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Bonne séance de formation sur le business plan e-commerce

Je sors d’une journée de formation, dans le cadre du certificat e-commerce.

J’ai proposé, en début de journée, un format un peu particulier.

Au lieu d’une formation classique, avec slides qu’on passe et présentation formelle, j’ai proposé la journée sous forme d’un atelier.

On a donc démarré avec un tableau excel vierge, et on a construit, ensemble, un début de business plan.

J’ai en le sentiment que ça fonctionnait plutôt bien, que c’était bien plus interactif et donc bien plus intéressant que le format plus traditionnel.

Bien sûr, c’est risqué : on fait des fautes dans les formules, en live, et il faut trouver d’ou ça vient…

Mais c’est la vraie vie ! Et tout le monde s’y mettait pour trouver le bug.

A refaire 🙂

Des Giga octets en ligne, gratuits, comme s’il en pleuvait

Les offres de stockage en ligne se développent.

L’intérêt de ces solutions est très fort : c’est le moyen d’avoir ses données accessibles partout, rapidement, et de les partager, avec qui on veut.

Le mix d’avoir les fichiers stockés dans l’ordinateur, et synchronisés automatiquement en ligne est vraiment très confortable à l’usage.

Google propose 5 Go gratuitement avec Google Drive.

Amazon également avec Amazon Cloud Drive.

Dropbox, c’est 2 Go.

HubiC, d’OVH, propose 25 Go gratuitement !

Et pour un stockage illimité, c’est 70 € par an !

Rien n’empêche de se créer des comptes sur plusieurs plateformes…

Le stockage en ligne est donc pratiquement gratuit !

Quel est le modèle économique de ces offres ?

Pour Dropbox, le modèle est clairement de nous faire basculer vers une offre payante, pour avoir plus de stockage.

Mais pour OVH, 25 Go, c’est beaucoup. Quel peut être le modèle d’OVH ? A suivre 😉

La formule magique pour le business plan

Quand on fait un business plan, on fait forcément un tableau excel, avec les charges, les résultats.

Sans me venter, j’ai une bonne expérience de cet exercice, depuis… 1999.

Donc, le business plan doit montrer les différentes évolutions, mois par mois.

Mais il est également nécessaire de faire des calculs par trimestre et par année.

La « mauvaise » méthode consiste à faire ça à la main : ça prend du temps, et c’est impossible à maintenir.

J’ai une méthode magique que voici :

Toute l’idée est d’utiliser la formule DECALER, qui permet d’aller chercher des cellules à un endroit, par formule.

On commence par remplir une colonne par mois, sur la durée du business plan.

Les calculs par trimestre ou par année seront à la suite, à droite du tableau.

On ajoute en haut du tableau 2 lignes : une ligne pour donner l’index de décalage en mois, et une autre pour donner la taille de la période.

tout est hyper simple ensuite :

Pour le calcul par trimestre, l’index avance de 3 en 3, et la taille de la période est 3.

Pour le calcul par an, l’index avance de 12 en 12, et la taille de la période est … 12, bingo.

La formule fait ensuite référence à la première cellule de la ligne, avec le DECALER qui va bien, sur les 2 lignes d’index.

Deux cas de figures : on doit en fait faire la somme sur la période (cas du chiffre d’affaires par exemple). Dans ce cas, on fait un SOMME(DECALER())

Sinon, pour la valeur de la dernière cellule (cas de la taille des équipes par exemple), on met juste le DECALER

Bon, faut s’y mettre, ça déroute peut être un peu, mais une fois en place, c’est un pur bonheur : on tire joyeusement les cellules pour copier les formules, et tout marche comme sur des roulettes.

Cool non ? C’est cadeau pour le WE 😉

 

La limite du « micro » SAAS

Le SAAS, si vous êtes un lecteur assidu, vous savez que j’en suis fan.

Ou plutôt, je pense que c’est un modèle d’avenir, qui va énormément se développer.

Dans le même temps, je trouve également que certaines offres SAAS sont décalées, ou, dit plus simplement, trop chères.

Exemple :

Je viens « d’investir » dans un petit logiciel de suivi du temps passé (pour info, le logiciel s’appelle On The Job).

Cout « one shot » (pas SAAS donc) = 35 € .

Un autre logiciel SAAS propose le même service pour 12 € par mois.

Dans cet exemple, je rentabilise mon investissement en 3 mois.

Au delà de mon petit exemple, dans le e-commerce, c’est un vrai sujet :

Le modèle SAAS est intéressant, car il permet au e-commerçant de lisser la dépense, et de baisser le budget initial.

Mais dans le même temps, si le budget SAAS est trop important, c’est la marge qui est attaquée !

Donc, oui au SAAS, mais au SAAS qui en apporte beaucoup pour pas cher !

Maintenant, quand j’ai dit ça, je sais bien que je n’ai pas dit grand chose :

C’est quoi pas cher ?

Bon, je m’en vais me coucher 😉

Les méthodes pour passer d’un service gratuit à un service payant

Tout d’abord, démontons un mythe :

Certains prétendent qu’on ne peut pas passer d’un modèle gratuit à un modèle payant.

L’idée serait que, une fois que les Internautes sont habitués à ne pas payer un service, on ne pourrait plus basculer vers un modèle payant.

Cette affirmation est fausse, et il existe plusieurs belles réussites, de bascule du gratuit vers le payant.

Exemples :

  • eBay, qui a commencé gratuit, puis à ajouter tout un tas de frais, en continuant (à l’époque) à gagner des parts de marchés ;
  • LinkedIn qui a également commencé tout gratuit, avant de proposer des options « premium ».

Bon, donc la question de ce billet, c’est :

Vous avez un service avec une partie gratuite et une partie payante.

Comment conduire les utilisateurs à utiliser la partie payante ?

C’est la situation dans laquelle est Viadeo par exemple, ou encore Trombi.

L’idée, c’est d’attirer les clients, avec une partie du service gratuit.

Dans les deux cas, il est fondamental d’avoir une « masse critique » : c’est à dire d’évoir beaucoup d’utilisateurs (le propre de tous les réseaux sociaux).

La partie gratuite, qui va attirer la plus grande quantité d’Internaute, doit donc être suffisamment attrayante.

Mais la partie payante permet de vivre… Elle doit donc avoir de vrais atouts pour les Internautes.

Pour Viadeo, la méthode est de proposer régulièrement à l’internaute de passer en mode payant, pour être plus « performant » dans l’exploitation de son réseau « pro ».

La méthode est un peu « lourde » puisque l’écran qui propose l’option payante apparait très régulièrement, mais on reste dans l’incitatif.

Les choses sont bien différentes pour Trombi. Ici, le système me semble bien plus « vicieux ».

Trombi propose de retrouver ses amis d’enfance.

Le système intègre son propre système de messagerie, pour échanger des messages avec les contacts retrouvés.

Et bien, quand on ne prend pas d’option payante, on peut très bien envoyer un message… Mais ce message ne pourra pas être lu par le destinataire !

Celui ci aura juste un message lui indiquant que vous lui avez écrit. Il faudra que soit votre interlocuteur, soit vous, basculiez en mode premium pour afficher le précieux message.

Le sentiment, en tant qu’utilisateur, n’est pas très agréable, puisqu’on a clairement le sentiment de se faire « forcer la main ».

Mais bon, c’est sans doute très efficace…