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Ce que n’ont pas compris les acteurs de la presse

A mon humble avis, les acteurs de la presse qui se regroupent contre Apple n’ont pas bien analysé la situation.

Ces acteurs n’acceptent pas les commissions ponctionnées par Apple sur la vente de contenus et de revues électroniques.

Et pour bien montrer leur indépendance, ils développent des solutions alternatives, permettant de contourner le système d’Apple.

Malin !

Sauf que…

Sauf que ce que n’ont pas compris ces acteurs, c’est qu’Apple est leur plus grand alié.

Apple est le seul à proposer un modèle complètement fermé, un modèle plutôt bien protégé, un modèle sans équivalent, ni sur PC, ni sur androïd.

Ils n’ont pas compris ces acteurs, qu’Apple propose aujourd’hui une incroyable opportunité, ou le contenu peut « encore » être vendu, dans un monde ou l’échange de médias numérique est de plus en plus facile et de plus en plus rapide.

Faut il fabriquer sa tablette pour vendre en ligne ?

J’avais fait un billet, sur l’intégration verticale.

L’annonce d’Amazon, de sortir sa propre tablette, contenant son propre navigateur, est bien dans cette logique : avoir la maîtrise complète de la chaîne. Mais aucun acteur du e-commerce n’avait été jusqu’à fabriquer et vendre, à perte, le terminal !

Alors : bonne idée ou pas ?

Cela permet, pour la marque, de raccourcir les chemins : plus facile de trouver un produit, plus facile de gérer le compte et l’achat. Bref, cela permet d’augmenter le taux de transformation et d’augmenter le chiffre d’affaires par client (en augmentant la fréquence d’achat).

Et bien sûr, on imagine bien que les chemins seront très court pour tous les medias digitaux : eBook, musique, films…

Les consommateurs seront ils prêt à « vendre leur ame » à Amazon ? Vu le prix de la tablette (199 $), je pense que oui ;).

Maintenant, a voir si Amazon a su investir comme il faut pour proposer une expérience utilisateur au niveau de ce que propose le leader du domaine : Apple.

En tout cas, c’est incroyable la vitesse a laquelle les choses changes : Amazon hier, Apple demain… Et que nous réserve Google ?

la vidéo de présentation :

Benjamin, de Presque Parfait, nous parle de Facebook

Je lis un peu partout que le f-commerce c’est nul, que ça marche pas….

J’ai proposé à Benjamin un échange sur ce sujet.

Voici les notes que j’ai prises suite à cet échange :

Déjà, il faut dire que Presque parfait est une marque. Les produits que propose la boutique, on ne les trouvent que chez moi.

La situation est donc différente pour un revendeur, pour qui les produits ne sont pas exclusifs, et qui doit pour exister se battre sur les prix, les services.

Presque parfait existe maintenant depuis un an.

J’ai tout misé sur le bouche à oreille.

Le bouton « Like » sur les pages produits est plutôt bien utilisé.
Exemple : sur un produit comme ce body, on est à plus de 450 like.

Chaque fois qu’une personne clique sur ce lien, l’info remonte dans son flux Facebook, et ces amis reçoivent cette info.

15% du trafic arrivent sur la boutique directement par ce moyen.

Pour les ventes, j’ai deux scénarios :

1) L’achat impulsif :

  • Découverte de la boutique sur Facebook,
  • Arrivée sur le site
  • Achat

2) L’achat « multi couche » :

  • Découverte de la boutique via Facebook,
  • Visite « de courtoisie », pour voir
  • Achat plus tard, en retrouvant la boutique via Google

Pour arriver à ce résultat, j’ai mis en avant les éléments de Facebook sur le site :

Sur la page produit, il y a deux boutons biens visibles : le bouton d’ajout au panier et le bouton like.

Il y a aussi l’encart Facebook associé à la boutique, en bas des pages.

Le bouton Like de cet espace là est bien plus fort, puisque là, le client dit : j’aime la marque.

Après, la question est : comment communiquer sur Facebook.

Il faut bien voir que les gens ne sont pas sur Facebook pour travailler. On est dans le fun, le loisir.

Il faut donc être très attentif à communiquer de manière adaptée.

En particulier, il faut se garder d’une communication trop « push » commercialement.

Je communique plutôt sur l’actualité des produits, ou sur des choses « fun », en rapport avec la marque :

Attention aussi à ne pas trop publier ! Il faut bien voir que par rapport à un blog, Facebook, c’est du push : les personnent qui aiment la marque reçoivent, sur leur mur, les publications. Si ils ont le sentiment d’être spammés, ils vont se désabonnés.

Je conseille 3 communication par semaine, pas plus. Par contre, il est très important de répondre, de réagir en temps réel.

