore des gisements importants d’amélioration.

Face à ces bouleversements les e-marchands doivent, pour sécuriser leur distribution, adopter une stratégie de livraison spécifique et adaptée à ce contexte nouveau. En parallèle, une stratégie bien construite pour établir une Supply Chain performante constitue à mes yeux le meilleur gage de réussite dans les années à venir.

Augustin GUELDRY  Fondateur de COLICOACH

e-Logistique – Vidéo d’Olivier Moreau, patron d’Orium

Orium est une société de e-logistique.

Son métier est donc de faire le lien entre le moment ou le client passe sa commande, et la réception du colis.

Voici une vidéo, intéressante, d’Olivier Moreau, PDG d’Orium.

Il nous parle de sa vision du e-commerce et de la e-logistique :


L'e-commerce donne le ton au commerce de demain… par sitl