Archives mensuelles : décembre 2011

Responsive Web Design, mon grain de sel ;)

Les tailles des écrans varient énormément, et ce phénomène ne fait que s’amplifier.

Les nagigateurs se diversifient, sans qu’on voie de réelle convergence arriver. En fait, comme l’historique du web augmente (mécaniquement 😉 ) et qu’on ne contrôle pas les mises à jours des logiciels, le nombre de navigateurs augmente mécaniquement, au fil du temps.

Le contexte de l’internaute est de plus en plus varié : chez lui, avec un ordinateur, chez lui, avec une tablette, une console de jeux mobile ; en mobilité, avec un smartphone, …
Ce contexte est important, parce qu’en fonction de celui-ci, les problématiques ne sont pas les mêmes : la bande passante n’est pas du tout la même, entre un internaute qui accède à un réseau wifi et un internaute en mobilité, en 3G ou Edge.

Enfin, même quand l’internaute est chez lui, devant un bien classique ordinateur, la taille de la fenêtre du navigateur peut tout à fait ne couvrir qu’une partie de son écran.

Bref, le contexte de navigation devient de plus en plus varié, avec pas mal de paramètres à prendre en compte.

D’ou la tendance actuelle, intéressante, du Responsive Web Design.

Cette notion vient de l’architecture physique, ou l’on essaye de faire des éléments qui évoluent, en fonction des besoins ou usages.
Exemple : une vitre est transparente et peut devenir opaque, en fonction de l’usage de la pièce.

Je veux pas la ramener, mais c’est bien ce à quoi Wokup s’était attelé dès 1999 !

Donc, ce n’est pas un sujet nouveau, mais on peut dire que c’est un sujet qui devient de plus en plus important.

L’idée, du Responsive Web Design, c’est de changer la façon de concevoir un site web, de manière à ce qu’il soit « intrincèquement » adaptable aux différentes configurations.

On a bien l’idée d’un contenu unique, qui s’adapte à l’ensemble des situations.

 

Ce que j’en pense :

C’est un vrai sujet, c’est donc très bien qu’il soit traité 😉

Comme le dit ce très bon article (en Français en plus), cela ne concerne pas que la partie technique. Il faut que les designers pensent au site différemment, le conçoivent différemment.
Il faut dans le même temps que les décideurs, les manageurs, comprennent ces enjeux, et fassent des choix cohérent par rapport à ce besoin, qu’ils demandent à leurs agences : « comment le site s’adapte aux différentes tailles d’écrans » ?

Si le buzz actuel sur cette approche fait bouger les choses dans ce sens, et aide l’ensemble des acteurs : développeurs, designers, décideurs, c’est déjà très très bien !

Maintenant, l’approche est intéressante, mais n’est pas suffisante.

Je ne pense pas, pour ma part, que le seul sujet soit la mise en forme, aussi intelligente soit-elle.
Exemple : on ne va pas afficher le même nombre de produits, entre une interface pour smartphone et un ordinateur.

Je ne vois pas non plus pourquoi on envoie le même contenu à l’internaute, quelque soit sa configuration.

Je sais que ce n’est pas l’approche « standard », mais je pense qu’il est plus adapté, pour certains éléments, d’envoyer un contenu adapté à la configuration de l’internaute.

Exemples :

  • il est en mobilité, sur un petit écran : j’envoie des images petites, légères.
  • Il est chez lui, avec un bon réseau : j’envoie des images en haute définition, permettant d’avoir une qualité au top.
  • Il navigue depuis IE6 😉

Bref, je pense que la solution passe par un mixe entre ce que propose le Responsive Web Design, et des technologies côté serveur.

La partie Responsive Web Design permet d’avoir un contenu avec une certaine élasticité.

La partie serveur permet d’optimiser ce qu’on envoie à l’internaute, tant au niveau du poid qu’au niveau du format.

