IziFlux – Solution de publication du catalogue vers places de marchés, comparateurs de prix, …

J’ai parlé plusieurs fois des solutions permettant de publier le catalogue vers « le monde extérieur ».

Il était temps que je parle d’IziFLux, puisque c’est l’une des premières solution du marché en France.

J’ai pas mal discuté avec Guilhem Gleizes, fondateur de Cibleweb et Iziflux. Cet article est « mémo » suite à cet échange.

Iziflux permet de publier son catalogue vers différents types de sites :

  • Moteur de shopping
  • Place de marché
  • Retargetting
  • Adwords
  • eMailing

La solution propose un moteurs de règles :

  • Intègre des facteurs de périodicité, de saisonalité
  • Intègre un méta langage : on peut renommer un produit ou des champs via ce langage
  • Possible de tout paramétrer depuis excel
  • ROI : Calcul automatique d’un retour sur investissement

Les nouveautés à venir :

  • Adwords : générer automatiquement des campagnes.
  • eMailing : aider à pré sélectionner l’offre pour accélérer le processus de création d’une campagne.

Les principales références d’Iziflux :

  • Rue Du commerce
  • Belambra
  • Discounteo
  • Made In Sport
  • Travel Horizon
  • Macway
  • Darty Espagne
  • Vertbaudet

Volumétrie :

  • près de 10 000 flux par jours
  • 15 millions de produits
  • 150 clients.  Objectif : 300 clients dans 2 ans.
  • 17 personnes dédiées

Prix :

Le prix est fonction de la taille du catalogue, pas du nombre de flux.

Pour moins de 5000 références, cela va coûter 150 € par mois

Ensuite, il faut ajouter 25 € de plus par mois, par tranche de 2500 reférences.

Iziflux propose une prestation d’accompagnement, avec un chargé de compte dédié, pour 100 € par mois.. C’est un interlocuteur dédié qui fera tous les réglages pour le compte du marchand. La bonne idée peut être de commencer par 3 mois d’accompagnement pour tout mettre en place.

Cette prestation est très bien perçue par le marché.

A la base d’Iziflux, il y a une agence : cibleweb : agence e-marketing (SEO, SEM).

Puisque le métier de cibleweb est d’augmenter le trafic sur les sites de ses clients, la réflexion pour un « système permettant de publier le catalogue vers le monde extérieur »était très naturelle.

Les premières réflexions dates de 2003.

A l’époque, c’était pourtant plus simple : il y avait peu de comparateurs de prix : Kelkoo, et l’arrivée d’acteurs US, comme Shopzilla.

A cette époque là, des agences comme cibleweb avaient un autre modèle économique : l’achat média, pour le compte des clients. Il y avait des « remises agences », ce qui fait que les clients avaient naturellement tendance à passer par une agence : ça ne coutait pas plus cher, puisque l’agence se rémunérait sur la marge.

Mais ce modèle a peu à peu disparu. Il a donc fallu trouver « comment créer plus de valeur » pour les clients, d’ou l’idée de créer des outils en interne.

Cibleweb a opéré ce tournant en 2007. La solution permettait, au début, uniquement de publier vers les comparateurs de prix.

Pour les clients, la promesse est simple :

  • Réduire les dépenses (-30%)
  • Multiplier la présence
  • Optimiser la qualité du flux ; améliorer la qualité de la présentation des produits : que l’information soit au bon endroit et qualitative. Exemple : supprimer les doublons dans le flux.

Aujourd’hui, les comparateurs mettent la barre plus haut : ils demandent des flux de qualité. D’ailleurs, on paye moins cher si on propose un flux de qualité.

Pour Iziflux, Le business a démarré très vite, avec un premier gros client, Alapage, en 2008.

S’il fallait faire beaucoup d’évangélisation au début, 2009 a été marqué par l’arrivée de concurrents : Beezup, Lengow puis plus récemment : Catsynch et Shopping-Flux.

toutes ces boites n’ont pas la même origine : certaines viennent, comme CibleWeb, d’agences, d’autres sont des startups.

Le marché devra se « réduire », les barrières à l’entrée pour ce marché sont de plus en plus élevées…

C’est également un marché ou les choses évoluent très vite.

La tendance importante en ce moment, ce sont les places de marchés.

Aujourd’hui on peut vendre en ligne uniquement via ces market places !

