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Quand la publicité, c’est la guerre

Vous vous souvenez de cette guerre des publicités entre les rasoirs Bic et les rasoirs Gillettes ?

je n’ai pas retrouvé la pub Bic qui se moquait de la 2ème lame.

Vous aviez aussi la guerre Mac – PC :

(j’ai trouvé ce blog qui raconte cette histoire en détail)

L’une des réponses de Microsoft :

Bref, c’est un peu ce que nous refont Amazon et Apple, en 3 volets. Amazon a commencé :

Apple a répliqué :

Et Amazon a ré répliqué :

Le livre électronique – qui va gagner la bataille ?

Bon, j’ai fait un article hier, sur un livre-application qui sort un peu de l’ordinaire… Mais le livre numérique à une actualité chargée 😉

Le livre électronique n’est plus une hypothèse, un « truc qui peut arriver » : c’est en train d’arriver.

Que vous y passiez cette année, ou l’année prochaine, dans 2 ou 3 ans pour les plus réticents, la « bascule » est en cours.

Reste quelques questions intéressantes :

  • Quel sera le type de la liseuse universelle ? écran passif « paper ink » ou écran actif ?
  • La liseuse sera-t-elle un appareil dédié ou la fonction liseuse sera-t-elle intégrée à des « trucs à tout faire » ?
  • Les DRM resteront elles d’actualité ou est-ce, comme pour la musique, une lubie passagère ?
  • Et surtout, quels seront les acteurs qui vont vraiment s’en sortir gagnant ?

Difficile d’avoir des réponses certaines à ces questions, mais voici quelques éléments de réflexions :

Certains fans des liseuses actuelles, basées sur des écrans « paper ink », pour un usage dédié, ne jurent que par ces appareils, et ne voudrait pas d’une tablette « à tout faire ». Pourtant, je pense que la fonction liseuse ne va pas rester un appareil dédié. La fonction de liseuse s’insère très bien dans une tablette, et il y a pleins d’intérêt à regrouper la liseuse dans un tel appareil. C’est un peu la même chose que pour les appareils photos, ou les consoles de jeux. A part pour des usages « extrême », l’appareil dédié perd du terrain face à la « boite à tout faire ».

Si l’on croit que la liseuse n’est qu’une fonction d’un autre appareil, la question de l’écran est réglé : ça sera un écran couleur, actif. L’autonomie reste un vrai sujet, mais je ne crois simplement pas que les gens vont se balader avec un truc en plus (encombrement, poids) tout ça pour avoir une liseuse qui a plus d’autonomie.

Le sujet des DRM est un vrai sujet ! Et je n’ai pas d’idée claire sur la question. Mon impression est que les éditeurs sont encore plus nerveux que les majors pour la musique, c’est pas peu dire ;).
Et objectivement, je comprends la nervosité, le contenu « livre » est encore plus compact que la musique… Combien de milliers de livres peut on mettre sur une clé USB ?
Ceci dit, le fait qu’il n’y ai pas de format unique rend l’expérience de lecture bien lourde.
Savoir que j’achète des livres, mais que rien de me garanti que je pourrais les lire d’ici 20 ans n’est pas très rassurant…
Amazon propose ses propres DRM, Apple les siennes, et d’autres plateformes proposent d’autres formats…

Le sujet des DRM ramène à l’analyse des acteurs en place.

Amazon d’un côté, avec sa puissance dans le e-commerce mondial, investi massivement ce terrain, avec la vente d’ebooks, des liseuses kindle, et maintenant de la sortie des tablettes Kindle Fire. On voit donc qu’Amazon joue sur les deux tableaux, et se permet de ne pas faire de choix… Quoi qu’o mon avis, ils ont plutôt choisi la tablette, et on est juste sur une période de transition. La particularité d’Amazon est sa politique de prix, très très agressive, puisque le Kindle Fire est proposé à partir de 160 € ! Mais pour ce prix là, Amazon a le droit de publier sur l’écran d’accueil des publicités… On est donc sur un modèle désormais classique, ou l’appareil principale est bradé, peut même être vendu à perte, parce qu’ensuite on se rattrape sur « les consommables », les ebooks ici.

Un autre élément remarquable pour Amazon est sa volonté de faire pression sur les éditeurs, avec la fonction sur son site « vous souhaitez lire ce livre sur votre kindle ». On voit bien que la suite logique c’est « vous voulez publier votre livre directement sur la marketplace d’Amazon 😉

Google et Android de l’autre, ne me semble pas particulièrement actif sur ce secteur, au delà du fait que sur Android, on peut installer des applications pour lire les ebooks…. Etonnant car Google a investi de l’énergie et de l’argent sur de grands projets de bibliothèque en ligne. On peut pas être partout à la fois, même quand on s’appelle Google ;).

