J’y crois pas : la fin du capital risque en France ?

D’après ce que je lis, la nouvelle loi de finance 2013 prévoirait d’aligner l’imposition des revenus du capital avec ceux du travail.

Autant je comprends, et je dois avouer que je suis assez d’accord même, pour taxer ceux qui « boursicotent » : qui achètent et qui vendent dans la journée.

Ils ne créent pas de valeur, ils cherchent juste à faire de l’argent, sans investissement, et sans réel création de valeur.

Autant je suis convaincu que l’entrepreneuriat est un moteur fondamental pour la santé, la croissance de notre pays.

Et dans notre monde numérique, bien souvent, pour créer une boite, il faut faire appel au capital risque.

Le capital risque, ça consiste à acheter des parts du capital d’entreprises innovantes, ayant un fort potentiel, en espérant revendre ce capital quelques années plus tard, avec si possible une belle plus value.

L’objectif des capitaux risqueurs, en simplifiant, c’est : sur 10 boites, 7 se plantent, 2 ont un rendement moyen, et une est une pépite, avec un fort rendement donc.

Faites le calcul : pour que cette activité soit rentable, les quelques boites qui réussissent doivent permettre de belles plus-values.

Si cette plus value a une taxation doublée, par rapport à ce qui se pratique aujourd’hui, cela va complètement plomber le capital risque en France… Les capitaux risqueurs iront mettre leur argent ailleurs, tout simplement.

Pour la France, ce sont donc des centaines, peut être des milliers de boites qui ne seront plus financées !

Déjà qu’on avait du mal à avoir un Facebook ou un Google en France, mais après ça, on aura du mal à avoir d’autres Business Object, Ilog, … !

J’espère qu’il n’est pas trop tard pour ajuster tout ça et permettre à ce secteur de se développer, en créant des emplois et en préparant l’avenir !

Voir l’article de Chamboredon qui a inspiré ce billet inhabituel !

Dites moi que j’ai tort, que j’ai mal compris !

Un commentaire

  1. Hum, si tu n’as pas compris, tu n’es pas seul, j’ai compris la même chose.

    En même temps, les mots de nos « chers » (au sens où ils nous coutent cher) politiques, choisissent tellement leurs mots que si la réaction est trop virulente, ils affirmeront que ce n’est pas ce qu’ils ont dit. Avant on disait « Menteur comme un arracheur de dents » maintenant on dit « comme un politique ».

    Vu qu’un député coute environ (approximatif car impossible de tout valoriser) 30 000 euros par mois, qu’ils sont 550 soit donc environ 200 millions , qu’en plus il y a les sénateurs, les ministres, les chargés de mission, les … plus le mille feuilles des collectivités territoriales dont la perspective d’économie a été chiffré par un Socialiste à 15 milliards d’€, je pense que nous tenons la source de financement des startup …

    Comment ? Je rêve ? ben pourquoi ….

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