Maintenant, l’approche dont je parle n’exsite pas…. Pas encore !

Merci à

Criteo : Conférence « Success story française, innovation et financement » demain à LeWeb

Cet article est écrit par Julien Chaumond, co-fondateur et CEO de Productism, un réseau social centré sur les produits, et auteur du livre Social commerce. Vous pouvez aussi suivre Julien sur Twitter.

J’ai le plaisir d’organiser demain après-midi à LeWeb, pour l’AFII (l’Invest in France Agency) et la DGCIS (Direction Générale de la compétitivité, de l’industrie et des services), une table ronde sur l’innovation et le financement des startups et PME en France, autour de l’exemple de Criteo.

Criteo, François en a déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog, c’est cette entreprise qui propose un service de retargeting publicitaire (vous avez consulté une fiche produit hier sans aller au bout de la transaction, on vous ré-affiche le produit aujourd’hui sur votre site de presse préféré, etc.) qui marche très fort auprès des e-commerçants européens et maintenant mondiaux.

Si vous êtes à LeWeb demain, venez assister à la conférence (c’est à 15h30 dans l’espace Workshop de l’AFII) ! Elle promet d’être vraiment passionnante.

Criteo est une très belle success story, et un exemple pour les boîtes françaises innovantes : un socle innovation fort, un parcours « financement » (incubateur, fonds, PE, etc.) réussi en France puis à l’étranger, et surtout aujourd’hui la décision de développer très fortement le produit et la technique en France en parallèle l’internationalisation du développement commercial.

Le panel sera de très, très haut niveau :

  • Jean-Baptiste Rudelle, le CEO de Criteo 🙂
  • Marie Ekeland, Partner, Elaia Partners (premier investisseur de Criteo)
  • Benoit Grossmann, Managing director chez ID Invest Partners
  • Dominique Vidal, Partner, Index Ventures et ancien DG de Kelkoo
  • Et les débats seront animés par Sandrine Murcia, Présidente de Silicon Sentier.

Du très très lourd donc ! C’est quasiment un board meeting de Criteo, mais en public 🙂 A jeudi 15h30 donc si vous êtes à LeWeb.

Wizishop : le livre. Gagnez un exemplaire

Wizishop, solution e-commerce en mode SAAS, vient de sortir un livre sur le e-marketing.

Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce livre, mais je le ferais ;).

C’est un bon sujet, sur lequel on a toujours à apprendre, et Wizishop a une bonne expérience du sujet, avec toutes les boutiques qu’ils opèrent.

Vous pouvez acheter le livre ici.

Vous pouvez également tenter votre chance, et gagner un exemplaire gratuit.

Pour cela ? Je vous propose un petit quiz :

  • Quelle est date de création de CDiscount
  • Quel est le concurrent de Voyage SNCF qui ne devrait pas tarder à ouvrir ses portes ?
  • Quel est le mode de paiement préféré en Allemagne ?
  • Une question plus dure pour la fin : pour le patron de Zappos, qu’est-ce qui est le plus important (en tout cas d’après ce qu’il dit) ?

Bonne chance à tous !

Généraliser ? Oui, mais pas trop !

Une bonne partie de mon activité consiste à concevoir, ou aider à concevoir, un système d’information e-commerce.

Pour faire ça, il faut une bonne culture sur ce qu’est un système d’information (ce qui va bien au delà du site Web), connaître les solutions du marché (en tout cas, faire une veille permanente pour en savoir le plus possible), et enfin, et surtout, écouter le client, pour comprendre en détail le besoin.

De mon expérience, qui commence à être bien solide, ce travail demande de comprendre, d’analyser, et de retranscrire ce besoin, dans un doc.

Mais il ne s’agit pas de retranscrire tel quel (sinon, la valeur ajoutée est nulle).

Première chose, quand on conduit l’interview, on doit creuser certains points, valider certaines hypothèses.

