De l’importance de bien utiliser une solution e-commerce

Vous avez de grandes ambitions, et vous souhaitez refaire votre site e-commerce.

Vous avez fait (ou fait faire) un cahier des charges.

Vous avez choisi une solution open source (prestashop ou magento) et vous avez sélectionné une bonne agence, qui va faire les développements.

Quelques mois plus tard, le nouveau site est en ligne.

Bien sûr, tout n’a pas été facile : certaines fonctions qui étaient dans le cahier des charge n’ont pas été développées. Le planning a dérapé, …

Mais bon, globalement, le nouveau site est là, et vous êtes plutôt content d’avoir un nouvel outil, qui va vous permettre de décrocher la lune.

Rapidement, vous déchantez. On vous avait vanté les mérites de la solution open source choisie, la richesse fonctionnelle, les milliers de modules, la communauté.

Votre sentiment est d’être coupé de tout ça !

Pourquoi ?

Parce qu’a chaque fois que vous voulez ajouter une fonction, qui normalement s’active d’un simple clic depuis le back office, votre site est tout cassé.

Ou alors vous installez un module, et le résultat est le même : au mieux, le module ne fonctionne pas. Au pire, il casse le site.

Pourquoi tant de haine ?

La raison est simple : l’agence qui vous a développé votre boutique n’a pas respecté les standards de la solution. Au lieu de faire des développements sous forme de modules, de respecter l’architecture de la solution, ils ont « tapé dans le dur » et modifié directement le code du coeur de la solution.

Le résultat est que la boutique fonctionne… Mais que plus rien n’est évolutif. Vous devez faire développer toute évolution.

Moralité : il est super important de bien valider que la boutique que vous développez respecte les choix d’architecture de la solution retenue.

6 commentaires

  1. Un rappel de base mais pas si évident lorsque l’on y connait rien en informatique. Dans le cas de certains de mes lecteurs, ils n’ont jamais vu une ligne de code. Dans ce cas, juger du respect des choix d’architecture de la solution retenue est illusoire.
    Que recommandez-vous dans ce cas ?

  2. @Alexandre> Bonne question, la réponse n’est pas simple.
    Il faut tout d’abord bien prendre le temps de choisir l’agence en charge du développement. Si on n’est pas sûr de son choix, il vaut mieux prendre plus de temps, se renseigner, encore et encore.

    On peut se faire accompagner bien sûr.

    Enfin, pendant la phase de développement et de recette, on doit faire des tests, et échanger avec l’agence.

  3. Hello,

    Comment dire, si je prends le cas de Prestashop et ses modules par milliers, la solution est très riche, souple et modulaire.

    Cependant (en tout cas au niveau front-office), une fois le module installé il faut souvent « retravailler » l’interface, car celle-ci ne s’intègre pas forcément bien (visuellement). Ensuite sur le plan fonctionnel du module, il y a souvent des choses qu’on pensait « possible », mais que finalement… il faudrait le développer en plus.

    Plus j’avance, plus je pense que l’open-source est riche, mais reste favorable à celui qui pourra faire tout de lui-même, celui qui doit passer par une agence, ne sera pas forcément gagnant au bout du compte.

  4. @Webbax> Je pense bien voir ce que tu veux dire.

    Il est certain qu’un module n’est pas forcément activable d’un simple clic. Il faut souvent retravailler le front office, pour préparer l’espace.

    Maintenant, un petit billet comme celui là est forcément une simplification de la réalité. Il s’agissait pour moi de sensibiliser à la « bonne » utilisation des solutions open source. On voit de ces choses…

  5. Je vais faire grincer qql dents voire plusieures machoires mais l’OS n’est pas la solution miracle. Le billet ici est, hélas très (trop) vrai.

    Lors d’interventions j’ai souvent eu des questions sur l’Open Source, l’image que j’utilise est la suivante, en Automobile les voitures présentées lors des salons, le fameux « concept car » sont absolument fabuleux (généralement) mais aucun constructeur ne laisserait un quidam les conduire. L’OS c’est assez proche, cela permet aux techcos de faire des choses extraordinaires, mais si vous n’êtes pas tombé dans le chaudron de Java et Linus et … , passer votre chemin …

    Evidemment c’est excessif, des solutions type PrestaShop, sont packagées, il n’est pas trop compliqué de se servir des fonctions « Out of the Box », de ne toucher qu’à la partie look & feel. Par contre changer une caractéristique de fonctionnement vous expose au risque de ne pas plus pouvoir évoluer.

    C’est de tout façon la même chose sur des solutions « éditeurs ». Commencer à toucher au data model de WebSphere Commerce ou d’ATG amène à des « complications », ne serait ce que vis à vis du support.

    Le point est donc effectivement de veiller à ce que les dévelopements respectent les « bests practices » de l’éditeur. Et encore ce n’est pas une garantie nécessaire est suffisante.

    Nous l’avons évoqué déja ici, mais un cadre juridique s’impose en préalable à la réalisation.

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