Benjamin, de Presque Parfait, nous parle de Facebook

Je lis un peu partout que le f-commerce c’est nul, que ça marche pas….

J’ai proposé à Benjamin un échange sur ce sujet.

Voici les notes que j’ai prises suite à cet échange :

Déjà, il faut dire que Presque parfait est une marque. Les produits que propose la boutique, on ne les trouvent que chez moi.

La situation est donc différente pour un revendeur, pour qui les produits ne sont pas exclusifs, et qui doit pour exister se battre sur les prix, les services.

Presque parfait existe maintenant depuis un an.

J’ai tout misé sur le bouche à oreille.

Le bouton « Like » sur les pages produits est plutôt bien utilisé.
Exemple : sur un produit comme ce body, on est à plus de 450 like.

Chaque fois qu’une personne clique sur ce lien, l’info remonte dans son flux Facebook, et ces amis reçoivent cette info.

15% du trafic arrivent sur la boutique directement par ce moyen.

Pour les ventes, j’ai deux scénarios :

1) L’achat impulsif :

  • Découverte de la boutique sur Facebook,
  • Arrivée sur le site
  • Achat

2) L’achat « multi couche » :

  • Découverte de la boutique via Facebook,
  • Visite « de courtoisie », pour voir
  • Achat plus tard, en retrouvant la boutique via Google

Pour arriver à ce résultat, j’ai mis en avant les éléments de Facebook sur le site :

Sur la page produit, il y a deux boutons biens visibles : le bouton d’ajout au panier et le bouton like.

Il y a aussi l’encart Facebook associé à la boutique, en bas des pages.

Le bouton Like de cet espace là est bien plus fort, puisque là, le client dit : j’aime la marque.

Après, la question est : comment communiquer sur Facebook.

Il faut bien voir que les gens ne sont pas sur Facebook pour travailler. On est dans le fun, le loisir.

Il faut donc être très attentif à communiquer de manière adaptée.

En particulier, il faut se garder d’une communication trop « push » commercialement.

Je communique plutôt sur l’actualité des produits, ou sur des choses « fun », en rapport avec la marque :

Attention aussi à ne pas trop publier ! Il faut bien voir que par rapport à un blog, Facebook, c’est du push : les personnent qui aiment la marque reçoivent, sur leur mur, les publications. Si ils ont le sentiment d’être spammés, ils vont se désabonnés.

Je conseille 3 communication par semaine, pas plus. Par contre, il est très important de répondre, de réagir en temps réel.

Bien sûr, de temps en temps, je peux également envoyer une information commerciale :

Au début, je communiquais de la même manière entre le blog et Facebook. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, parce qu’il s’agit en fait de deux cibles différentes.

Sur le blog, il s’agit principalement de personnes qui suivent l’activité e-commerce de la marque. Alors que sur FaceBook, il s’agit de personnes qui aiment la marque.

Tout cela fonctionne, mais je suis dépendant de Facebook.

Facebook gère un « espèce de quality score » à la Google.

Quand on publie sur la page, l’info n’est pas systématiquement relayée sur les murs des fans. Plus un message est commenté, plus le quality score monte, et plus les billets seront diffusés. Cela marche aussi dans l’autre sens : si un message n’a pas de commentaire, le quality score baisse, et les prochains messages seront moins diffusés…

Le fonctionnement de Facebook n’est pas du tout transparent, c’est une sorte de « boite noir ».
Des fois, j’ai un buzz qui monte, mais je ne sais pas forcément d’ou cela vient. Facebook ne propose pas de moteur de recherche !

Au final :

Facebook est très bien pour se faire connaitre.
Je conseille de rester sur quelque chose de simple : le bouton « Like », j’aime, est très bien, très simple.

3 commentaires

  1. Nous avons également mis en place (au fil de l’eau) une charte éditoriale qui semble convenir (2 publications par jour max), bien différente de celle du blog et tournée vers une certaine approche client, alors que le blog est plus tourné informations/actualité.

    Ne pas oublier Twitter, qui, pour les allergiques de Facebook (ils sont nombreux), constituent une alternative, imposant encore un rythme différent, pas facile à maîtriser.

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