On peut aussi, en fonction de la capacité d’écoute de l’interlocuteur, essayer d’infléchir, ou tout au moins « challenger » certains éléments, que l’on sait particulièrement complexes, ou non pertinent.

Enfin, et c’est le sujet de cet article, on doit extrapoler, généraliser la demande du client.

A ce sujet, j’avais rencontré le CTO de Radio France, il y a quelques années.

Il m’avait raconté comment cette faculté de généralisation lui avait juste sauvé la vie : on lui avait demandé la mise en place d’un nouveau système avec des contraintes précises sur les horaires. Il avait pris l’initiative de généraliser la demande, pour traiter plus de cas de figures, sans rien demander à personne. La veille de la mise en exploitation du nouveau système, on lui annonce un changement, qui justement était parfaitement pris en charge par son système !

Bon, mais dans notre monde du e-commerce, cela veut dire quoi généraliser ?

Je vous propose de prendre quelques exemples :

  • On vous demande de pouvoir créer deux espaces de vente, orienté marketing (genre Nouveautés et Soldes). La généralisation va consister à dire qu’on peut gérer N espaces de ventes.
  • On vous demande qu’un produit puisse être simultanément dans deux catégories du catalogue. Généralisation : un produit peut être dans un nombre quelconque de catégories.
  • On vous demande une barre de menus, avec des couleurs associées à chaque menu. Généralisation : on peut ajouter facilement des menus, et changer la couleur avec un seul paramètre.
  • On vous présente une page d’accueil, découpée avec des blocs. Généralisation : définir une grille, administrable, qui permettra facilement de faire évoluer la home page (exemple réel, en ligne…)
  • Je pourrais multiplier les exemples, sur tous les sujets : CRM, logistique, transporteurs, …
Avantage de l’approche : généraliser permet (doit permettre…) de construire un système plus évolutif, apportant plus de pérennité.
Mais cette approche est a des limites. On ne doit pas généraliser n’importe quoi.
Certains éléments, généralisés à mauvais escient, vont pousser dans la mauvaise direction, soit en contraignant à prendre des solutions bien plus chères, ou vont induire des choix d’architecture qui ne seront pas en phase avec les réels besoins de l’entreprise. Au bout du compte, cela peut coûter bien plus cher sans apporter aucun gain.
Alors, on fait quoi ?
Je n’ai pas de réponse « industrielle » à cette question !

Je pense que c’est la « clé du succès », ce réglage fin, entre ce qui doit être généralisé, et ce qui ne doit pas l’être.

Ce réglage se fait par analyse, synthèse, prenant en compte de très nombreux facteurs : ce que font les solutions du marché, une intuition des réels besoins de l’entreprise, une évaluation sur le coût réel de la mise en oeuvre de la généralisation, …

J’insiste : certaines généralisations se retournent et deviennent des handicapes. Je vais pas balancer, mais je connais des solutions, qui ont été construites avec une volonté évidente de « généricité » et qui sont en fait très complexes à faire évoluer.

Donc, en synthèse : oui, il est fondamental de « prendre de la hauteur » , et de chercher à généraliser, pour construire un système qui sera opérationnel plus longtemps. Il faut juste faire ça avec doigté ;).

Quelques chiffres sur la publicité mobile en France et en Europe

La société InMobi est une agence de publicité spécialisée sur le marché des mobiles.

Ils m’ont envoyés tout un tas de docs, que je vous propose, ils contiennent des infos intéressantes.

Cliquez sur les images, pour charger les PDF originaux.

Marché de la publicité sur mobile en France :

 

Même chose au niveau europe :

 

Interview de Julien Chaumond, à propos de Giftmania

Je vous propose une petite interview de Julien Chaumond, CEO de Digital Mammouth (j’adore ce nom 😉 ).

Digital Mammouth est l’éditeur de Prodca.st

Julien est co-auteur sur ce blog.