Mais ce marché, très jeune, va évoluer : certaines places de marchés seront probablement très électives, alors que d’autres seront à la recherche d’un maximum de vendeurs et de références.

11 commentaires

  1. « Aujourd’hui on peut vendre en ligne uniquement via ces market places ! »

    La phrase est un peu grosse quand même et je la trouve carrément incitative pour quiconque qui débute dans le e-commerce.

    Pour moi, les places de marché apportent effectivement plus de ventes mais vendre c’est bien et être rentable c’est mieux, moi le volume ne m’intéresse pas s’il n’est pas maitrisé et quand on commence à payer la solution (pas iziflux pour nous)+ les conseils + les taux de commissions des places de marchés+ le temps perdu à comprendre l’usine à gaz de ses solutions pour essayer d’être rentable…on se retrouve au final avec des cacahuètes pour vivre.

    Il faut préciser aussi que les 3/4 des places de marchés acceptent de plus en plus de marchands qui se laissent berner, qui commencent et qui cassent complètement les prix, 6 mois après ils coulent mais il y en a toujours des nouveaux qui arrivent… au final tout le monde vend et personne n’est rentable sauf bien sur, les places de marché ou à la rigueur quelques grosses société qui ont des gars pour faire des stats toute la journée…

    Je rajoute aussi qu’en plus, l’avantage pour la place de marché et de pouvoir analyser un marché sans faire grand chose, du coup ils sont pas cons les gars, tiens ces produits partent bien!?, allez on achète en grosse quantité le produit et on vend en direct à prix cassé. Excusez moi mais ça me met la haine ce système d’entubage à grande échelle, du coup stop l’arnaque!

    Pour nous, les 3 personnes que nous sommes, on préfère peu à peu redevenir indépendant, fidéliser la clientèle, on a réduit de 3/4 les comparateurs de prix + adwords, on se positionne plus sur les réseaux sociaux…

    Et du coup on commence à mieux respirer…
    Moi je dis, petits e-commerçant, fuyez les places de marché et tentez d’être inventifs!

  2. @Franck … quel commentaire 😉 enfin un vrai débat

    désolé de ne pas partager cet avis car à mes yeux on ne doit pas oublier qu’il s’agit de supports de recrutement de clients… comme les comparateurs, adwords et autre.

    Il ne faut pas oublier qu’une stratégie ecommerce est proche de la VPC avec une mesure d’un coût d’acquisition client et une politique de fidélisation (notamment par l’emailing)

    Je constate comme vous que la rentabilité est un problème mais il ne faut pas se leurrer, il y a forcément un investissement initial pour constituer un fichier client et donc les supports permettant de générer du trafic et des commandes restent utiles voire indispensables.

    A votre dispo pour continuer le débat…

  3. J’ai tendance a penser que Franck a raison de soulever cette question. Après, c’est le problème des généralités, il faut voir en fonction de chacun : produits, marges, services, …

    Mais sinon, c’est vrai que la marge est un vrai sujet pour le e-commerce, et les places de marchés ont une fâcheuse tendance à attaquer la marge : il faut payer, et ça a plutôt tendance à écraser les prix.

    Donc, oui, il faut bien réfléchir avant d’aller sur ces places de marchés, et non, tous les emarchands ne doivent pas y aller !

  4. Plusieurs commentaires.
    – Oui les taux pratiqués par les places de marché me semblent exorbitant : 18 % en moyenne pour Amazon par exemple, supérieur à 12 % sur du Rue du commerce ou Pixmania, la marge en prend un sacré coup (-:

    – Les places de marché nécessitent un vrai investissement en temps car il s’agit de vraies boutiques en ligne comme un site e-commerce. Ce n’est pas parcequ’on se trouve sur une place de marché que l’on vend. Les descriptifs produits doivent être soignés, pas de filigrane sur les photos, etc…
    Le temps gagné en utilisant des plateformes comme iziflux ou lengow est du coup indispensable car ils permettent de gérer des règles d’affichage par plateforme

    – Pour les utilisateurs de prestashop & storecommander, vous avez désormais des exports catalogue au format XML pour les principales places

    – On trouve des commerçants qui vendent en ligne sur ces places de marché sans site e-commerce et / ou qui ont commencé par là pour vendre en ligne et se constituer une base client. Difficile de comprendre sil il réalise vraiment de la marge, mais il s’agit souvent de produits d’importation (meubles notamment)

