Négo à la hausse ?

Quand on négocie, c’est pour avoir un truc à un meilleur prix. Sinon, on est bon pour l’asile.

Et bien, je dois surement me poser des questions, parce que j’ai déjà plusieurs fois fait ça.

La dernière fois, j’avais organisé un appel d’offre, entre 5 / 6 boites.

L’une des réponses était en même temps de qualité, mais dramatiquement sous estimée par rapport aux autres, d’un facteur 3 à peu près.

J’ai trouvé ça vraiment dommage, parce que si on s’arrêtait là, cette réponse ne pouvait pas passer.

Pourquoi ? Parce que demander à une boite de faire un job, si on sait dès le début qu’elle a tant que ça sous estimé, c’est envoyer le projet ET le prestataire dans le mur.

J’ai appelé le client de l’appel d’offre, et j’en ai discuté avec lui. et on a convenu qu’on pouvait essayer de corriger le tir.

J’ai donc ensuite appelé la boite qui avait sous estimé la charge, et j’ai discuté « franc jeu ». Quelques jours après, on a reçu une autre proposition, a peu près deux fois plus cher.

Au final, c’est ce prestataire qui a été retenu, et maintenant que le projet est fini, il apparait qu’effectivement le projet aurait été ingérable dans le cadre de la première proposition.

Dans cette histoire, les choses ce sont très bien terminées : le projet a été réellement super bien  mené, par tout le monde.

Mais on ne peut faire un truc comme ça que dans un contexte très très particulier : cela demande un niveau de confiance très fort entre les uns et les autres.

Le client a du me faire confiance, sur ma capacité à juger la sous estimation.

Le client a du avoir une sacré maturité, pour comprendre que dans de telles conditions, on part dans le mur. J’en connais qui aurait dit : « c’est le problème du prestataire »…

Je dois dire que je trouve très réconfortant que de telles choses puissent arriver 🙂

3 commentaires

  1. Point de vue intéressant, mais de ce cas se pose aussi la question de la confiance qu’on peut accorder à un prestataire qui aurait pu complètement planter un projet parce qu’il n’en a pas saisi la dimension à la lecture de l’appel d’offres.
    Je ne connais pas le contexte de ce projet précis, mais ça me parait tout de même être un pari osé ! (Mais qui s’est finalement avéré gagnant) 🙂

    1. Oui, c’est tout à fait vrai.
      En l’occurrence, le prestataire c’était surtout auto-sensuré en imaginant un budget limite

  2. Ce genre de cas est intéressant sur la qualité rendu au final mais je rejoins Flo dans sa réflexion en me disant que le fait d’avoir le prestataire en direct (téléphone, rendez-vous) peut surement permettre de comprendre la qualité de celui ci est que seul un défaut dans son choix de facturation est à constater.
    Souvent on constate des prestation sous estimées par beaucoup de prestataire débutant comme freelance mais au bout du compte ils se retrouvent au même prix que les autre grâce à leur expérience.

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