Bonjour Julien. Peux-tu nous présenter Giftmania ?

Bonjour François.

Giftmania est une application Facebook que nous (= Prodcast) avons développé avec Pixmania et Like Shop (une autre startup de recommandation de produits sur Facebook) pour permettre de trouver le cadeau de Noël idéal pour ses amis en fonction de leurs Likes, et donc pour une fois, d’être 100% sûr de ne pas faire des cadeaux ratés 🙂


L’application permet aussi de faire sa propre liste de cadeaux en fonction de ce qu’on a aimé sur Facebook, et de la partager en utilisant les nouveaux leviers sociaux de Facebook (Ticker, Timeline, Open Graph 2.0, etc.). Nous sommes d’ailleurs parmi les premiers en France et en Europe à avoir intégré ces nouveaux leviers de viralité de Facebook dans un contexte e-commerce.

Quel est l’intérêt pour l’utilisateur ?

La promesse pour l’utilisateur, c’est d’abord d’être sûr de faire des cadeaux qui vont faire plaisir (c’est un peu compliqué parfois :)).

C’est aussi dans l’autre sens, la possibilité de faire sa propre liste et de l’envoyer « subtilement » à ses amis pour recevoir des cadeaux que l’on aime, et ne pas avoir à les revendre en ligne début janvier !

Quel est l’intérêt d’une application Facebook pour un e-commerçant comme Pixmania ?

L’intérêt pour un e-commerçant d’avoir une application Facebook sociale (cf. aussi ma réponse à la question suivante), c’est de pouvoir toucher ses clients en amont de leur processus d’achat (lorsque le client arrive sur le site e-commerce, il sait déjà à peu près quel produit acheter et à quel prix), au moment où ils discutent avec leurs amis des produits qui les intéressent pour Noël, c’est-à-dire au moment où le pouvoir de la recommandation sociale est le plus fort.

Dans le cas de Giftmania, la recommendation sociale est encore plus forte car les produits sont suggérés en fonction des Likes des utilisateurs et de ses amis : nous avons développé un algorithme permettant de « matcher » des produits du catalogue Pixmania avec des Likes dans un certain nombre de catégories (films, artistes, mais aussi marques, etc.). Les résultats sont parfois surprenants mais sont en grande majorité très pertinents !

Le Ticker

En quoi une appli de Social commerce est-elle plus puissante qu’une appli « store front » ?

Giftmania n’est pas une appli de type « store front », c’est-à-dire une boutique alternative directement sur Facebook : nous générons et redirigeons du trafic depuis Facebook vers le site du e-commerçant. Dans une appli store-front, l’utilisateur va pouvoir acheter son produit directement sur Facebook, mais bien souvent, il n’y a rien de social là-dedans. Ce n’est pas parce que c’est sur Facebook que c’est social !

Nous ne sommes pas non plus un « simple » outil de communication du e-commerçant vers les réseaux sociaux : ce n’est pas le e-commerçant qui parle directement à ses clients (comme sur une page Fan par exemple), mais les clients qui recommandent eux-mêmes des produits du e-commerçant à leurs amis. Ce qui est fondamentalement différent !

Tu nous parlais récemment des nouveaux leviers sociaux de Facebook, qu’est-ce qu’ils permettent de faire concrètement sur Giftmania ?

Concrètement, nous avons défini avec Pixmania un certain nombre d’actions Open Graph 2.0, c’est-à-dire des actions analogues au Like mais spécifiques à l’application : dans notre cas, « ajouter à sa liste » et « partager à sa liste », par exemple.

Cela nous permet d’utiliser au mieux le Ticker (screenshot n°1) puis de définir des agrégations, qui sont des « widgets » affichés directement sur la Timeline, le nouveau profil Facebook (screenshot n°2).

Une agrégation sur la Timeline

Comment vois-tu l’avenir ? Quelles nouvelles fonctions pensez-vous développer ?

