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Android versus iPhone : ou le vrai intérêt d’avoir un parc avec (presque) un seul modèle

Android versus iPhone : ou le vrai intérêt d’avoir un parc avec (presque) un seul modèle

La grande force de l’iPhone, c’est l’extrême homogénéité du parc.
Depuis le lancement de l’iPhone, tous les téléphones Apple ont finalement pratiquement la même forme, exactement le même écran, et juste quelques fonctions en plus pour le GS (3G, GPS et boussole).

On ne peut pas dire la même chose côté Androïd :
Les tailles, les formes, les fonctions : tout peut différer d’un terminal à l’autre.

Ça n’a l’air de rien mais cette différence change tout pour la qualité des applications !

Si vous connaissez exactement les spécifications du mobile, vous pouvez développer une application parfaitement adaptée au mobile et à son usage.

Si le mobile peut avoir un clavier ou pas, un écran plus large que haut ou au contraire un écran vertical, … l’application doit soit s’adapter à tous ces cas, et c’est « l’enfer » à concevoir et à développer, soit l’application fait « au mieux » et cela veut dire finalement une interface « moyennement » adapté à chaque cas.

Pour le client, ça change tout.

En mobilité plus qu’ailleurs, avoir une interface parfaitement adaptée est un vrai plus.

L’application doit être pensé pour être simple, rapide à utiliser, et tout ce qui permet d’améliorer l’ergonomie est bon a prendre.

Pour revenir à l’iPhone, il y a à mon sens clairement deux types d’applications :

  • Celles conçues pour être faciles à utiliser, avec un vrai travail sur le service et son ergonomie ;
  • Les autres, avec des effets « woihou » mais finalement pas vraiment utilisables.

Bien sûr, rien n’empêche de faire du « woihou » et de bien penser l’application… Mais c’est une question de priorité et de moyens.

Et vous, votre application, vous la voulez dans quelle catégorie ?

Pour la première catégorie, Araok est là pour vous aider 😉

Nokia rachète Symbian : analyse

Vous l’avez surement lu : Nokia rachète Symbian.

Symbian, c’est un OS plutôt orienté pour les mobiles. Pour la petite histoire, Symbian, à l’origine, c’est l’OS des Psion (si je me laisse aller, je vais vous parler de mon Psion 5mx : que c’est énervant que cette boite ait loupé le virage de la convergeance PDA / Mobile…).

Ce que je lis, c’est que Nokia aurait racheté Symbian pour réagir à Android.

Peut être…

Moi, aujourd’hui, celui qui m’impressionne, ce n’est pas Android mais Apple avec son iPhone.

J’entends déjà les objections :

  • Tu es un inconditionnel d’Apple,
  • L’iPhone est un truc de Geek, réservé à une poigné de parisiens branchés,

Sur le premier point, c’est un procès d’intention ( 😉 ).

Sur le deuxième point, on verra, on verra… Quand les centaines d’applications vont débarquées sur l’iPhone, ça va faire mal… J’en fait le pari (qui veut jouer ?).

Android ? android n’est pas encore installé dans un mobile… et l’histoire à montré que c’était complètement différent, de faire un OS indépendamment du hard ou de faire un OS spécialisé pour un matériel donné.

C’est là toute la force d’Apple : ils maîtrise la chaîne complète (hard + soft), et peuvent ainsi avoir un OS plus léger et plus performant, parce que l’OS sait sur quoi il tourne : il ne doit pas avoir dix mille configurations…

Voilà, elle est là mon analyse :

Je pense que Nokia a (enfin) compris que pour augmenter la valeur de ses terminaux, il doit investir plus et mieux dans le logiciel.

Dans ce milieu, le logiciel, c’est le maillon faible, et depuis longtemps.

Motorola gère par exemple plusieurs OS (des terminaux linux, Windows Mobile, Symbian, plus, je crois, un système maison, et se disperse.

Les terminaux de Nokia ont une richesse fonctionnelle incroyable, mais la navigation dans les applications est très loin derrière « l’expérience iPhone ».

Maintenant, être capable de faire ce qu’à fait Apple, au niveau de la qualité de l’interface, ça va demander vraiment du temps à Nokia (et aux autres) : très probablement plus d’un an. Si pendant ce temps apple avance bien, ils peuvent vraiment bousculer ce marché.

Et oui, cette maîtrise du logiciel, à ce niveau de complexité, de richesse, c’est pas un travail qui se fait en 5 minutes.

Nokia a compris ? Peut être. D’autres acteurs devraient également se poser des questions et comprendre : l’avenir passe par la maîtrise du logiciel !