Ouverture de la 1045ème e-boutique de déco !

Cet article est écrit par Christophe Davy, dirigeant de Brand Online Commerce, qui est « l’invité permanent » de François sur ce blog.

Les insolentes statistiques du e-commerce en France (vs le commerce traditionnel, et l’état global de l’économie) provoquent chaque jour l’afflux de nouveaux acteurs venant tenter leur chance dans cet « eldorado ». La FEVAD constate avec satisfaction une croissance extraordinaire du nombre de sites marchands, mais note aussi la très grande proportion de ces sites qui ne fonctionnent pas du tout (moins de 10 transactions par mois…).

Comme le e-commerce est un marché qui cartonne, tout le monde a finit par s’y intéresser (ah, le pack e-commerce du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne…). Mais le secteur s’est professionnalisé à une vitesse folle, et n’a pas attendu l’arrivée massive de nouveaux explorateurs.

Il y a 5 ans, je ne cessais de dire à mon entourage : « vas-y, crée ton site marchand, y’a des offres à quelques dizaines d’euros seulement, fais un peu tout toi même, tu vas apprendre sur le tas, et tu verras ton business va décoller doucement mais surement, sans budget marketing, mais avec beaucoup d’huile de coude ».

Aujourd’hui, je leur répète sans cesse : « non, ce n’est plus une bonne idée de créer un site marchand sans investir des sommes importantes, tes ventes ne décolleront jamais, tu vas être noyé dans une masse dont tu n’as même pas idée de la taille ; laisse tomber, le marché est trop concurrentiel désormais ».

Et c’est sûr que pour le créateur de la 1045ème boutique en ligne de vente d’objets déco, ce n’est pas gagné… Il ne sortira jamais du lot dans Google, il n’aura pas d’avantage prix faute d’acheter en masse, et il ne pourra délivrer un service de qualité que tant qu’il ne se sera pas lassé de perdre son temps pour pas grand chose.

Le e-commerce est une affaire de pros, il faut des moyens, répétons-le en permanence plutôt que de voir nos proches se casser les dents et finir dans le mur.

10 commentaires

  1. @Christophe> Je ne suis pas d’accord, tu imagines bien 😉

    C’est bien la richesse de notre relation 😉

    C’est toujours difficile, voir impossible, d’avoir du recul sur un truc qui se passe… en ce moment.

    Ma perception des choses, c’est que oui, il y a beaucoup de monde mais que non, tout n’est pas joué.

    Il reste des tonnes de niches à explorer.

    Et si t’as pas des millions (« Allo, Liliane ? Je voudrais moi aussi quelques millions »), tu peux remplacer l’argent par du temps.

    Alors, oui, ça prend du temps, beaucoup de temps, mais c’est possible, et il reste beaucoup à faire.

  2. Bon, eh bien moi je suis partagé entre vos deux points de vue. 🙂
    En fait, je rejoins Christophe si le positionnement du site se veut « généraliste » et qu’il propose les mêmes produits que d’autres. Ca va être très dur de se faire une place.
    Et je rejoins François sur l’idée qu’il reste des niches à exploiter, en travaillant un positionnement et une offre spécifique ou verticalisée.
    Après, c’est vrai qu’il faudra de toute façon des moyens (ou beaucoup d’énergie) pour obtenir le carburant essentiel à un e-commerce : les visites. A mon avis, c’est le facteur numéro 1 qui fait que de nombreux e-commercants n’arrivent pas à dépasser quelques ventes par mois.

  3. C’est la 1045ème qui ouvre mais pendant ce temps là combien ferment? Ça on en parle nettement mois.

    Je rejoint la conclusion de Christophe.

    @François>> « tu peux remplacer l’argent par du temps. Alors, oui, ça prend du temps, beaucoup de temps, mais c’est possible, et il reste beaucoup à faire. »

    –>Remplacer l’argent par du temps c’est bien beau.. c’est d’ailleurs ce que font ts les petits.. mais qui dis temps, dis également compétences. Avec ts les aspects que revêt un ecommerce, les journées sont trop courtes, se former/ apprendre prends également du temps.

    Pour les niches inexploitées, petit à petit ce sont de nombreuses petites boutiques qui se font la guerre entre elles.

    Si vous souhaitez vous positionner sur une niche( ou pas), je pense désormais qu’il faut d’emblée avoir des moyens, des compétences et du temps… pour vous positionner rapidement en leader.

  4. @François Z

    On dit la même chose.
    Le temps c’est de l’argent, mais je ne suis pas certain du tout que ceux qui se lancent aujourd’hui soient préparés (organisation et financement) à attendre longtemps un éventuel décollage de leur business en ligne.
    C’est dur de ne pas s’essouffler quand on bosse dur et que les résultats ne sont pas là…

    @Benjamin

    Les marchés de niche existent indépendamment du web, et donc sur le web aussi.
    Créer une marque et se servir du net comme d’un canal de distribution est une démarche très différente de celle qui consiste à ouvrir une boutique en ligne revendant ce qui est déjà disponible partout.

  5. Il vaut mieux trouver une véritable niche sinon les coûts en matière de publicité sur internet (je pense à Adwords) seront trop important. J’aide des personnes à créer des entreprises et sites web et explique que l’argent à investir en pub vaut bien le loyer + frais de rmbst de l’achat d’un droit au bail. C’est mon expérience.

  6. malheureusement pour les acteurs en place le mouvement de création de nouveaux concurrents a très faible cout de structure n’est pas pres de se terminer

  7. Bonjour, Je suis vieille de quarante-quatre berges .
    La Roux à votre service
    je fais un stage de ingénieur système et réseau . Je suis plutôt d’un naturel timide.

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