Archives mensuelles : décembre 2011

Back from India

Et voilà, « I’m back » après 12 jours en Inde.

On était dans l’inde du Sud, entre Bangalore et le Kerala.

La première chose qui m’a marqué, c’est la route, la circulation. normal, on prend une voiture pour quitter l’aéroport.

On rencontre de tout sur les routes. Des vaches, des éléphants

Des vélos, portant une « précieuse marchandise »

Les 2 roues sont d’une manière générale très utilisés, avec bien souvent 3 à 4 personnes dessus. Le max qu’on ai vu, c’est 5 personnes sur une moto. Le grand garçon devant, le papa, 2 enfants coincés avec la maman derrière !

On croise aussi énormément de bus, et bien sur de Rick show (3 cycle motorisé, utilisé pour tout et n’importe quoi, en quantité)


Rick show par barbotine3

Dans les villages, les rues sont bien souvent en terre battue

L’inde, ce sont des paysages à couper le souffle

Rizières sous les cocotiers

En inde, le commerce est partout

On trouve des marchands qui vendent de tout. Le commerce est en général hyper spécialisé. Exemple : réparateur de ventilateur, ou marchand de pigments de couleurs :

Aller au marché est une « expérience »…

Nous, une des raisons de ce voyage était de retrouver Pauline, notre fille, parti pour un voyage de 6 mois.

Pour Léonard, 9 ans, ce voyage a été une expérience unique.

Noël différent :

L’inde c’est surtout des rencontres :

Bien sûr, beaucoup de gens se débrouillent avec très peu, mais ils sont intégrés dans la société. En France, un pauvre est un paria, pas en Inde, et je crois que ça change tout.

 

5 ans !

Ce blog a 5 ans (enfin presque 😉 )

10 000 abonnés via RSS (plus donc les autres accès), avec une progression mensuelle de 3%, pratiquement stable depuis la création. Cela fait quand même une progression de plus de 40% par an. A voir si cette progression va se maintenir, ou s’infléchir ?

1 500 articles

6 500 commentaires

7 auteurs, mais il y en a qui ne sont pas très actifs 😉

Merci à tous pour votre participation !

Vivement dans 5 ans, pour les 10 ans !

La révolution en marche du livre numérique

Je pensais que ça prendrais plus de temps.

Je pensais qu’on était attaché au suport papier, qu’on connait depuis qu’on est gamin.

Mais je savais bien que le mouvement serait inéluctable.

Je pensais donc que ça irai moins vite, et qu’il faudrait plutôt compter pour un vrai décollage du ebook d’ici 10 ans.

Je me trompais.

Le livre numérique décolle maintenant. On est au début de l’inflexion, mais elle est très nette.

Bien sûr, certains acteurs ont participés à ce coup de booster, Amazon en tête.

Amazon, le vendeur historique du livre en ligne.

Amazon a parié très tôt sur la dématérialisation du livre, et sur la volonté de maîtriser la chaîne complète.

La chaîne complète, cela a commencé par la sortie du Kindel.

Puis Amazon est parti négocier, avec les éditeurs, pour obtenir les précieux contenus numériques.

Comme les choses sont un peu complexe à ce niveau là, parce que les éditeurs sont « plus que prudents » face à cette révolution, Amazon adapte, en parallèle, une autre stratégie : elle s’adresse directement aux auteurs !

L’histoire est en marche. Les lecteurs ebook seronr un cadeau de Noël, les internautes vont de plus en plus avoir de choix…

Bref, si la réalité du ebook est encore assez faible en 2011, 2012 va représenter une vrai accélération, qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Les contenus vont, d’une manière ou d’une autre, arriver sur les lecteurs.

Les internautes pourront choisir, entre une liseuse spécialisée, ou lire les ebooks depuis un smartphone ou une tablette.

Et le piratage ?

Il va bien se développer, merci 😉

Blague a part, le piratage ne peut pas être complètement bloqué, a partir du moment ou on est dans le monde numérique.

On peut déjà télécharger des ebooks piratés…

Maintenant, l’expérience iTunes devrait servir d’exemple : si on propose une expérience utilisateur vraiment bien faite, avec un contenu de qualité, et un prix adapté au numérique, peu de gens chercheront à pirater.

