Archives de catégorie : e-commerce

La qualité de la livraison : un sujet clé pour le ecommerce. Les extrêmes

La livraison est une étape clé pour l’expérience du client. J’ai eu, entre hier et aujourd’hui, deux expériences de livraisons carrément opposés. 

Première expérience : une commande importante d’un distributeur « DIY »

J’ai acheté chez un distributeur du secteur DIY, pas mal de matériel pour aménager une salle de bain. Il y avait une vingtaine de colis dans ma commande, et donc cela faisait une « belle commande ». 

Déjà, les livreurs étaient incapables de me donner une fenêtre de livraison meilleure que 8h30 – 13h. Comme c’est une livraison pour une maison en construction, j’ai du attendre, depuis 8h30, sur le chantier, pour une livraison qui est arrivée à 11h30.

Les livreurs arrivent. Dès leurs arrivée il me disent qu’il sont pressés. Je leur dis qu’il faudra juste que je puisse pointer que ce qui est livré correspond à ce que j’ai commandé. 

Là, l’un des gars se retourne vers son collègue et dit : « on est encore tombé sur un con ». ça démarrait fort !

La suite a été à la hauteur de ce démarrage. Ton agressif, ils n’étaient que sur leur point de vue (on va être en retard, …). A aucun moment ils ne se sont souciés de mes sujets. 

Au final, je me suis retrouvé avec tous les colis, déposés à l’entrée du garage. Je n’ai pas voulu signer l’avis de réception, car ils n’ont pas voulu que je pointe les colis livrés. 

Je dois avouer que j’étais pas rassuré, ils étaient dans un tel état que je sentais bien qu’il n’en fallait pas beaucoup pour qu’ils deviennent violents.

Deuxième expérience : une commande chez un vendeur d’ameublement 

Hazard du calendrier, j’ai reçu ce matin un canapé, acheté chez un vendeur d’ameublement. 

Déjà, le créneau était d’une heure.

Les gars sont arrivés, calme et poli. Ils ont pris le temps de se présenter, de voir comment ils pourraient installer le canapé. 

Ils étaient attentifs à mes besoins… Bref, c’était parfait.

En conclusion

Les premiers livreurs étaient des sous traitants, sans doute avec des clauses pour livrer un maximum de commandes dans un temps limité. Les contrats doivent avoir des prix serrés, et il ne doit pas y avoir grand chose sur la qualité de service. J’imagine que le distributeur n’a même pas pris le temps de rencontrer les gars qui vont réellement faire la livraison. Bref, le distributeur a manifestement privilégié le prix à la qualité de service.

Les deuxièmes livreurs sont employés du vendeur. Ils y bossent depuis des années. Ils m’ont dit : la seule chose qu’on nous demande, c’est la satisfaction du client.

Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas déléguer une prestation à un sous traitant, mais par contre, il est fondamental de se poser les bonnes question quand on fait ça, et de s’assurer que le service sera de qualité. 

La série sur Uber – Super Pumped : bof…

J’ai essayé de regarder Super pumped, qui raconte l’histoire de Uber et de son CEO, Travis, avec son management « virile ». 

J’aime bien les histoires de startups : ça parle d’un monde que je connais bien, et je trouve qu’effectivement il y a de quoi raconter de belles histoires, avec de l’émotion, des rebondissements, …

Là, Super pumped, c’est la grosse déception : 

L’histoire n’est absolument pas crédible, à un point qui rend l’histoire complètement inintéressante.

Par exemple, on nous montre comment Travis, ayant besoin d’argent, fini par se résoudre à aller voir son investisseur, et lui demande de l’argent, en lui transmettant le montant demandé…

C’est n’importe quoi : 

Un investisseur suit ses lignes d’investissements, en participant au conseil d’administration (ou Board en anglais). Le CEO a prévu un plan (le fameux Business Plan), et régulièrement, en général tous les trois mois, le CEO vient présenter la situation à son board, qui challenge le CEO pour comprendre pourquoi les choses ne se passent pas comme prévu (elles se passent rarement comme prévu 😉 )

Le niveau de Burn Rate (argent dépensé = argent gagné moins total des dépenses, sur une période donnée) est donc un indicateur tout à fait fondamental et suivi très régulièrement. 

Toujours sur cet exemple, si un investisseur réinjecte de l’argent dans une startup, il le fait dans un cadre bien défini : à quelle valeur, avec quelles règles du jeux : c’est le rôle du pacte d’actionnaires. 

J’ai donc lâché, je ne verrais pas la suite ;). 

NoCode : Vraiment ?

La mode est au No Code. 

En fait cela fait très longtemps qu’on parle de ça : 

Philippe Desfray avait dans les années 90 sorti un livre : La fin de la programmation.

L’idée générale est que programmer est compliqué, mais qu’on peut « faire des choses » sans apprendre à programmer.