Bien sûr, de temps en temps, je peux également envoyer une information commerciale :

Au début, je communiquais de la même manière entre le blog et Facebook. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, parce qu’il s’agit en fait de deux cibles différentes.

Sur le blog, il s’agit principalement de personnes qui suivent l’activité e-commerce de la marque. Alors que sur FaceBook, il s’agit de personnes qui aiment la marque.

Tout cela fonctionne, mais je suis dépendant de Facebook.

Facebook gère un « espèce de quality score » à la Google.

Quand on publie sur la page, l’info n’est pas systématiquement relayée sur les murs des fans. Plus un message est commenté, plus le quality score monte, et plus les billets seront diffusés. Cela marche aussi dans l’autre sens : si un message n’a pas de commentaire, le quality score baisse, et les prochains messages seront moins diffusés…

Le fonctionnement de Facebook n’est pas du tout transparent, c’est une sorte de « boite noir ».
Des fois, j’ai un buzz qui monte, mais je ne sais pas forcément d’ou cela vient. Facebook ne propose pas de moteur de recherche !

Au final :

Facebook est très bien pour se faire connaitre.
Je conseille de rester sur quelque chose de simple : le bouton « Like », j’aime, est très bien, très simple.

Spread-Button

 

Spread-Button se propose de faire le lien entre un site e-commerce et les réseaux sociaux :

Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a là un positionnement stratégique, une opportunité, un besoin…

Maintenant, la question est : comment faire ce lien ? Que proposer, tant pour le marchand que pour le client ?

L’approche de Spread Button est intéressante :

Il s’agit de connecter les deux mondes via une base client.

Une fois cette connection réalisée, c’est gagné : la base a accès aux données de chaque univers, et peut les exploiter.

Les fonctions proposées sont :

  • Segmentation : Segmenter la base, à partir de données du e-commerce croisées avec des données sociales
  • Acquisition : Lancer des opérations virales, pour capter de nouveaux clients et de nouvelles commandes
  • Tracking : Suivre et mesurer les opérations réalisées grâce aux opérations d’acquisitions
Petit exemple illustré :
Un site intègre un bandeau « attractif » (gagnez un bon de réduction de 10%)
Un clic sur la pub, et l’internaute rentre dans le « tunnel » permettant de se connecter sur l’un des réseaux sociaux (prenons Facebook) :
L’internaute clique donc sur le logo Facebook :
Après avoir renseigné ses identifiants, il doit valider l’utilisation de l’application SpreadButton :
Retour sur la boutique pour l’étape suivante :
Encore un clic, pour arriver sur le code tant recherché 😉 :
Un clic sur partager, permet d’arriver sur la page suivante :
A cette étape, Facebook redemande une autorisation :
Bon, si on valide, on arrive au bout :
Petite copie d’écran du back office, pour montrer à quoi ressemble un « client connecté » :
Je trouve l’idée d’Olivier très intéressante, mais je pense qu’il est indispensable de raccourcir ce chemin !

 

 

HTML5 – Le stockage local : quelle (r)évolution pour le web et le e-commerce ?

Le HTML5, qu’on utilise déjà, permet, entre autre, de gérer le stockage local.

C’est, à mon sens, une des évolutions majeure : une rupture.

Dans le Web « normal », la seule chose qui soit stockée côté client, ce sont les cookies.

Maintenant, le navigateur peut stocker des informations locales, de plusieurs façons.

Alors, que va-t-on pouvoir faire avec cette nouvelle fonction ?

Le stockage local permet de créer des applications mixte on et off line. Off line, cela veut dire que l’application est utilisable même sans réseau.

Peut on imaginer une application e-commerce off line ?

C’est difficile à imaginer pour un catalogue complet, avec tous les médias associés aux produits.

Autre difficulté : certaines données doivent être à jour en temps réel : le stock par exemple.

Alors, le stockage local n’est pas pour le e-commerce ?

Si, mais pas comme ça ;).

Si il ne semble pas très réaliste d’utiliser le off-line pour le catalogue, ça peut être tout à fait intéressant pour d’autres éléments, comme la gestion du compte client.

Une gestion du compte client en mode déconnecté me semble une très bonne idée, avec en particulier le suivi des commandes.

Je pense qu’on peut également utiliser le stockage local comme un cache intelligent. Cela permet de stocker en local la structure du site (fond et forme). Cela devrait permettre d’avoir des sites bien plus optimisés.

Bon, pour que cela se développe bien, il faudra que les navigateurs harmonisent leurs solutions de stockage local, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. C’est bien à ça que sert une norme !!!

Et vous, vous voyez quels usages pour le stockage local ?

