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Des Giga octets en ligne, gratuits, comme s’il en pleuvait

Les offres de stockage en ligne se développent.

L’intérêt de ces solutions est très fort : c’est le moyen d’avoir ses données accessibles partout, rapidement, et de les partager, avec qui on veut.

Le mix d’avoir les fichiers stockés dans l’ordinateur, et synchronisés automatiquement en ligne est vraiment très confortable à l’usage.

Google propose 5 Go gratuitement avec Google Drive.

Amazon également avec Amazon Cloud Drive.

Dropbox, c’est 2 Go.

HubiC, d’OVH, propose 25 Go gratuitement !

Et pour un stockage illimité, c’est 70 € par an !

Rien n’empêche de se créer des comptes sur plusieurs plateformes…

Le stockage en ligne est donc pratiquement gratuit !

Quel est le modèle économique de ces offres ?

Pour Dropbox, le modèle est clairement de nous faire basculer vers une offre payante, pour avoir plus de stockage.

Mais pour OVH, 25 Go, c’est beaucoup. Quel peut être le modèle d’OVH ? A suivre 😉

T’as quoi dans le cloud ?

C’est le cloud du spectacle.

Bon, ok, j’arrête 😉

Le cloud, le nuage, c’est l’idée de déporter des services sur Internet.

Plus besoin de mettre ses applications en locale, plus besoin d’avoir des serveurs chez un hébergeur :

vos applications sont accessibles, depuis votre ordinateur, en général via le navigateur, mais pas toujours.

Bon, l’exemple que tout le monde connait, c’est GMail, ou tout autre service de messagerie en ligne. Personne ne s’occupe ni de l’application, ni des serveurs ni des données. La boite qui met à disposition le service Cloud s’ocupe de tout.

Un autre exemple intéressant de service Cloud, c’est DropBox.

Je ne sais pas si vous connaissez, c’est un service assez bien fait, de partage de dossiers en mode cloud justement.

Le service est accessible depuis internet, mais également via une application, qui permet d’étendre les fonctions natives du système d’exploitation.

Une fois qu’un dossier est partagé, l’ensemble des fichiers du dossier partagé sont mis à jour, sur tous les ordinateurs de tous les utilisateurs ayant une vue sur ce dossier.

Super commode pour travailler à plusieurs, et bien plus évolué qu’un simple FTP.

Mais on peut voir les choses différemment : finalement, Dropbox propose un service d’assez bas niveau : le partage de dossiers.

D’autres services proposent de partager une application. Exemple : Wimi.

Wimi est un service dans le nuage donc, qui propose tout un tas d’outils pour travailler sur des projets partagés.

On peut gérer les dossiers des projets, les documents, les calendriers, les listes des tâches, le reporting du temps passé…

J’ai un peu joué avec, ça a l’air plutôt bien fait.

Bon, pour revenir à mon article, vous voyez maintenant ce que je veux dire : pour un même problème, on peut voir le cloud de différentes façons. Pour gérer un projet par exemple, on peut juste se servir de Dropbox, et partager différents documents ; Ou alors on peut se servir d’une application en ligne, comme Wimi.

Le prix de l’iCloud… Pour apple

Je me suis amusé à faire quelques calculs.

Apple annonce avoir vendu 200 Millions de terminaux iOS.

Si on prend l’hypothèse que 30% des clients ont 2 terminaux apple, cela fait 140 million de compte.

D’ailleurs, Apple annonce avoir 225 millions de comptes, mais cela comprend les comptes des utilisateurs itunes sur Mac, sans terminaux iOS donc.

Apple propose iCloud gratuitement, avec 5 Go de stockage.

Si on prend l’hypothèse que globalement, les clients utiliseront 30% de cet espace de stockage, cela fait :

140 Million * 30% * 5 Go = 210 Million Go

Soit 210 000 To (Téra)

Ou encore 210 Po (Péta)

Avec des perspectives de croissance raisonnable, Apple a du prévoir une marge de croissance.

Il est sans doute raisonnable d’imaginer une capacité de stockage de l’ordre de 500 Po.

Finalement, cela ne fait que 0,5 Eo (Exa = 10 puissance 18)

Si Apple utilise des disques de 2 To redondés, il faut 500 000 disques…

Bien sur, cela ne couvre qu’un aspect du sujet : il faut également de la puissance de calcul, de la bande passante, du courant, …

Cela explique la taille des data center d’Apple :

Tout ça pour supporter un service gratuit !

C’est bien l’une des très grosse tendance du Web : des services bien plus avancés, bien mieux intégrés, mais centré sur peu d’acteurs.

Microsoft Office 365 – L’offre SAAS de Microsoft, où comment réussir en se tirant une balle dans le pied ?

Quel titre, ça faisait longtemps que j’avais pas écrit un titre fleuve 😉

Bon, Microsoft se prépare donc à sortir son offre Office « on the cloud » : Office 365.

On se dit, c’est pas compliqué, les services en lignes se développent, ils ont bien raison d’y aller.

Oui bien sûr, sauf que… sauf que, Office représente une bonne partie des revenus de Microsoft.

Donc, pour Microsoft, il s’agit ni plus ni moins que de tuer une partie de ses revenus.

Il s’agit d’une rupture majeure pour microsoft.

Ils n’avaient pas le choix, mais comme cela doit être douloureux…

Et puis, la question n’est pas (plus) d’y aller ou non, la question, c’est réussir, ou pas !

Et pour réussir, il faut proposer un service meilleur que ses concurrents.

C’est là que ça va pas être facile… Parce que, dans ce type de situation, il y a toujours un gars pour dire :

On va pas mettre cette fonction dans cette offre, de manière à ce que les utilisateurs aient plutôt intérêt à acheter la version classique d’Office

C’est ce genre de posture qui tue la réussite de ce genre d’aventure. L’avenir dira si Microsoft va réussir ce challenge. A suivre de très près bien sûr !

C’est une problèmétique qui me passionne : la stratégie des entreprises, et leur capacité à franchir des étapes clés, des ruptures fortes.

Et c’est bien en lien avec le e-commerce : pour pas mal de boite, le e-commerce, c’est une rupture, un virage à savoir négocier.