Si on pense à une application web « classique », on peut découper le travail en trois couches : 

  • Interface : comment l’application s’affiche, comment sont structurés les pages, avec quels contenus et quelle présentation ?
  • Données : comment les données sont stockées, quelles sont les tables, les champs dans ces tables ?
  • Logique applicative : quelle est la logique de l’application, quels sont les choses à faire en fonction des actions des utilisateurs et des données stockées ?

Ces grosso modo ce qu’on appelle la modélisation MVC.

L’approche No Code doit couvrir ces trois sujets. 

Pour la partie interface, il est clair que de bons outils de conception et d’édition WYSIWYG doivent pouvoir faire le job. C’est d’ailleurs ce que j’utilise en ce moment pour éditer ce billet 😉 dans WordPress, il y a plusieurs outils d’édition HTML intégrés. 

Pour les données, ça se fait également très bien : au lieu d’apprendre à manipuler une base de données, une interface où l’on peut définir des tables et des champs fait très bien l’affaire.

Pour la partie logique : on peut imaginer des blocs avec des traits entre les blocs pour définir le comportement de l’application. 

Alors, on est bon ? On peut vraiment réaliser une application sans coder ?

Oui on peut réaliser une application avec des outils comme Bubble.io sans écrire une ligne de code.

Mais au fond, qu’apporte le NoCode ?

Qui a dit que programmer c’était forcément ouvrir un éditeur de texte pour écrire le code ?

En fait, quand on défini la logique avec des blocs, on programme ! Simplement on utilise un langage et une représentation du langage qui n’est pas du texte, mais des boites, avec des boutons « DropDown ».

Et pour réaliser une vrai application, il va falloir passer du temps à apprendre ce langage

Alors je comprends bien que pour un débutant en programmation, cela peut sembler plus facile de faire les choses dans un environnement graphique qu’avec un éditeur de texte.

Pourtant, la programmation a beaucoup évoluée, et les outils d’éditions sont aujourd’hui extrêmement puissants.

Au final, je trouve que les solutions de type Bubble.io sont très bien, mais que l’appellation NoCode est bullshit : ces solutions permettent de réaliser des applications, mais demandent du temps pour bien s’y mettre et bien comprendre la logique de la solution. Au final, on doit apprendre un langage, qui a l’avantage d’être très guidé graphiquement, mais qui a l’inconvénient d’être spécifique à une solution, et forcément moins puissant qu’un « vrai » langage de programmation.

Une autre piste est également possible : on peut utiliser l’IA pour générer automatiquement un programme, à partir d’une description du besoin exprimée en « français ». C’est une piste intéressante, mais j’en parlerai dans un autre billet ;).

La souveraineté numérique ?

J’écoutais l’émission « Le Téléphone Sonne« , en vacances, pendant que je préparais à  diner 😉

Il faut dire que le sujet de l’émission était important : La souveraineté numérique.

Mais c’est quoi la souveraineté numérique ?

L’idée générale est que la France, ou plus largement l’Europe, devraient avoir une dépendance limitée, contrôlée, dans le domaine du numérique. Continuer la lecture

Ordinateur à partir d’un Arduino

Je voulais donc voir, tester si on pouvait construire un ordinateur, à partir d’un Arduino.

Je l’ai fait.

Arduino ordinateur complet, avec l’Arduino Mega, le clavier, l’écran, le composant Horloge et le composant lecteur de carte SD

J’avais en tête de faire un ensemble d’articles, avec une progression « pédagogique », mais ce n’est pas très compatible avec mon agenda actuel… Je vais donc faire un article de résumé sur ce sujet. Si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir.

donc un ordinateur, il faut un processeur, un clavier et un écran.

J’ai donc assemblé : 

A cette configuration de base j’ai ajouté par la suite : 

Une fois notre matériel défini, il faut passer à la couche logicielle, et en particulier au langage de programmation. 

Mon idée a été de partir sur un pseudo assembleur, ou chaque instruction est composé :

  • D’une action
  • Eventuellement d’un paramètre

L’environnement sera composé d’un espace mémoire (que j’appellerai RAM par la suite) et de trois registres, nommés A B et C.

Une action est une instruction simple, comme :

  • Déplacer une valeur de la RAM vers un registre (ou l’inverse)
  • Afficher un caractère à l’écran
  • Faire une opération, comme, par exemple une addition. Dans ce cas, l’opération se fait de la manière suivante : C = A + B
  • Définir un Label : c’est une adresse qui sera ensuite utilisée pour un branchement vers cet endroit du programme
  • Faire un saut vers un label. Un saut peut être inconditionnel, conditionnel (si un registre vaut 0 par exemple). J’ai ajouté également la notion de Jump Sub, qui permet d’aller à un label, puis de revenir juste après le Jump Sub, avec un Return.
  • … On dispose en tout d’une centaine d’instructions…

Vous trouverez dans ce document l’ensemble des instructions de ce pseudo assembleur.

