CPA ou CPC ?

Discussion, au Salon du e-commerce, entre Laurent Gatignol, Directeur de Kelkoo, et François Deltour, Directeur d’Effiliation, sur les deux modèles de paiement, à l’action ou au clic :


Source de la vidéo : Neteco

Au final, pour les acteurs du e-commerce, pas d’hésitation : le CPA est plébiscité, ce qui donne un vrai avantage à Twenga, qui est l’un des rares moteur de shopping à proposer ce mode de rémunération.

7 commentaires

  1. On peut aussi imaginer un mix CPC-CPA (la voie du milieu), en effet quand un site fait de la pub télé ou un mailing papier, les taux de transformation augmentent et ce n’est pas la conséquence du travail du support.

    Le CPC a l’avantage aussi de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, alors que le CPA n’est pas forcément compté de la même façon d’un site à l’autre.

    Bref, moi je trouve que le CPC est plus propre pour le support, mais je suis d’accord que le CPA est mieux pour l’annonceur 🙂

  2. @igor> Ton commentaire met en avant que mon point de vue est déformé, je vois les choses du point de vue de l’annonceur… Et c’est pas si étonnant que ça ;).

  3. Mon point de vue en tant qu’annonceur.
    Lors du salon du e-commerce j’ai été voir les différents comparateurs de prix qui était présent et j’ai été très séduit par touslesprix.com qui ne propose que du CPA avec en plus un % très intéressant.
    Tout ça pour dire que n’ayant pas un budget très important nous avons décidé de faire l’impasse sur Kelkoo et leguide.com qui sont pourtant les acteurs majeurs de ce secteur mais qui ne proposent que du CPC et pour le Guide il y a toujours le leguide.net qui est gratuit 🙂
    Quand nous aurons plus de budget, nous nous inscrirons sans doute chez eux de toute façon, visibilité oblige….

  4. Pour simplifier en grossissant un peu les traits 🙂

    CPM = Risque 0 pour le diffuseur
    (point de vue du diffuseur : « j’affiche l’offre de l’annonceur, je m’en fous si ca transforme ou pas »)

    CPA = Risque 0 pour l’annonceur
    (point de vue de l’annonceur : « je paye le diffuseur uniquement s’il me ramène des prospects qui achètent mes produits, que mon offre soit bonne ou mauvaise »)

    CPC = le compromis entre les 2.
    Si les internautes cliquent sur l’offre de l’annonceur depuis le site du diffuseur, c’est qu’ils ont manifestement un intérêt. Le diffuseur joue le rôle de « rabbateur »
    La transformation reste l’apanage de l’annonceur : Pour réussir, il lui faut un site ergonomique, une offre claire et bien positionnée, un discours rassurant (autant de leviers sur lesquels le diffuseur n’a aucune influence)

  5. Le CPA n’est pas non plus parfait
    – Les conditions commerciales sont floues d’un marchand à l’autre (rarement de CGV)
    – Les e-marchands malhonnêtes y sont plus facilement présents car le support a moins de poids pour les déréférencer
    – L’e-marchand peut être tenté de gruger ses affiliés en considérant son budget d’affiliation comme variable d’ajustement…
    – Certaines ventes ne sont pas trackées
    – Certains affiliés envoient du trafic qui induit en erreur (codes promos erronés, frais de ports absents…)

    Attention aux raccourcis…

  6. Oui, tout cela manque encore de transparence, d’harmonisation !
    D’où ces débats passionnants / passionnés 😉

  7. Pour les diffuseurs, le CPA peut-être un soucis suivant les annonceurs. Le taux de transformation du site va influencer énormément les résultats, bien que le diffuseur, lui, envoi du trafic qualifié. Au final, effectivement, le cpc est un bon compromis pour les deux parties.

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