Les critères de choix des solutions e-commerce… Les bonnes et les mauvaises raisons

Sur ce sujet, plus que sur d’autres, le marketing est maître…

Bon, reprenons depuis le début :

Vous montez un site, il vous faut un moteur pour propulser votre boutique.

Il existe des tas de solutions. Comment vous y retrouver ?

Au fond, pour bien choisir, il faudrait y passer pas mal de temps, pour définir une grille d’analyse, prioriser les critères, puis passer à la moulinette les différentes solutions…

Bien sûr, personne ne fait ça (sauf nous, on y bosse, mais chut…).

Donc, les décisions se prennent autrement.

Comment ?

Ah comment, bonne question !

Je vois toutes sorte de décisions.

Bien souvent, la décision est politique…

Mais, et c’est également très fréquent, on choisi avec des critères extrêmement superficiels.

Exemple : telle solution met en avant une fonction, qui, objectivement, est un point de détail ou alors n’est réellement pas discriminant… (url rewriting, j’ai entendu cet argument mis en avant par l’une des plus grosse solution du marché…).

Mais voilà, ce point de détail est mis en valeur par les commerciaux, et l’acheteur est séduit par ce « gadget » qui semble bien sympathique.

Pour prendre une analogie, c’est comme si vous deviez acheter une voiture, et que vous choisissiez en fonction du porte clé qu’on va vous offrir…

Bon, je ne peux pas m’empêcher de le dire : pour un peu de raison dans ce monde de brute, n’hésitez pas à faire appel à Araok !

9 commentaires

  1. Je ne suis pas vraiment d’accord. Toutes les solutions e-commerce n’ayant pas l’url rewriting, c’est un argument commercial pertinent si le client souhaite optimiser le référencement de son site.

    Mais c’est à nuancer. Pour reprendre l’analogie de la voiture, sans clé vous ne démarrerez pas, mais ce n’est pas parce que vous l’avez que vous démarrerez. Avez vous la batterie ?

    L’url rewriting, c’est pareil. Cela ne suffit pas pour faire du référencement, et ne permettra pas (à elle seule) de bien référencer un site. Mais sans, c’est extrément difficile.

    L’url rewriting à mon sens est un argument commercial, mais s’il est isolé, c’est largement insuffisant pour différencier deux moteurs e-commerce.

  2. J’aurais bien aimé que tu creuses un peu plus le sujet, qui est vraiment intéressant (notamment les aspects grille de choix : critères prioritaires, critères secondaires…).

    Personnellement j’aurais mis :

    – des critères techniques prioritaires (langage utilisé, structure de la solution, conformité W3C, optimisation, rapidité, ergonomie du front et du back-office)
    – des critères techniques secondaires (avec les fonctionnalités type url rewriting, compatibilité m-commerce, etc)
    – le budget (qui reste un élément de choix important)
    – des critères liés à la spécificité des produits vendus (Mme Toutlemonde qui vend ses créations comme auto-entrepreneurs n’a pas les mêmes besoins que le commerçant qui gère 10.000 références)
    – et enfin une part de subjectivité (le gadget en plus qui va séduire)

    Pour ta remarque sur l’URL rewriting -> ok ce n’est pas un argument, surtout parce que ça devrait être obligatoire pour toutes les solutions e-commerce 😉

  3. @Maxime> Je prends ton point, et j’en fait un nouveau billet

    @Mathilde> Oui, oui, tu as évidement complètement raison… Comment traiter un tel sujet sur un billet court… En fait, je bosse sur un petit guide, mais bon, chut….

  4. Avant même d’être technique, le critère est d’abord le client et son projet : ses besoins, ses ressources actuelles et son ambition à moyen terme.

    Quand on veut vendre une plateforme en particulier (ou une voiture, ou même une idée), on trouve toujours les arguments qui vont bien (surtout si ça n’est pas la première fois que l’on vend). J’ai connu des gens capable de s’auto-convaincre du contraire de ce qu’ils affirmaient la veille, pour convaincre le client qui partait dans une direction, pour gagner le marché. Et parfois, avec un bon commercial, on ne s’en aperçoit même pas …

    Les critères techniques ne devraient pas, à mon sens, influencer le choix de la solution mais la confirmer. On part d’ailleurs d’une liste de solutions déjà passées à la moulinette technique « propre ou pas propre ».

    Une couverture fonctionnele adéquate (et non maximale), l’ouverture de la solution aux éléments du SI élargi ( notion d’intégration), courbe d’apprentissage, sont des notions à prendre en compte par exemple.

  5. françois > Je prends ton point, et j’en fait un nouveau billet

    Je viens de tomber sur cet article en me renseignant justement sur les critères pertinents avant de choisir un logiciel de commerce en ligne. Cet article a-t-il été rédigé? Merci.

  6. @Gilles> C’est un sujet récurent pour ce blog, mais je pourrais effectivement en faire un billet, pour une synthèse.

    Maintenant, le choix est très dépendant du contexte du projet, et c’est bien dans les missions d’Araok que d’aider à faire ces choix !

  7. Oui je comprends. Vous pourriez en rédiger un en se mettant dans l’optique d’une petite boutique qui démarre.

    Dans le même esprit, il est très difficile de trouver des infos sur les solutions de paiement en ligne, en comparant les avantages/inconvénients des solutions banques vs. PayPal.

    Deux articles bien rédigés sur ces sujets bateaux devraient vous amener beaucoup de trafic 🙂

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