Apple et l’univers iOS, et l’ipad en particulier. Apple comme Amazon propose la chaîne de valeur complète, avec le matériel, le logiciel, et la place de marché pour acheter des livres. Bon, pour ma part, je lis des ebooks sur iPhone :

Pour Apple, l’actualité, c’est bien sûr la sortie attendue de l’iPhone 5 et de l’iPad mini, 2 terminaux naturels pour la lecture !

Bien sûr, impossible de lire un livre acheté sur l’Apple Store sur un terminal Android ou Amazon…

Alors, comment les choses vont évoluer : DRM or not ? Standard universel ou standard de fait, accordé au plus fort ? A suivre 😉 Mais j’ai quand même tendance à penser que les acteurs qui se sont positionnés en amont et en globalité sur ce marché vont disposé d’un avantage clé pour les années à venir.

Amazon fait du Responsive Design

On sait tous qu’Amazon a un template élastique, qui s’adapte à la largeur de la page.

Je viens de découvrir que le nouveau template US du site pousse bien plus loin l’adaptation.

Premier exemple sur la page d’accueil :

En mode pleine largeur (1400 pixels) :

Vous voyez à gauche, le menu est déployé. Et bien en 1000 pixels de large, ça donne :

Le menu a disparu.

L’adaptation est sympa aussi au niveau de la fiche produit.

En 1400 pixels, ça donne :

Et en 1000 pixels :

Vous voyez, l’image à droite, ce n’est pas la même, elle n’a pas la même taille du tout.

Bref, Amazon s’inspire du Responsive Design pour enrichir l’expérience de l’internaute.

 

Amazon se paie Kiva, les robots logisticiens

Comment faites vous pour faire le picking des produits, commandés par les clients ?

Vous vous déplacez, pour aller chercher les produits dans leurs étagères.

Avec Kiva, c’est différent, puisque ce sont les étagères qui se déplacent.

J’avais déjà vu une démo de ce truc, mis en oeuvre par Zappos.

Et bien Amazon vient de racheter cette boite, pour 775 M$.

On se posait la question, de savoir si la techno est vraiment une bonne idée, ou si c’est une usine a gaz. Amazon a probablement pensé que c’est une bonne idée ;).

(source)

Allo, Ici New York

Je suis, depuis Samedi, à New York, avec toute l’équipe Prestashop et quelques partenaires.

Discussion très sympa avec Olivier et d’autres, sur la situation e-commerce dans le monde (rien que ça 😉 ).

Le point de départ, c’est le constat, sur les spécificités du marché Français :

Il y a plus de comparateurs de prix en France qu’ailleurs

Il y a plus de places de marchés qu’ailleurs (avec Price Minister, CDiscount, Fnac, Pixmania…)

C’est sans doute la raison qui fait qu’en France, le marché des moteurs de gestion de flux catalogue est bien plus important qu’ailleurs.

Autre élément qui saute aux yeux, vue d’ici : la domination très forte d’Amazon. Vous allez me dire : « Hey, pas la peine de venir à New York pour voir ça ». Et vous aurez raison, mais c’est comme ça, il y a des choses dont on prend mieux conscience en situation.

Donc, cette domination très forte d’Amazon ici n’a rien à voir avec la situation en France. Ici, on va sur Amazon, on cherche ce qu’on souhaite acheter, et, si on ne le trouve pas, on va éventuellement voir ailleurs.

Cette domination d’Amazon, ainsi que le développement toujours très fort de Facebook sont autant de danger en fait pour Google : si les internautes ne cherchent plus, c’est pas bon pour eux ;).

Bon, comme vous pouvez le voir, on refait le monde…

La révolution en marche du livre numérique

Je pensais que ça prendrais plus de temps.

Je pensais qu’on était attaché au suport papier, qu’on connait depuis qu’on est gamin.

Mais je savais bien que le mouvement serait inéluctable.

Je pensais donc que ça irai moins vite, et qu’il faudrait plutôt compter pour un vrai décollage du ebook d’ici 10 ans.

Je me trompais.

Le livre numérique décolle maintenant. On est au début de l’inflexion, mais elle est très nette.

Bien sûr, certains acteurs ont participés à ce coup de booster, Amazon en tête.

Amazon, le vendeur historique du livre en ligne.

Amazon a parié très tôt sur la dématérialisation du livre, et sur la volonté de maîtriser la chaîne complète.

La chaîne complète, cela a commencé par la sortie du Kindel.

Puis Amazon est parti négocier, avec les éditeurs, pour obtenir les précieux contenus numériques.

Comme les choses sont un peu complexe à ce niveau là, parce que les éditeurs sont « plus que prudents » face à cette révolution, Amazon adapte, en parallèle, une autre stratégie : elle s’adresse directement aux auteurs !

