Voyager dans le passé : facile !

Ce billet est complètement hors sujet, vous voilà prévenus 😉

C’est parti :

Certains vous dirons qu’on ne peut pas voyager dans le passé.

C’est bien évidemment complètement faux.

Quand on regarde le soleil, on ne le voit pas tel qu’il est au moment ou on le regarde, mais avec quelques minutes de retard (8 je crois).

Normal : il est loin, et la lumière met un certain temps à nous parvenir.

Plus on regarde loin, et plus on voyage dans le passé donc. On peut donc voir le passé, mais pas le changer.

La plus proche étoile nous apparait donc tel qu’elle était il y a quelques années.

Quand on plonge les télescopes les plus puissants dans la bonne direction, on arrive à voyager beaucoup plus loin, dans l’espace et dans le temps.

On arrive ainsi à remonter dans le temps, loin, très loin : on arrive à voir des choses qui se sont passées il y a des milliards d’années (13 aux dernières nouvelles).

On voit donc l’univers, quelques 600 millions d’années après sa naissance, puisque l’age de l’univers est estimé à 13,6 Milliards d’années.

D’ou le paradoxe que j’ai en tête depuis bien longtemps :

Si on continue, et qu’on arrive à voir des choses toutes proches de la naissance de l’univers, on va finir par… voir d’ou on vient : se voir soit même (enfin nos particules…) , dans le passé.

Et alors là, je « tilt », je disjoncte : comment peut on se voir soi même ?

La seule façon, la seule explication, c’est d’avancer plus vite que la lumière !

Imaginez : vous êtes à l’endroit A. Vous « courrez » très vite, vers le point B. Vous défiez les lois de la relativité, en allant plus vite que la lumière (je sais, Einstein a dit que c’était pas possible, mais c’est juste pour l’explication). En vous retournant (toujours très vite), vous vous verrez en A, dans le passé.

Donc je ne sais pas résoudre ce paradoxe :

Quelle sera la limite à ce voyage dans le temps ?

Comment peut on voir aussi loin ?

Comment est-ce possible, alors qu’on se déplace bien moins vite que la lumière ?

Et puis, tant que j’y suis : puisque le temps se déforme, quand la masse d’un corps est très lourde, j’avais cru comprendre que le temps « s’effondrait » à la naissance de l’univers. Autrement dit, plus on se rapproche de la naissance de l’univers, plus le temps se déforme, pour arriver à la limite, au moment du big band, à s’arrêter.

Dans ce cas, si c’est vrai, ça revient à dire que le big bang n’est pas simplement le début de l’univers, c’est aussi la naissance du temps, et ça veut dire que remonter à la naissance n’a pas de sens, ou en tout cas, que le point est impossible à atteindre (c’est une limite).

Help, y a-t-il quelqu’un qui puisse m’aider ?

Et comme dirait « Le Chat », pendant ce temps là, ma bagnole fait de l’huile…

3 commentaires

  1. La réponse est en fait assez simple: on ne peut pas voir « jeune » la portion de l’univers où on se trouve. L’effet « remontée dans le temps » est du au fait qu’une grande distance nous sépare d’objets émettant ou réfléchissant de la lumière. On ne peut pas voir la lumière émise par nos propres particules avec ce décalage. On ne peut voir « jeunes » que des objets très lointains.
    Ouf. Einstein est sauf.

  2. Et effectivement, le big bang est une singularité, les lois connues de la physique n’y sont pas valables. En ce sens, ce point est effectivement impossible à atteindre avec nos connaissances actuelles – et la simple relativité einsteinienne.
    Certaines théories proposent effectivement que le temps « naît » avec le Big Bang.

  3. Merci pour ces infos

    En y repensant, je me disais que la lumière de notre passé était « devant » nous, et qu’on ne pourrait jamais la rattraper.

    Après, on pourrait imaginer que « le bord » de l’univers réfléchi la lumière, ce qui permettrait alors de revoir des évènements passés.

    Mais là, c’est sans doute plus de la science fiction qu’autre chose 😉

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