Je pense que les applis comme Giftmania vont vraiment marcher, notamment parce que les APIs de Facebook vont permettre de faire de plus en plus de choses. Les e-commerçants sont aussi de plus en plus motivés pour développer des applis vraiment originales et spécifiques.

Ce n’est pas un hasard si Walmart vient de lancer Shopycat, une application analogue à Giftmania 🙂

Sur Giftmania, nous comptons encore améliorer la pertinence des produits suggérés et optimiser la viralité de l’appli. Ensuite nous passerons du temps à analyser les différentes données sur le trafic apporté vers Pixmania et la conversion — mais ça pourra faire l’objet d’un autre article 🙂

Merci Julien. A bientôt !

Faire du neuf avec de l’ancien

Une imprimante, ce n’est pas vraiment un truc très sexy.

Et puis, avec la dématérialisation, et notre « fantasme collectif vert », on a tendance à l’utiliser de moins en moins.

Si on parle technologie d’impression, le papier thermique, c’est plutôt old school, c’est ce qu’on avait par exemple sur les vieux fax, ou sur les terminaux CB mobiles.

Et bien une startup a imaginé un nouveau produit :

Il s’agit donc d’un petit cube, qui permet d’imprimer sur du papier thermique tout un tas de choses : liste des trucs à faire, sudoku, infos de la journée, …

Le document étant plutôt format poche, c’est facile de le plier, et de l’amener partout avec soi.

L’imprimante fonctionne de pair avec une application iphone, qui permet de configurer ce qu’on veut imprimer.

Le produit semble bien fait, avec quelques détails sympathiques, comme la « tête » imprimée en fin de document, qui reste affichée sur l’imprimante.

Ce qui m’a marqué, comme l’indique mon titre, c’est bien ça : faire du neuf avec du vieux. Qui aurait parié qu’il y avait des choses à faire hyper branché à partir d’une imprimante thermique ?

Dans la série « je teste pour vous » : le livre numérique animé

En allant sur iTunes, j’ai vu cette pub :

 

La promesse, c’est « livre numérique enrichi », « joyau de grâce », « bouquet varié d’interactions »…

Comme je suis convaincu que le livre numérique doit évoluer, pour proposer une expérience bien plus riche qu’un simple PDF, j’ai voulu tester ça.

J’ai donc acheté ce livre.

Vient ensuite le temps du téléchargement. Faut être patient quand on est à la campagne 😉 :

Ensuite, via la synchro itunes – iphone, qui est maintenant gérée en tâche de fond, j’ai fini par récupérer le livre sur l’iPhone :

Bon, faut quand même être patient également à ce moment là, car la synchro des ebook est bugué, et il faut s’y reprendre à deux fois…

Bref, je fini par ouvrir le livre :

Première mauvaise surprise, le livre est bloqué en format horizontal. Sur iPhone, c’est un problème, car les deux pages, dans ce format, ne sont pas du tout lisibles :

Bon, le zoom marche, mais clairement, le livre a été prévu pour iPad… Il aurait été mieux de le dire…

Le livre propose des pages avec des éléments animés :

Dans l’image ci dessus, on peut « entrer » dans l’image, les premièrs plans disparaissent, pour laisser apparaître d’autres éléments, cachés derrière. C’est assez bien fait.

Sur d’autres pages, on peut consulter n’importe quel élément, « posé » sur le bureau :

C’est plutôt sympa (même si mon écran d’iPhone m’é défavorisé… Qui a dit que j’ai qu’à m’acheter un iPad 😉 ).

Bon, je vais pas vous raconter l’histoire 😉

Au final, ce que j’en pense :

On est au tout début de ce type d’expérience. On sent bien que le framework ebook atteint ses limites. Il n’a pas été forcément fait pour ça, ou alors, les développeurs ne savent pas bien l’utiliser.

ça rame donc pas mal, et, même avec un 4S, il y a intérêt à ne pas avoir d’autres applications en cours.