L’histoire est en marche. Les lecteurs ebook seronr un cadeau de Noël, les internautes vont de plus en plus avoir de choix…

Bref, si la réalité du ebook est encore assez faible en 2011, 2012 va représenter une vrai accélération, qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Les contenus vont, d’une manière ou d’une autre, arriver sur les lecteurs.

Les internautes pourront choisir, entre une liseuse spécialisée, ou lire les ebooks depuis un smartphone ou une tablette.

Et le piratage ?

Il va bien se développer, merci 😉

Blague a part, le piratage ne peut pas être complètement bloqué, a partir du moment ou on est dans le monde numérique.

On peut déjà télécharger des ebooks piratés…

Maintenant, l’expérience iTunes devrait servir d’exemple : si on propose une expérience utilisateur vraiment bien faite, avec un contenu de qualité, et un prix adapté au numérique, peu de gens chercheront à pirater.

Je suis par exemple marqué par les prix des jeux vidéos sur l’app store. Les prix de la pluârt des jeux sont de quelques euros, bien loin des 40 € pour les versions consoles… Les éditeurs de jeux se sont complètement adapté au modèle, et on revue leur business model.

L’histoire du livre fait qu’on n’a pas cette liberté aujourd’hui, et les prix des livres numériques sont pratiquement les mêmes que les éditions papiers… En 2011, peut être en 2012, mais pour combien de temps encore ?

Quelle expérience pour acheter et lire un eBook ?

Comme je suis souvent en déplacement, que j’ai un iPhone, j’ai voulu tester les solutions pour lire des ebooks, sans m’encombrer d’un nouvel équipement.

L’offre d’Apple, intégrée dans iTunes, fonctionne plutôt pas mal, avec une expérience d’achat plutôt simple :

  • On achète les livres, soit depuis l’ordinateur (iTunes) soit depuis l’iPhone.
  • Le livre acheté est chargé. Il vaut mieux avoir du Wifi à ce moment là ;).
  • On peut ensuite lire le livre. Le lecteur intégré est plutôt de bonne qualité.
  • Dommage qu’il n’y ai pas de lecteur sur le Mac, ça donnerait plus de souplesse.
  • Dommage également : le choix est quand même plutôt limité : il vaut mieux choisir parmi les livres de la boutique plutôt que chercher un livre spécifique, qui a peu de chance d’être présent ;).
J’ai voulu tester d’autres systèmes. J’ai donc essayé une autre offre, Numilog en l’occurence.
Donc, sur cette offre, je dois en premier choisir un livre, depuis un site e-commerce relativement classique (sur l’ordinateur donc).
Sur le site, les choses deviennent rapidement plus complexes, puisque le site affiche plusieurs messages d’alertes.
Au moment de l’achat, le site me demande de choisir, entre PDF et ePub. PDF, je me dis que le format sera lisible sur n’importe quel support. Je choisi donc ce support.
Une fois l’achat réalisé, le site me propose un lien pour télécharger le fichier.
Tient ? Le fichier est tout petit, et pas au format PDF ?
En fait, il s’agit d’un format PDF protégé via une DRM. Le fichier chargé doit être ouvert avec un lecteur spécifique,…. On est loin d’un fichier PDF…
Bon, je fais court,
  • J’ai échangé 16 emails avec le support (!)
  • J’ai fini par réussir à lire mon contenu, sur iPhone et Mac, avec un lecteur spécifique sur chaque machine. Mais je ne suis pas sûr qu’une personne « lambda » aurait eu la patience et les connaissances pour réaliser l’ensemble des opérations.
On est très loin de l’expérience d’achat et de lecture d’Apple.
Bien sûr, pour Apple, c’est plus facile, puisque le Reader et la boutique sont pré-installés sur l’iPhone. Mais la différence va bien au delà.
Si les éditeurs ne veulent pas se « laisser manger par la vilaine pomme », comment se fait-il qu’ils ne se soient pas mis d’accord, pour se regrouper et créer une solution digne de ce nom ?
Il reste un sacré chemin à parcourir, et pendant ce temps, les leaders américains, Apple, Amazon, gagnent en puissance !

Le temps des dinosaures

Donc, le web est dominé par de très grosses bestioles.

Google, Facebook, Apple, Amazon.

Google, en premier, qui règne en maître absolu sur la recherche, qui est devenu le passage obligé « avant » votre site.

Google, qui décide qui sera visible et qui ne le sera pas sur son moteur de recherche, et qui change les règles du jeux, sans préparation possible.

Facebook, qui a su attirer tant et tant d’utilisateurs, que c’est devenu un web à lui tout seul, un monde presque autonome, avec la personne, les amis de la personne, l’espace personnel, l’espace partagé, les images, les applications, la messagerie, … Facebook qui décide de fermer un compte sans préavis, sans discussion.

