La révolution Internet est-elle une révolution comme les autres ?

L’humanité a pas mal évolué, depuis l’âge des cavernes (je suis peut être remonté un peu loin…).

Donc, pas mal de ruptures dans notre histoire. Exemples : la maîtrise du feu, des outils, de l’agriculture, des métaux, …

L’écriture, l’imprimerie, …

La révolution industrielle…

Et puis, enfin, la révolution actuelle, numérique.

Je me posais la question : la révolution actuelle est-elle de même nature que les révolutions précédentes ?

Au niveau de la force de l’impact, je pense qu’il n’y a pas débat : le « tout numérique » est a mon sens au niveau des plus grands bouleversements.

La ou je me pose une question, c’est sur la possible fragilité de cette révolution.

Prenons l’invention de l’imprimerie.

Grosse rupture, qui a changé nos vies.

Et bien, il me semble que cette rupture là ne souffre d’aucune fragilité. Une fois qu’on a compris comment imprimer, on peut le refaire assez facilement.

Pour notre rupture numérique, c’est très différent : tout « tient debout » grâce à une sacrée infrastructure : réseaux, routeurs, …

Cette infrastructure me semble être une « fragilité » : sans ce réseau, il ne resterait pas grand chose de notre monde numérique.

Fragile le réseau ?

Oui et non.

Non parce que justement, ce qui en fait sa force, c’est la souplesse du système. Un point du réseau tombe, pas de problème, les données vont passer par d’autres chemins. Notre réseau numérique semble robuste donc.

Robuste… Peut être, mais cela reste un édifice assez complexe, avec, n’en doutons pas, quelques SPOF (Single Point Of Failure).

Et puis, s’il le fallait vraiment, ne croyez vous pas que quelques gouvernements pourraient « débrancher » le machin ?

Je n’ai pas d’infos secrètes, mais il me semble assez réaliste d’imaginer que le gouvernement américain, par exemple, a des équipes spécialisées pour « tout débrancher »…

5 commentaires

  1. @Daniel> Ah, serais-je complètement parano ?
    Je ne pense pas qu’il y ai de « grands complots, mais il me semble raisonnable de penser que les militaires peuvent débrancher le « machin ».

    @Raphaël> Merci pour les infos et la correction.

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