Le e-commerce de proximité

Quand on parle de e-commerce, on a souvent, nous, les « professionnels du secteur », tendance à penser « global » : on pense au e-commerce pour les marques, pour des enseignes déjà bien présentes, ou pour des pur-players.

Dans ce contexte, on pense à des enjeux nationaux, voire internationaux. On pense aux problématiques liées au multi canal, à la logistique, au support client…

Mais il existe d’autres marchés du e-commerce.

En particulier, le e-commerce peut complètement avoir du sens, en complément d’un commerce de proximité.

Je m’explique : vous avez une boutique, dans une petite ville.

Ce n’est pas une enseigne nationale, mais votre boutique a su trouver, au fil des ans, son marché, ses clients.

Le e-commerce peut être très complémentaire de votre activité !

Vous ouvrez un site, avec une solution comme Oxatis, en quelques clics, et pour un budget très raisonnable (20 € par mois pour Oxatis).

Avec cette action, et un peu de communication (une pencarte sur votre devanture), vous venez d’enrichir significativement votre offre, pour vos clients.

  • Ils peuvent, quand le magasin est fermé, acheter en ligne.
  • Ils peuvent vous contacter.
  • Vous pouvez présenter les produits que vous vendez, les clients peuvent les voir avant de venir.
  • Vous pouvez faire de la publicité, localisée dans votre ville ou votre région.

Mine de rien, vous voici à la tête d’une enseigne multi canal.

Votre ambition n’est pas de vendre « à la terre entière » mais, avant tout, d’apporter un service plus complet à vos clients.

C’est d’ailleurs une tendance que je crois très forte pour le web : le « web local ».

(Billet écrit suite à un échange riche avec Marc)

5 commentaires

  1. Je crois beaucoup à cela : habitant en pleine campagne à 30 mn de la ville la plus proche, que je découvre, avoir des informations via le web avant de me déplacer est pour moi un geste habituel, me permettant d’économiser temps et essence.
    Et peu de commerçants des petites villes ont ce réflexe d’être présent sur le web, alors qu’ils pourraient facilement étendre leur zone de chalandise aux campagnes proches.

  2. Bonjour,
    C’est plus que simplement dans l’air. C’est une réalité pour les « grands » du retail dont l’objectif est clairement de tous mettre en oeuvre pour attirer le chalant dans leur enseigne.

    Par contre pour les petits commercants, je trouve que la dynamique n’est pas encore présente. J’ai par ailleurs abordé le sujet avec quelques associations de commercants de 2 ou 3 villes moyennes, très clairement peu sont interessés. Ils y voient un gadget, une mode, un truc de geek, bref pas du très positif.

    Parfois même je demande si nos petits commerces ont le sens du commerce! Encore une fois il sagit d’une question de maturité …

  3. Bonjour,
    Nous vous rejoignons complètement dans l’analyse. Nous proposons aux associations de centre-ville de fédérer leurs commerçants de proximité dans notre site http://www.coursenville.com. Grâce à cette mutualisation, nous leur permettons de proposer à leur clientèle actuelle et à celle qui les a désertée de bénéficier de services équivalents à ceux que proposent les grands sites de vente à distance alimentaires (livraison, points relais, promotions, achats groupés,…). Charge à eux (commerçants) d’être eux-même les fervents promoteurs et prescripteurs de ce média additionnel de distribution qui leur permet, en plus de la qualité et le choix des produits qu’ils vendent, de se donner les vrais moyens de bien vivre dans la nouvelle économie numérique. Charge également aux pouvoirs publics et élus locaux d’aider de telles initiatives qui pérennisent des emplois et des activités et renforcent le lien social en évitant la désertification des centres villes au seul profit du secteur tertiaire. Charge enfin au consommateur de jouer le jeu et d’aider les commerçants à relever ce défi en privilégiant la qualité et le service d’un professionnel qui prend des risques avec ce nouvel outil de vente pour mieux le servir et pour encore longtemps.

  4. Bonjour,
    Nous étions exactement sur cette vois depuis un peu moins de 8 ans, notre site e-commerce était destiné au début à présenté un éventail des produits vendus en magasin mais sans une réelle volonté de vendre en ligne. Nous voulions nous rapprocher de nos clients.
    Grâce à cette approche, nous avons touché au fil des années, une clientèle de plus en plus éloignée, pour arrivé aujourd’hui à un véritable site e-commerce qui vend à l’international et qui transforme.

    Pour y arrivé, nous avons repensé notre organisation, trouver des partenaires (transporteur), optimisé notre site e-commerce (ergonomie/marketing/…).

    Au final, nous connaissons deux types de client: le client en ligne et le client « local » qui vient en magasin !

    Ckarone

  5. C’est vrai qu’il y a un véritable enjeu aujourd’hui à mobilser les PME sur le Web pour accroitre leur visibilité. La CCI de Grenoble a mis en place le dispositif AchatVille avec http://www.achat-grenoble.com/ pour proposer à l’ensemble des commerçants de présenter leur activité et services et de pouvoir bénéficier d’une vitrine de produits en ligne.Il leur est également possible d’activer la vente en ligne. C’est un véritable atout sur notre territoire et ce dispositif qui a aujourd’hui 14 ans rencontre un franc succès.

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