Apple, qui, avec sa politique d’intégration verticale absolue, propose un monde si fermé : as tu branché ton iphone sur ton mac, et récupéré les achats faits sur itunes ? Tu pourras toujours lire le ebook sur l’ipad ;).

Apple qui décide quelle application a droit de vie ou de mort, sans discussion.

Amazon enfin, qui, en plus d’être le leader mondial du e-commerce, s’étend tout azimuth : toujours plus de rayons, toujours plus de marchands sur la place de marché, toujours plus de services… Et maintenant, une intégration verticale avec le Kindle. Amazon, qui a, par exemple, supprimé un ebook à distance, sur tous les Kindle des gens qui avaient téléchargé ce livre…

Vous voyez le point commun : ce sont des acteurs globaux, qui dominent complètement le web, et qui sont dans une situation de pouvoir incroyable. En particulier, ces boites ont toutes un rôle de censure inacceptable et bien trop dangereux.

En parlant de dinosaure, il y a un espoir, espoir que le web évolue différemment, avec une moins grande concentration.

Mais c’est pas gagné !

D’un côté, je pense que ces boites peuvent « rater un virage » et se faire dégager.

Mais cela risque d’être un « remplacement » d’un mastodonte  par un autre…  En sachant que, ce qui est marquant dans notre monde web, c’est la vitesse a laquelle on peut devenir un leader mondial (Facebook est l’exemple le plus frappant), mais ça sera la même vitesse pour la fin !

Qu’en pensez vous ?

(c’est cet article qui m’a inspiré)

Amazon fait de l’AB Testing aux US sur sa nouvelle Home

Grâce à Benjamin, on c’est rendu compte que Amazon avait bien changé sa home US, mais pas pour tout le monde !

J’ai fait des tests, et réussi, sur la même machine, à avoir simultanément les deux versions :

Cela veut dire que l’AB testing d’Amazon n’est pas dépendant de l’adresse IP ;).

Je vous propose une analyse, complémentaire par rapport à ce que j’ai décrit hier.

Hier, j’ai principalement parlé du menu de gauche. Important ce menu, mais le header du site a bien changé, et cela vaut le coup de bien regarder les changements.

Les deux headers donc:

L’ancien :

 

 

Le nouveau : 

 

Ce qui saute aux yeux, c’est à quel point le nouveau header est dépouillé, sobre.

Le bouton, pour ouvrir le menu principal est discret, ce qui est un choix audacieux, parce que c’est la porte d’entrée sur l’ensemble du catalogue !

Fini également la barre bleue, qui permettait de bien mettre en avant le moteur de recherche, la panier et la wish list.

Bon, la barre est remplacée par une barre légèrement dégradée de gris, qui fait la part belle au moteur de recherche. Le bouton pour lancer la recherche est l’élément le plus visible. Le choix du rayon pour spécialiser la recherche est bien plus discret. Peut être Amazon c’est il rendu compte que finalement, les internautes utilisaient pas tant que ça cette fonction ?

A droite de la zone de recherche, un bloc permet de gérer l’identification. Cette identification se déplace donc par rapport à l’ancienne version (tout en haut sur l’ancienne version, à droite du logo).

Ensuite, on retouve le panier, et la wish list.

Le fonctionnement dynamique est changé, puisque maintenant, ces boutons s’ouvrent au survol de la souris :

J’y passerais des heures 😉

Alors, vous aimez mieux l’ancienne version ou la nouvelle ?

A suivre, il sera intéressant de voir ce que fera Amazon suite à cette campagne d’AB testing.

Amazon US change de look

Quand Amazon change sa charte, le moins que l’on puisse faire, c’est d’analyser les changements.

Amazon, c’est quand même le numéro un mondial !

Donc, la home et les menus du site US ont été revus :

C’est surtout le header qui a été revu, avec un bloc recherche retravaillé.

Le menu principale est bien changé aussi, et il apparait, sur la home, replié.

Si on le déplie, ça donne ça :

A comparer au menu d’avant, toujours en ligne sur le site Français :

Au delà des changements cosmétiques, ce qui marque, c’est la mise en avant de tout ce qui est digital : Amazon croit fortement en la vente de produits dématérialisés, et met cette offre bien en avant !

Ainsi, les 7 premiers items sont tous des offres dématérialisées !

A voir aussi, les sous menus, bien plus travaillés que dans l’ancienne version  :

C’est très sobre, très clean, avec du merchandising (push d’un produit en bas).

Le comportement dynamique du menu est également bien plus travaillé, avec des « tempo » donnant un comportement bien plus agréable que dans l’ancienne version :

Cette version devrait arriver en France d’ici quelques semaines / mois ?