Je suis par exemple marqué par les prix des jeux vidéos sur l’app store. Les prix de la pluârt des jeux sont de quelques euros, bien loin des 40 € pour les versions consoles… Les éditeurs de jeux se sont complètement adapté au modèle, et on revue leur business model.

L’histoire du livre fait qu’on n’a pas cette liberté aujourd’hui, et les prix des livres numériques sont pratiquement les mêmes que les éditions papiers… En 2011, peut être en 2012, mais pour combien de temps encore ?

C’est Noël, enfin presque !

My Love from The Bird And The Bee on Vimeo.

J’adore. Pas vous ?

Bon, on part en Inde du Sud, voire des boites et rejoindre Pauline.

En fait, ce billet est programmé, normalement, à cette heure ci, je suis dans l’avion.

Je ne vais probablement pas publier, pendant les 15 jours à venir. J’ai quand même programmé quelques billets, pour cette semaine ;).

On verra si les autres auteurs du blog prennent le relai 😉

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

 

Choix d’une plateforme SAAS : LE critère clé à ne pas oublier

Quand on veut se lancer sur le e-commerce, une bonne solution peut être de passer par une solution SAAS.

Il y a le choix : Oxatis, Power Boutique, ePages, RentAShop, sans oublier les solutions open sources avec leur option SAAS : prestabox et magento go

Comment choisir ?

Il y a plusieurs critères à prendre en compte, et il faut prendre son temps pour choisir, parce qu’une fois qu’on est parti avec une solution, on ne change pas si facilement que ça.

Après quelques années, si la boutique c’est bien développée, et qu’on souhaite évoluer, et changer de solution, on va devoir récupérer ses données : catalogue, clients, commandes.

C’est justement LE critère auquel je pense : vérifiez bien que vous pourrez récupérer ces données, dans un format facile à exploiter, pour relancer la nouvelle boutique sans devoir tout refaire.

C’est particulièrement délicat pour la partie catalogue, parce que les données ne sont « pas plates » : produits déclinables, …

Un format exploitable, c’est donc probablement plus un dump SQL qu’un fichier plat.

Il faudra également pouvoir récupérer l’ensemble des médias, les photos associés aux produits.

Le HTML 5 en action – Editeur Wysiwig directement dans la page

On le dit, on le répète, le HTML 5 est l’une des évolutions, des révolutions du web.

Ce petit exemple montre un autre aspect de ce qu’on peut faire.

Ce petit site fait la démo de l’édition d’une page web, directement sur la page.

Un clic sur « Try It Now », et la page est réaffichée, mais elle devient éditable directement :

Sur l’image ci dessus, le texte encadré d’un filet bleu est éditable. Un double clic sur le texte fait apparaitre un menu contextuel, permettant de changer la mise en forme (gras, italique, …). On peut bien sûr également modifier le texte (j’ai donc fièrement ajouté le « coucou » et « c’est trop cool » dans le titre ;).

Pas mal, non ?

C’est quand même plus « user friendly que la plupart des back offices 😉

Je vous le dit, le HTML 5 n’a pas fini de nous étonner !

(via Julien)

Le modèle de données, au coeur du métier du e-commerce

C’est marrant la vie.

J’ai commencé par me passionner pour la modélisation des données, et les systèmes pour gérer ces données, les systèmes de gestion de bases de données (SGBD pour les intimes).

j’avais travaillé, pendant mes études, sur un système innovant, orienté objet.

La réflexion, dans le courant de ce que faisait O2 à l’époque, était de travailler sur un système de modélisation, permettant de faire « plus et mieux » que ce que propose les SGBD relationnels.

J’avais même acheté un NeXT pour développer une première version du système ! A l’époque, c’était un investissement très élevé, le prix d’une belle voiture neuve…

A la base, la réflexion, c’est de ce dire que la modélisation c’est super important, parce que c’est la « racine », et qu’ensuite, on empile les couches par dessus cette brique.

C’était bien avant le Web, bien avant le e-commerce.

Et aujourd’hui, je me rends compte à quel point ces réflexions restent d’actualités.

Dans les systèmes web, les bases de données sont, plus que jamais, au coeur du système.

Plusieurs experts du domaine, que je connais, commencent leurs analyses à partir de l’audit du système de gestion des données, relationnel dans 99% des cas.