Quelques chiffres, sur l’usage du chat avec iAdvize

La Fnac a mis en place la solution de chat iAdvize, et nous donne quelques résultats :

  • Mise en place : fin 2010
  • 25% du CA du service client réalisé par le chat (75 % par d’autres canaux : téléphone, mail)
  • 25% des clients qui dialoguent via le chat passent commande
  • Chiffre d’affaires 2011 (prévisionnel) : 2 M€
Vous pouvez voir la présentation par la Fnac (filmé au Salon e-commerce : il y a du bruit de fond…)

De l’email au panier !

On le sait bien, un bon moyen pour augmenter le taux de transformation, c’est de raccourcir le chemin de l’internaute :

Moins de clic, moins de fuite 😉 !!!

Amazon l’a bien compris, et propose un chemin on ne peut plus court, quand il envoie un email ciblé :

Vous voyez : le mail contient la description du produit proposé et, au lieu de proposer un lien vers la fiche produit (ce qui est déjà pas mal), propose directement un bouton d’ajout au panier.

Un clic sur le bouton, depuis l’email, et hop, on arrive sur le site d’Amazon, sur une page très dépouillée :

J’imagine qu’Amazon a fait de l’AB testing, pour valider la nécessité de passer par cette étape.

Si on clique sur Continuer, on arrive sur la page suivante :

Bien sûr, sur cette page, l’axe est au cross selling bien ciblé.

Efficace, non ?

Application iPhone du Figaro

Pas mal de journaux proposent une application iPhone :

Le modèle classique, c’est celle du Monde. Au début, la plupart des applications étaient sur ce modèle, assez bien fait il faut dire.

Le Figaro a souhaité se différentier.

Les premières tentatives étaient plutôt ratées, mais ils ont persévéré, et cela a abouti une version vraiment intéressante.

Cette page d’accueil présente les rubriques et les articles par rubrique. On navigue dans les articles verticalement, et on change de rubrique en faisant défiler la page, à gauche ou à droite.

Comme toute application bien conçue, on peut l’utiliser verticalement ou horizontalement :

Sur cette page, le mode paysage est complètement différent du mode portrait : de haut en bas, on navigue entre les rubriques, et de gauche à droite, on fait coulisser les articles. Très bien vu !

Cette ergonomie reprend les meilleures pratiques, adaptées au terminal (autre exemple : on actualise le contenu en « tirant » vers le bas).

Cela permet, pour l’usager, de prendre en main l’application, sans avoir à réfléchir ou à lire un manuel ;).

C’est bien de cette façon qu’il faut procéder pour créer une application réussie sur mobile (iPhone ou Androïd) :

On peut innover, mais il faut le faire dans le « sens du terminal » et bien sûr dans le sens de l’utilisateur : connaitre les usages du mobile pour créer une « expérience » riche, agréable, fluide.

Finalement, quand on y pense, naviguer entre des articles d’un journal, ou naviguer entre les produits d’un catalogue, c’est pas forcément si différent que ça ! Cela montre, à mon avis, tout ce qu’on peut faire, dans le domaine du m-commerce : créer une expérience plus immersive, plus riche, pour mieux présenter les produits.

Salon e-commerce de Paris – Cette semaine !

Le grand salon e-commerce français, le salon e-commerce de Paris, a lieu cette semaine, du 13 au 15 septembre, c’est à dire de mardi à jeudi.

Pour ma part, j’y serais au moins jeudi après midi, puisque je participe à une table ronde, organisée par Prestashop, sur :

Ergonomie et Tunnel de commande, les bonnes pratiques…

Toujours un plaisir d’échanger avec mes collègues, Jean Paul, Olivier et Ludovic.

Je n’aurais pas le temps de voir grand chose pour ma part, trop pris par plusieurs projets…

AB Testing : Testez votre capacité à anticiper les résultats

L’AB Testing, c’est une technologie, qui permet de tester, directement en ligne, deux versions (ou plus) d’une page.

Pour une page donnée, on soumet une première version à une partie des internautes, et une autre version à l’autre partie.

On compare le résultat attendu (clic sur un bouton typiquement), et on garde celle qui transforme le mieux.

Avantage : cela permet d’éviter de choisir pour de mauvaises raisons.

Mais avez vous besoin d’AB testing pour savoir ce qui marche le mieux ?

Si vous en doutez, je vous conseille de vous tester sur le site : whichtestwon.com

Vous allez pouvoir choisir, parmi deux images, laquelle est la mieux faite pour avoir la meilleure transformation.

Facile ?

Pas tant que ça !

Tout ceux qui ont vraiment essayé le savent : les résultats ne sont pas toujours ceux qu’on attend !

D’ou l’importance de ces technologies !

(via Adrien)