Le langage est stocké de manière très simple : 

  • Un octet pour enregistrer le code de l’opération
  • Deux octets pour enregistrer le paramètre.

Le langage est stocké dans l’EEPROM de l’Arduino. En effet, un des problèmes de l’Arduino est la place très limitée de la mémoire vive. Stocker le programme en EEPROM permet donc d’économiser la place mémoire, et également au passage de rendre persistant le programme, même quand on éteint l’Arduino.

La RAM est composée de deux parties : 

  • Une première partie de 1k octets, est stockée en mémoire vive
  • Une deuxième partie, également de 1k, stockée en EEPROM

La RAM est utilisée pour :

  • Enregistrer des variables applicatives
  • Gérer la mémoire de l’écran
  • Gérer une pile

La pile est en fait une double pile : 

  • Une pile est utilisée pour enregistrer l’adresse du retour, suite à un JUMP SUB (on va donc se débrancher à un label donné, puis revenir poursuivre l’exécution)
  • Une pile applicative, pour stocker des variables 

La petite astuce a consisté à utiliser le même espace mémoire, pour stocker les deux piles, chaque pile utilisant une extrémité de l’espace réservé.

L’ordinateur s’utilise de la manière suivante : 

  • On est soit en mode Exécution, soit en mode Edition
  • En mode Edition, on édite le programme, en tapant le code de l’action, et éventuellement le code du paramètre, avec le clavier hexadécimal donc. L’éditeur permet de faire défiler le programme, ligne à ligne, ou 4 lignes par 4 lignes ;
  • En mode Exécution, on peut lancer l’exécution, ou alors passer en mode Pas à pas, et exécuter le programme ligne à ligne pour voir ce qui se passe et éventuellement débugger. Le mode exécution affiche sur la première ligne la valeur des 3 registres A B C, et affiche en dessous le programme en cours d’exécution ;
  • En mode Edition, on peut également gérer les programmes stockés sur la carte SD. Le programme courant est automatiquement sauvegardé avec CURRENT.car comme nom.  On peut dupliquer un programme, le renommer, ou charger un programme pour l’exécuter. Petite subtilité : pour taper le nom d’un programme, il faut saisir la valeur hexadécimal de chaque caractère… 

Le mode Edition est plutôt sympa, car l’interface affiche l’instruction, dès qu’on a tapé son code.

Les programmes sont stockés sur carte SD en mode texte « Pseudo assembleur », et sont donc assez lisibles. Cela permet d’éditer ces programmes depuis un ordinateur, puis de les copier sur la carte SD (les programmes doivent être dans le répertoire PRGM de la carte SD avec comme extension « CAR »).

Voici un exemple de programme stocké sur la carte SD : 

SCR_ON       # Basculer en mode SCREEN
LABEL 0040 # LOOP
SCR_CLR # Effacer l'écran
PRT_TM # Afficher l'heure
SCR_NL # retour à la ligne
PRT_DT # Afficher la date
JUMP 0040 # LOOP

Vous trouverez ici l’ensemble du code source permettant de faire tourner l’ordinateur.

Le code est séparé en différentes classes. Voici les principales classes : 

  • Engine est le point d’entrée principale, pointant vers l’Editor (l’éditeur) et le Program ;
  • Editor est la classe en charge de l’édition ;
  • Program est la classe en charge de l’environnement d’exécution. Cette classe contient le grand « switch » permettant d’exécuter une ligne du programme ;
  • Instructions est la classe gérant le programme lui même, c’est à dire la liste des instructions.

Voici quelques remarques suite à cette expérience de programmation sur Arduino :

  • La mise au point des programmes est assez délicate, car les erreurs ne sont en générale pas gérée, et génèrent des comportements aléatoires du processeur…
  • Pour la mise au point, j’ai souvent utilisé une classe Log, permettant d’afficher sur le moniteur série des messages.
  • L’espace mémoire est très limité, il faut en particulier mettre toutes les constantes en EEPROM.

Dans le doc sur le langage, vous trouverez également une page pour imprimer les étiquettes à coller sur les touches des claviers :

Voila, ceux qui veulent essayer doivent avoir a peu près ce qu’il faut pour le faire 😉

Je vous souhaite à tous un bon été. 

L’erreur fatale des lois sur les Cookies

Cela fait des années que des lois s’empiles les unes sur les autres, pour contraindre l’usage des cookies.

L’idée de l’Europe, reprise par chaque pays, est d’obtenir le consentement des clients, avant de collecter leurs données.