Si une donnée est mal modélisée dans la base de données, il y a peu de chance pour que les choses s’améliorent sur les couches supérieures.

Le modèle relationnel est il fondamentalement pourri ?

Non, bien sûr que non !

Comme souvent en informatique, le pouvoir d’expression n’est pas en cause : on peut tout modéliser avec une base de données relationnelle.

C’est bien pour ça d’ailleurs que ce modèle a survécu, et même écrasé les modèles alternatifs des années 80 / 90.

La théorie, c’est qu’on n’a qu’à rajouter les couches qui vont bien, par dessus le modèle relationnel.

Ainsi, on peut très bien ajouter une couche objet, entre la programmation et le base de données.

Cela marche bien… Sauf que le Web challenge tout ça.

Les serveurs web se servent de la base de données pour beaucoup de choses, en permanence, en temps réel.

Résultat, la base de données devient rapidement « le maillon faible » du web, vis à vis des performances. On doit optimiser la base pour qu’elle réponde vite, et donc avoir de bons temps de réponses sur le site web.

Conséquence : on oublie la qualité de la modélisation, les formes normales pour ceux qui connaissent, et on fait de bons grosses tables plates, capable d’afficher rapidement les informations dont on a besoin.

Bon, l’autre problème, c’est que les bons concepteurs de bases de données ne courent pas les rues

Je suis convaincu que les choses doivent évoluer… Vont évoluer !

On doit, par exemple, ajouter des couches, de manière à séparer le coeur du modèle de données – ou l’on doit privilégier la qualité de la modélisation – et la couche de présentation, on l’on doit privilégier les temps de réponses.

Bref, la modélisation de données, c’est un bon fil rouge, entre hier, aujourd’hui et demain !

Tout ça pour dire que, entre le début de ma vie professionnelle et aujourd’hui, je me rends compte à quel point tout cela est cohérent.

 

 

Formation : Choix des composants e-commerce

Je donne, principalement avec le CCM Benchmark, des formations.

Le sujet de la prochaine session est : « choix des composants pour le système e-commerce« .

De mon point de vue, c’est un super sujet ;).

Quels sont les composants clés à choisir ?

Comment construire son système e-commerce, entre le searchandising, le CRM, la logistique, … ? Sur quels critères ?

Au delà des briques, comment conduire le projet e-commerce ? Les technos, les boites, il s’agit de ne pas se tromper !

Ces questions sont très impactantes pour la suite, pour la vie du site.

Pendant cette journée, après un « overview » de quelques sujets clés, on prend le temps de se poser les bonnes questions, de prendre du recul, et d’échanger sur ces problématiques clés.

Pour tout savoir, c’est ici. La formation a lieu le 12 janvier, à Paris.

 

Dans la série « le e-commerce dans le monde », je demande « la chine »

Tout le monde le sait, la chine est LE pays avec une croissance de folie.

La société translated.net propose une projection, en 2015.

D’après cette projection, le premier pays du e-commerce, à cette date sera… La chine.

Même si l’accès à internet est encore limité aujourd’hui pour la plupart des habitants, vu la population totale, ce résultat n’est pas très étonnant.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

Ces chiffres et données sont intéressants, mais à challenger. Je suis, par exemple, un peu surpris par la place de l’Inde, qui me semble également avoir un très fort potentiel…

Le vrai bon sujet du Web11 : SoLoMo

L’accroche du Web11 était vraiment bien choisie : SoLoMo, c’est à dire

  • Social
  • Locale
  • Mobile

Je pense que c’est un très bon positionnement :

Social, parce que fondamentalement, l’homme est social, et être social, cela veut dire créer des liens. Et justement, le lien est l’élément au coeur du web.

Locale, parce qu’on vie les pieds dans un environnement locale. Avoir le monde accessible en un clic, c’est cool, mais avoir des services en lien avec là ou je suis, c’est top. Et cela devient possible parce que, de plus en plus, « la machine » qui me permet d’aller sur Internet sait ou je suis.

Mobile, parce qu’on se déplace, et qu’avoir avcès à internet « partout, tout le temps » est un vrai besoin et génère de vrais usages.

Il s’agit donc bien de trois vecteurs, qui constituent une tendance majeure du web.

C’est une excellente synthèse des enjeux clés qui vont changer le web, maintenant, aujourd’hui ;).