Il n’y a que le produit et la marque qui compte ?

Pour réussir dans le e-commerce, il n’y aurait « que » le produit et la marque ?

Pas la peine de s’énerver sur le e-marketing, le searchandising, l’offre, le service, la relation client ?

Illusoire de croire qu’un système d’information e-commerce bien foutu est un élément clé pour réussir et creuser l’écart ?

Inutile de s’énerver sur le e-commerce social, le m-commerce, la fidélisation.

Non, tout cela n’est rien, si on n’a pas le bon produit au bon prix et pas de marque.

C’est ce qu’on pourrait conclure, à la lecture de quelques articles, sorti ces jours ci.

Cela me fait réfléchir, ces réflexions et débats, mais au fond, je n’y crois pas.

Bien sûr que certains marchés sont bien trop exposés, avec des marges érodées. Il vaut mieux passer son chemin sur ces marchés là.

Mais ce qu’on peut vendre sur Internet, c’est d’une infinie richesse, et je ne crois pas que toutes les voies aient été explorées.

Les choses évoluent très vite, au niveau technologique (HTML 5, Tablettes …) et au niveau des usages (Réseaux sociaux, Mobilité, …). Cela demande une capacité d’innovation, de flexibilité, qui est propice à l’émergence de startups ou d’entreprises audacieuses. A voir par exemple ce que fait Fab aux US.

Donc, je suis bien d’accord pour dire que le e-commerce n’est certainement pas un long fleuve tranquille, ni un eldorado ou l’or est à fleur de roche, mais il y a des opportunités qui se créent, qui existent, et qui peuvent être explorées par de talentueux entrepreneurs ou des entreprises agiles.

6 commentaires

  1. Pour réussir tout compte dans le e-commerce, rien n’est à laisser de côté.

    Il est plus difficile de se lancer sur le e-commerce qu’auparavant, mais il existe encore des pistes pour sortir du lot et devenir un leader sur un marché.

  2. @Sébastien> « Il est plus difficile de se lancer sur le e-commerce qu’auparavant  » Oui, et en même temps il y a plus de solutions sur le marché pour créer plus facilement une boutique, faire venir du trafic, … La difficulté vient de l’augmentation de la pression concurrentielle, c’est clair

  3. Cela me rappel une interview de JAG. Il expliquait que sans investissements sérieux, un site de e-commerce resterait un site de niche. Je passe les détails, Granjon étant toujours très « convaincant », mais je me demande ce que « réussir » veut dire … au delà de devenir milliardaire (ce qui est mal vu en ce moment 🙂 ). Si je me place du point de vue du eCommercant réussir c’est être capable de vivre, éventuellement bien vivre du fruit de son labeur. Ça peut, pour certains, être parvenir à faire reconnaitre / émerger un nouveau secteur, être un pionnier, un défricheur sans volonté de faire de l’argent …
    Du point de vue du consommateur, la réussite du eCommerce peut se traduire par le fait que quoique que je cherche je le trouve …

    Au delà, je me pose toujours la question « A qui profite le crime ? », quand les articles auxquels tu fais références ne font que la promotion des « Grandes Marques » … un peu comme quand on a lu que la musique sur internet n’avait pas de futur en dehors des majors … ben voyons, ne pas changer la machine à cash n’est pas …

  4. @Jean Michel> Oui, on a un peu l’impression que ceux qui sont devenu un peu ou très gros pensent que la porte s’est refermée derrière eux.
    Maintenant, ça reste vrai que beaucoup se lancent sans grande vision et se plantent quelques mois plus tard. Mais le e-commerce n’a pas le monopole de ce type de situation, non ?

  5. @François: Évidemment non, ça rassure. Et une expérience reste une expérience, je ne sait plus ou j’ai lu qu’aux US, on s’intéresse autant, voire d’avantage aux leçons retirées d’un échec que des succès. Ici c’est plus dur, le droit à l’erreur n’est pas acquis.

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