Comme les cookies sont le meilleur moyen pour tracer un internaute, les lois obliges les annonceurs à ajouter des popups, pour demander l’avis du client avant de le tracker. Continuer la lecture

Algolia – De l’importance de la recherche pour un site marchand

Ce n’est pas un sujet nouveau : depuis des années, Google nous a appris à chercher plutôt qu’à trier

Sur un site marchand, on peut trouver le produit de ses rêves soit en navigant dans les catégories, soit en utilisant le moteur de recherche.

Toutes les études le montre : un moteur performant aura un impact très fort sur les ventes. Continuer la lecture

L’avenir du ecommerce : Omnicanal, Local, Mobile, et personnalisé !

La crise du Covid a accéléré le processus de digitalisation : Nous tous, consommateurs, enfermés chez nous, avons acheté en ligne, et c’était souvent la seule façon de faire nos courses.

Croissance du chiffre d'affaires ecommerce

Au delà de cette période particulière, le ecommerce continue sa perpétuelle révolution : le mobile représente aujourd’hui plus de la moitié du trafic : le smartphone nous accompagne, partout, tout le temps, et c’est devenu un véritable auxiliaire de vie. 

Bien sûr, le taux de transformation sur mobile est bien plus bas que sur l’ordinateur, mais l’usage n’est souvent pas comparable : le mobile est, plus que l’ordinateur, un élément clé de l’expérience omnicanal

Les clients vont sur le mobile, regardent les produits, comparent, cherchent des informations complémentaires, avant d’aller en magasin, ou même pendant leur visite en magasin. 

Une autre tendance est la volonté, de plus en plus forte, de consommer local.  Là aussi, la crise du Covid est apparue comme un signal, pour nous rappeler que rien n’est éternel, et que la planète ne peut plus être traitée n’importe comment. 

Bien sûr, entre le déclaratif (ce que disent les sondages) et les chiffres réels, c’est le grand écart : on veut tous faire du bien à la planète, mais au moment de faire ses courses, si on nous propose un produit 5 fois moins cher, il est difficile de résister…. mais cela n’empêche pas les mentalités d’évoluer, et on sent bien qu’on est à un moment de bascule.

Dans ce contexte, une solution de personnalisation (comme Target2Sell) est plus que jamais un élément clé de cette transformation.

Le client a besoin d’une expérience cohérente, sur tous les points de contact (ordinateur, mobile, magasin).

Prenons un exemple : j’ai regardé des produits sur mon smartphone. Quand je retourne sur le site depuis mon ordinateur, grâce à une solution de personnalisation, le site marchand affiche ces produits dès la page d’accueil. J’ai donc une expérience cohérente et personnalisée entre ma navigation mobile et mon ordinateur.

Sur le mobile, le client est dans un contexte particulier. En mobilité, le client a besoin de trouver très vite ce qu’il cherche, et l’écran est bien plus petit que celui de l’ordinateur. En particulier sur les pages affichant des listes de produits, le client aura besoin d’avoir les « bons produits » en haut de la liste. Sur le mobile plus qu’ailleurs, une solution de personnalisation est indispensable pour accélérer la recherche du produit qu’il souhaite acheter. 

Enfin, le moteur de personnalisation peut favoriser les produits locaux, soit parce que c’est le choix du marchand, soit parce que c’est ce que souhaite le client (soit pour les deux raisons combinées 🙂 ).

L’avenir du commerce est donc omnicanal,  mobile, local, et personnalisé !

Le grand chambardement chez Apple, avec les puces ARM

ça fait un bout de temps qu’on s’y attendait : Apple vient d’annoncer le changement des puces, d’Intel vers les puces conçues par Apple et basées sur une architecture ARM, pour les ordinateurs Mac.

Apple a déjà fait évoluer la puce du Mac plusieurs fois dans son histoire

  • Historiquement, le processeur était un Motorola 680×0 (1984)
  • Ensuite Apple a migré vers le PowerPC (1995)
  • Puis Apple a migré vers les puces Intel (2006)
  • Enfin donc, la migration vers les puces ARM est lancé maintenant (2020 donc)

Il faut voir qu’un tel chantier est assez colossal, et chamboule pas mal les choses… Continuer la lecture

Les algorithmes d’IA qui influencent le monde

La plupart des grands sites ont un fonctionnement basé sur des algorithmes de recommandation.

Le fil Twitter est calculé pour chaque internaute (on en parle ici par exemple).

Même chose pour Facebook, ou Youtube, ou encore pour les résultats de recherche de Google (qui sont donc contextualisés, pour chaque internaute).

C’est aussi le cas d’Amazon, et de Netflix (c’est aussi le cas de tous les marchands qui utilisent une solution de personnalisation comme Target2Sell bien sûr… C’est donc un sujet qui me concerne tout particulièrement).

Comme on passe beaucoup de temps sur ces services, on peut donc dire qu’on voit beaucoup de contenus recommandés par ces algorithmes.

Alors, quel est l’impact de ces technologies sur notre société ?

Continuer la lecture