Problème d’ergonomie également : l’application a tendance à tourner les pages quand on cherche à interagir.

C’est marrant, parce qu’on aurait pu dire qu’on était au début des livres interactifs il y a … 20 ans ? 😉

Clairement, aujourd’hui, pour créer une « expérience immersive », il vaut mieux créer une application qu’un ebook.

Mais ça va évoluer gentiment tout ça. Noël 2011 sera le Noël des ebook, et c’est pas prêt de s’arrêter !

UPDATE (6 Janvier 2012)

J’ai chargé la nouvelle version de ce livre, suite au commentaire m’indiquant que le livre avait été mis à jour.

La mise à jour n’est pas simple, il semble que cette fonction n’ai pas été prévue par Apple. Il faut donc supprimer le livre, puis le recharger.

Ceci étant fait, effectivement, le livre peut maintenant se lire au format vertical, ce qui est bien plus adapté à une lecture depuis l’iPhone !

Interview d’Antoine Cahen, sur allobois.com

Bonjour Antoine, peux tu te présenter en quelques mots ?

Antoine Cahen, 48 ans ergonome et spécialiste du commerce électronique. J’ai notamment dirigé le lancement d’alapage.com en 1997, de marcopoly en 2000, participé au début des aventures de leguide.com, 123presta.fr et Prestashop.

Peux tu présenter ton site, la place de marché pour le bois de chauffage ?

Nous étions sur l’info-médiation avec www.bois-de-chauffage.net et passons à la conso-médiation avec www.allobois.com.
C’est une places de marché dont le but est d’offrir de la confiance, du choix et de la simplicité d’achat.

Pourquoi as tu ouvert un site sur ce secteur ?

C’est un secteur en pleine extension depuis quelque années et qui se construit très fortement avec une clientèle nouvelle et plus jeune, qui à besoin de pédagogie et de confiance à l’achat. La vente en ligne est le média idéal pour cela. De plus nous sommes à la frontière entre le web et le green IT (TIC et énergies durables), c’est un fort atout stratégique de valorisation.

Comment fais tu pour avoir une offre, c’est à dire aller chercher des vendeurs ?

Nous avons déjà eu 1700 fournisseurs de bois inscrit sur www.bois-de-chauffage.net nous souhaitons travailler avec les meilleurs d’entre eux. Ils y ont tout intérêt car la clientèle d’allobois.com est plus agréable, ce que nous confirment les retours heureux des premiers fournisseurs.

Comment fais tu pour aller chercher les clients ? Quels sont les canaux d’acquisition ?

Nous avons déjà la chance de toucher 2 000 000 de personnes par an grâce à nos sites www.poelesabois.com, www.bois-de-chauffage.net, www.alloramonage.fr, etc.

Nous nous reposons d’abord sur cet acquis tout en faisant « feu de tout bois » et « de tous buzz ».

Quel est le modèle économique pour ton site ?

Une commission sur les ventes

Peux tu nous donner quelques chiffres ? Panier, trafic, évolutions ?

Une augmentation importante de septembre à octobre 2011, mais qui va encore s’accélérer avec le nombre de fournisseurs dans toute la France.

Comment vois tu l’avenir ? Application iPhone, …

Déjà bien faire ce que l’on veut faire, la tâche est considérable; nous pensons toutefois à des produits annexes à mettre en vente.

Quels conseils donnerais tu à un p’tit jeune qui voudrait se lancer dans le e-commerce ?

Utiliser PrestaShop bien sûr 😉 (Note de François : Antoine est associé à l’aventure Prestashop 😉 )

Plus concrètement, faire bien plutôt bien que mieux, apporter de l’exhaustivité dans son catalogue, travailler fortement sur la confiance et se mettre dans une dynamique de volume et d’économie d’échelles car les marges fortes n’existent plus.

Merci Antoine, à bientôt !