  5. En tant que e-commerçant je voudrais dire que FRANCK et PATRICE qui ont totalement raison sur le raisonnement de marge, je confirme que les grosses places de marché comme AMAZON, PIXMANIA… ont les outils pour analyser nos ventes et que dès lors qu’un produit marche bien, ils vont directement chez notre fournisseur et FRACASSE le prix en revente…Donc avec des commissions TRES élevées j’ai abandonné les deux places de marché citées et en conclusion je respire mieux car moins de chiffre mais une meilleure marge avec d’autres techniques de vente (réseaux sociaux etc…).
    Concernant Guilhem GLEIZES, je trouve qu’il défend bien son morceau de viande avec des arguments de vente qui sont excellents pour les débutants dans le e-commerce mais pas convaincant pour les expérimentés du e-commerce…

  6. Voilà un débat qui devient intéressant … (même pour mon morceau de viande)

    Je ne suis pas naif quant aux places de marché, le schéma est le même dans une galerie marchande physique qui servira forcément d’étude de marché à faible coût pour la grande surface qui la pilote.

    Comme cela a été indiqué, le rôle de nos solutions reste la facilitation technique, la preuve : nos modèles économiques ne sont pas basés sur le CA généré, ce qui est normal.

    Par contre j’insiste sur le fait qu’il faut rester opportuniste, surtout quand on démarre dans le ecommerce car l’enjeu reste de constituer vite son fichier client et donc de ne pas laisser s’envoler sa marge.

    A titre d’exemple on constate qu’en moyenne nos clients font rapidement 40% de leur CA sur les marketplaces en qqes mois (c’est effectivement intéressant en terme de croissance mais très dangereux quant à la dépendance à ces supports).

    Par contre êtes vous si sur que les autres leviers de recrutement payants sont aussi rentables pour un ecommerçant qui se lance… vos retours d’expérience m’intéresse.

    Pour l’anecdote, ma compagne fait de la vente en ligne de pneumatiques en BtoB uniquement sur des places de marché pro et je dois reconnaître qu’elle partage forcement vos avis …ce qui permet d’avoir des débats houleux à la maison 😉

  7. Il est vrai que Guilhem défend bien son business ! Néanmoins, cela dépend de ce que l’on vend sur les Marketplace : si le matériel est très concurrentiel, il parait difficile d’y gagner sa vie, surtout sur certaines où la concurrence est « rude » avec des vendeurs pan européens (avec des prix surprenants !).
    Il faut être prudent et surtout jamais dogmatique, et choisir avec finesse les articles à vendre.
    Nous avons décidé de supprimer nos catalogues sur ces places de marché, car au vu de la préparation de catalogue, gestion des vtes, sav et retour, des communications quelques fois difficiles avec celles ci, la marge restante ne permettait pas de valoriser le travail fourni.
    Gilhem a également raison sur le profil de votre sté et selon votre objectif, cela peut s’avérer être une opération intéressante, type acquisition de client (mais cela dépend des places de marché qui donne ou pas les coordonnées clients) , besoin en croissance, testing de produit, etc…
    Se méfier quand même … et avant tout, acquérir ou développer des outils qui vous permettront de mesurer finement les ROI.

    1. Bonjour,

      Aujourd’hui j’ai choisi IZIFLUX, réferencement quasi nul, du à un changement de qui à fait chuter ma boutique en ligne.

      Étant débutante dans le e-commerce, vos commentaires m’inquiète, alors je me demande étant donnée que je me suis lancée dans la vente de lingerie, vêtement, chaussures si je cours pas à la catastrophe ????
      Mais si j’ai bien compris, il vaut mieux éviter les places de marché qui apparemment nous prennent pour des moutons, alors sincèrement quel comparateur choisir dans ces conditions ???

      Merci pour vos retours

      1. Fuyez Iziflux / cibleweb cest la même société.

        Il vous avance une période d’essai gratuite vous disant que rien ne sera facturé tant que ça ne sera pas configuré.

        C’est faux il viennent de me prélever 200€ juste pour la récupération de mon flux alors qu’il n’est pas configuré pour l’export, bref des technique de vente malhonnêtes.

        Lengow est beaucoup plus honnête mais plus cher (en théorie)

        En tout cas, pour le coup, j’ai payé 200€ pour aucun service rendu.
        De plus je me suis fait bien balader par leur commerciale.

        Pour résumer passer votre chemin car leurs promesses ne valent rien.

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